Hollande : « Je suis toujours là », c’est bien dommage !
« Je suis toujours là »: curieuse déclaration de Hollande lors d’un déplacement plutôt discret à Angoulême. Il est vrai qu’il est tellement incompétent, impopulaire et inconséquent qu’il était sans doute nécessaire pour Hollande de rappeler une présence insipide. En fait, hollande a déserté le champ intérieur où il multiplie les erreurs pour se manifester à l’échelle infranationale. Là où il ne rencontre pas non plus beaucoup de succès puisque ses fanfaronnades vis-à-vis de l’Europe sont usées jusqu’à la corde et Merkel ne l’écoute même plus. Sur l’Ukraine, même succès, il ne parvient même pas à s’entretenir directement avec Poutine, il est contraint de passer par un intermédiaire. Reste l’alliance contre l’Etat islamique où les quelques frappes de 2 ou 3 avions confirment que le France joue un rôle de supplétif anecdotique vis-à-vis des américains. Après le fiasco de sa dernière conférence de presse ; Hollande paraît complètement perdu et les résultats économiques catastrophiques ne lui donnent guère l’occasion de redorer un blason bien défraichi. Il est donc toujours là et c’est bien le problème. Encore trois ans avec un personnage complètement à coté de ses baskets de président. Incapable désormais d’engager la moindre reforme structurelle un peu significative. En fait la campagne électorale est déjà lancée pour 2017, une campagne interminable qui ne va pas faire avancer le « smilblick » d’un pouce. De retour en province après une longue parenthèse, François Hollande s’est donc voulu jeudi 9 octobre à l’écoute des Français et de leurs préoccupations sociales lors d’un déplacement à Angoulême sur le thème de l’autisme. « Oui, c’est un retour, si tant est qu’il y avait eu un départ avant. Je suis toujours là », a-t-il lancé, après un court bain de foule devant le groupe scolaire Ronsard d’Angoulême, qui accueille six enfants autistes dans une classe de maternelle spécialisée. Accaparé tout au long de l’été par les crises internationales, de l’Ukraine à l’Irak, le président Hollande n’avait plus arpenté les provinces françaises, du moins publiquement, depuis un déplacement sur l’Ile de Sein, le 25 août, pour commémorer la Libération de la France. Il est « toujours passionnant d’entendre les professionnels » tout comme les jeunes ou les « attentes » de la population, a souligné le chef de l’Etat, enchaînant: « C’est donc ce que je fais et c’est ce que je ferai de plus en plus. » Son entourage l’assure: « Il y aura d’autres déplacements dans les jours et les semaines à venir, toujours sur des préoccupations quotidiennes, sociales, éducatives des Français avec des formats différents, adaptés à chacune des situations et des territoires. » En attendant, le président de la République, dont la cote de popularité bat toujours des records négatifs, a donc choisi l’autisme, domaine dans lequel la France accuse un retard criant mais qui fait l’objet depuis mai 2013 d’un nouveau plan
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