Valls à Londres « j’aime la bourse » ?
Valls n’en finit pas daller chercher des brevets de réformisme à l’étranger(ou en France au MEDEF). Après Berlin, c’est la visite à Londres pour bien prouver qu’il est un vrai réformateur. De la là à ce qu’il se lâche et devant la City déclare « j’aime la bourse, il n’y a qu’un pas. Il aura quand même du mal car la croissance de la rance est encalminée à 0.4% en 2014 tandis que la Grande Bretagne enregistre 2.7% Comme il l’a déjà fait il y a deux semaines à Berlin, Manuel Valls se rend donc ce 6 octobre à Londres pour convaincre de la bonne volonté de la France à mener des réformes pour rétablir la compétitivité, la croissance et les comptes publics Le chef du gouvernement tentera de faire passer le message devant un parterre d’hommes d’affaires , au cœur de la City, puis devant son homologue britannique. Manuel Valls entend aussi promouvoir « la nécessité d’une action concertée, à l’échelon européen, pour relancer la croissance et l’emploi à travers des politiques d’investissement dynamiques », a indiqué Matignon. Mais la situation de Londres et bien différente de celle de Paris, notamment en termes de croissance. La croissance française devrait se limiter à 0,4% cette année, alors que dans le même temps, le PIB britannique devrait progresser de 2,7%. On l’appelle la success story de l’économie européenne. La Grande-Bretagne est l’un des pays dont le PIB s’était le plus contracté pendant la crise avec -6,7% entre 2008 et 2010. Le rebond est donc plus prononcé. Mais cette reprise tient aussi à plusieurs facteurs, à commencer par les mesures prises par le gouvernement Cameron. Tels que la baisse des dépenses publiques, des hausses d’impôts. Des efforts ont aussi été faits pour améliorer la compétitivité des entreprises en abaissant notamment le taux d’IS. Ensuite l’action de la banque centrale britannique qui a réagi très vite dès le début de la crise, en faisant marcher la planche à billets, en initiant deux plans de relance de l’immobilier qui ont entraîné une hausse des prix et un effet richesse. Résultat le chômage se situe en-dessous des 7%. Mais le succès est à relativiser. Pour beaucoup l’ajustement s’est fait par les salaires qui ont baissé de 10%. Un quart des travailleurs sont par ailleurs aujourd’hui à temps partiel. Bref cette reprise, portée en grande partie par l’immobilier, a surtout été londonienne.
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