Banque mondiale : les dirigeants se sucrent sur le dos des pauvres

Banque mondiale : les dirigeants se sucrent sur le dos des pauvres

 

La banque mondiale, appelée la banque des pauvre puisqu’elle est destinée à aider les pays sous développés est l’objet d’une nouvelle sandale avec ce bonus de 100 000 dollars accordé en 2014 à son directeur financier. Un directeur financier bien placé pour s’ octroyer cette petite prime. Une Banque mondiale déjà largement critiquée dans son action de nature technocratique et qui permet de favoriser la corruption sur le terrain. Finalemenet tout  le monde se sucre et le fonds destinés au terrain est d’une efficacité très douteuse.  . Le bonus de 94.000 dollars perçu pendant l’année fiscale 2014, directeur financier de la Banque mondiale, , le Français Bertrand Badré, ancien énarque,  a été  rendu public et aussitôt lourdement critiqué par l’association du personnel de la banque. Au moins trois autres «hauts responsables» de la banque dont la mission est de «vaincre la pauvreté» ont également reçu des primes, mais leurs noms n’ont pas encore été publiés.  Recruté en mars 2013, cet ancien directeur financier de la Société générale, est de fait un des numéros deux de l’institution multilatérale employant quelque 10.000 personnes. À ce titre, il perçoit déjà un salaire annuel de 379.000 dollars, net d’impôts. Bertrand Badré a été chargé par le patron de l’institution multilatérale, Jim Yong Kim, de réorganiser la banque et de trouver 400 millions de dollars d’économies d’ici trois ans sur un budget de 5 milliards de dollars. «À un moment d’insécurité sur l’emploi, de réduction des personnels et de cures d’austérité, nous exprimons notre perplexité face à l’aveuglement dont le président Kim et ses cadres dirigeants font preuve en distribuant des bonus», déplore dans un mémorandum l’association du personnel. Cette dernière a souvent dans le passé critiqué la direction de la Banque mondiale. Généralement, il s’agit de protester contre des réformes qui lui paraissent nuisibles à l’exercice de sa mission de financement du développement. En 2007, sa mobilisation avait contribué à pousser à la démission le président de l’époque, Paul Wolfowitz, auquel on reprochait d’avoir œuvré pour que sa maîtresse, employée de la banque, touche des émoluments élevés. Piquée au vif, la direction de la Banque mondiale défend ses choix. «La Banque mondiale doit attirer et savoir retenir des dirigeants de haut calibre. Nous étendons, à de rares occasions, des «primes de compétence exceptionnelle» à des postes très techniques ou cruciaux dans notre management» déclare le porte-parole de l’institution. Selon lui, Bertrand Badré qui a aussi été directeur financier du Crédit agricole, correspond tout à fait à ce profil, compte tenu de «sa profonde expérience dans quelques unes des plus grandes institutions financières d’Europe».

 

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