Lutte contre le terrorisme djihadiste : la démocratie mal armée
De toute évidence les démocraties sont mal armées pour lutter contre les nouvelles formes de terrorisme des djihadistes. L’environnement juridique, l organisation du renseignement et les forces de police ne paraissent pas adaptés pour faire face à cette barbarie. Comment en effet comprendre que près de 1000 français ait pu rejoindre la Syrie (le plus fort contingent d’Europe), Comment comprendre qu’ils puissent ensuite revenir souvent sans être inquiétés ? Comment enfin comprendre que nos sanctions soient auusi dérisoires, voire nulles ? Témoins ces deux jeunes filles de 16 et 17 ans simplement remises à leur familles. Autre exemple ces trois djihadistes rentrés tranquillement en France sans être inquiétés. Si on suite les procédures judicaires traditionnelles comment prouver que les djihadistes français ont commis des actes répréhensibles avec preuve à l’appui ? En fait les démocraties sont plombées par leur respect des libertés individuelles et tétanisée par la violence cette barbarie. Certes il y a des réponses militaires mais sur le territoire d’origine la stratégie parait bien mal adaptée pour lutter contre le terrorisme ; Il faudra sans doute attendre plusieurs attentats pour qu’on se libère de l’approche classique de la délinquance criminelle. En l’espèce, il s’agit d’une guerre, guerre contre un pays, guerre contre les Français et guerre contre tous ceux qui ne pensent pas comme l’Etat islamique. Il faut donc des moyens d’exception adaptés aux situations de guerre tant à l’extérieur de nos frontières qu’à extérieur. En premier lieu sans doute réorganiser complètement les renseignements en sollicitant de nouvelles filières, en mobilisant toues les sources ; En second lieu en renforçant considérablement l’arsenal de sanctions enfin en prenant des mesures radicales vis-à-vis des recruteurs y compris en prison.
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