« La BCE va attendre » (Noyer, Banque de France)
En dépit du relatif échec pour l’instant de la LTR( offre de crédit aux banques destinée aux entreprises) , Christian Noyer gouverneur de la Banque de France estime que la BCE va encore attendre pour envisager une politique plus accommodante et en particulier une rachat massifs d’actifs notamment de dettes obligataires ; l’offre de liquidités (destinées aux entreprises) auprès des banques par la BCE n’a pas rencontré pourtant le succès escompté pour deux raisons, la première c’est que les grandes entreprisse empruntent directement sur les marchés à de taux très compétitifs sans passer par les banques. La seconde c’est que les PME attendent pour investir une reprise de croissance qui se traduise dans les carnets de commandes car la défiance est générale. Pourtant d’après Noyer, il ne faut pas s’attendre à un changement de stratégie de la part de la BCE. Draghi avait pourtant entrouvert la porte d’une évolution dans ce sens mais l’Allemagne a vire refermé la perspective. »Non ». Le gouverneur de la Banque de France a été clair : la Banque centrale européenne (BCE) n’envisage pas, pour l’heure, de mettre en place un programme d’assouplissement quantitatif (QE). Christian Noyer a répondu aux questions de l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, alors que la première opération de financement ciblé à long terme (TLTRO) lancée la semaine dernière n’a pas rencontré le succès escompté auprès des banques. Face à ce résultat décevant, les marchés se prennent à penser que la BCE n’aura plus d’autres choix que de mettre en place un QE. Christian Noyer a toutefois douché ces espoirs en répondant : « Non. Des décisions ont été prises et nous verrons si les résultats anticipés se produisent ». »Le résultat définitif pourrait prendre 18 mois mais les résultats intermédiaires devraient apparaître plus tôt que ça », a-t-il ajouté. A la suite de ses décisions de politique monétaire de juin et de septembre, qui inauguraient les TLTRO ainsi qu’un programme de rachat de dette privée sous forme d’obligations sécurisées ou d’ABS (valeurs adossées à des actifs), la BCE surveillera les marchés et l’évolution du crédit pour voir si ses mesures fonctionnent.
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