Crise Immobilier : la faute aux banques
Pas vraiment une surprise mais une confirmation, les français estiment que les banques sont le premier facteur explicatif de la risque de l’immobilier. De fait le secteur immobilier à l’origine de la cirse bancaire de 2009 est appréhendé aujourd’hui par les banques avec la plus grande réserve ? En clair il faut t une solide solvabilité pour que les banques consentent à prêter. La donne a en effet changé, précédemment les banques prêtaient avec largesse car en cas de défaillance de l’emprunteur, elles vendaient le bien avec une très forte plus value, donc sans risque financier bien au contraire et cela jusqu’à la crise financière. Aujourd’hui les prix baissent, le raisonnement ne tient plus et certaines garanties de solvabilité des candidats emprunteurs sont aléatoires (exemple revenus salariaux appuyés sur CDD, des CDI dans des secteurs économiques et/ou entreprises fragiles etc.). Il fauta environ prés de 5000 euros de revenus pour un bien d’une valeur de 240 000 euros. Autant dire que la cible des futurs emprunteurs devient de plus en plus réduite pour les banques. Un sondage Ipsos pour le réseau immobilier Orpi publié ce vendredi 5 septembre révèle que les banques sont citées comme premier facteur de blocage du marché, à 49%, loin devant le gouvernement (15%), les agents immobiliers (15%), les acheteurs (14%) et les vendeurs (7%). Quelque 45% des sondés juge que les banques sont « les mieux positionnées pour débloquer le marché », là encore loin devant le gouvernement (34%) ou les vendeurs (9%). Des banques de plus en plus exigeantes, selon les Français Or pour 59% des Français, les banques se montrent au contraire « de plus en plus exigeantes et sélectives dans l’attribution de crédits », alors même que les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont tombés à 2,68% en moyenne au mois d’août, soit leur plus bas depuis quelque 70 ans. Pour débloquer le marché immobilier, 32% des sondés préconisent le retour à « plus de souplesse dans les conditions d’accès au crédit », devant une amélioration des aides aux ménages accédant à la propriété (26%) ex aequo avec une politique fiscale plus favorable (26%). Ce sondage a été réalisé par internet du 18 au 22 juillet, auprès d’un échantillon de 2.012 personnes, représentatif de la population française.
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