Croissance mondiale en repli (FMI)

Croissance mondiale en repli (FMI)

 

Pour la directrice générale du FMI, « la croissance économique est à la fois trop faible, fragile et inégale ». Elle redit son inquiétude sur la « valorisation très forte de certains actifs », même si elle précise : « Je ne parle pas de bulle ». Christine Lagarde demande une « attention accrue de la part des superviseurs et régulateurs » des marchés. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime qu’il n’y a « aucune austérité excessive » dans la zone euro dans la mesure où beaucoup a été fait pour consolider les finances publiques. « Cette année, la consolidation budgétaire dans la zone euro se limite à 0,3 % du PIB ». Elle ajoute : « Le rythme de réduction de déficit budgétaire nous paraît approprié dans chaque pays. » S’agissant de la Banque Centrale Européenne (BCE), elle salue la baisse de taux annoncée la semaine passée et « le fait qu’elle soit prête à recourir à des mesures non conventionnelles supplémentaires, si cela devenait nécessaire » en cas de faible inflation prolongée. « Nous alertons depuis des mois sur le risque d’une inflation excessivement basse », rappelle-t-elle. Christine Lagarde considère que l’euro n’est pas surévalué par rapport au dollar. La France doit garder le cap de la réduction des déficits et mettre en œuvre « réellement, rapidement et complètement » les réformes structurelles annoncées, a déclaré la directrice générale du FMI. « Il faut garder le cap de la réduction des dépenses publiques », déclare Christine Lagarde. Alors que le gouvernement français vient d’annoncer qu’il ne tiendrait pas son objectif de 21 milliards d’euros d’économies l’an prochain du fait de la faible inflation, elle estime que cette dernière « ne peut pas être utilisée comme un paravent pour reporter les efforts nécessaires ».  « La conjoncture ne doit pas non plus justifier de nouvelles hausses d’impôts », poursuit la directrice générale du FMI, qui juge encore que le chemin de la consolidation budgétaire en France « n’est pas redoutablement ardu. » « Si la réduction de la dépense publique est compensée en grande partie par des allégements fiscaux, comme la France l’envisage, l’effet sur la demande reste contenu. » Dans ce contexte, Christine Lagarde n’est pas inquiète d’un nouveau report de l’objectif d’un déficit public à 3 % du PIB prévu pour 2015 « si les réformes structurelles qui génèrent de la croissance sont réellement, rapidement et complètement mises en œuvre ». Christine Lagarde déclare que l’Allemagne dispose de marges de manœuvres budgétaires pour soutenir la reprise en Europe et qu’elle pourrait faire plus que les 0,2 % de PIB qu’elle entend consacrer ces quatre prochaines années pour l’entretien de ses infrastructures. Elle conseille à la première économie européenne de « consacrer 0,5 point de Produit intérieur brut supplémentaire par an pendant quatre ans » aux investissements dans les infrastructures de transport. La directrice générale du Fonds monétaire international souligne que dans les transports en Allemagne, « il y a un phénomène de dégradation des réseaux qui justifie parfaitement d’accroître les efforts ». Le projet de budget 2015 sera examiné à partir de mercredi à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag. Le gouvernement allemand « n’a aucune intention de procéder à des changements » en matière d’objectifs budgétaires, a réagi lors d’une conférence de presse régulière du gouvernement une porte-parole du ministère des Finances. Berlin veut ramener l’an prochain son budget fédéral à l’équilibre, pour la première fois depuis 1969.

 

 

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