« Hollande sait-il encore où est sa gauche» (Trierweiler)
Au- delà de sa vie intime avec Hollande Trierweilller évoque la personnalité finalement assez cynique, désinvolte et indifférent à ce que vivent les Français ‘ « il ne sait même pas faire des courses au supermarché », il ignore tout du prix de chose. Et elle pose la question fondamentale qui est vraiment Hollande ? « Hollande sait-il encore où est sa gauche» La journaliste laisse échapper dans cet ouvrage – intitulé Merci pour ce moment – quelques critiques davantage politiques. « Jusqu’à présent, j’ai évité toute parole politique, sur sa politique. Je suis tellement triste de la manière dont les affaires publiques ont dérivé… », écrit ainsi Valérie Trierweiler dans les dernières pages. Si elle assure être comme tous les électeurs de gauche, « avoir cru en lui (François Hollande) lorsqu’il a annoncé avec certitude qu’il inverserait la courbe du chômage », l’ex-première dame assure avoir déchanté au fil des mois. « Comme les choses sont allées vite. Aujourd’hui, il n’y a même plus de débat (…) La formule choc du discours du Bourget, ‘mon ennemie, c’est la finance’, est bien loin », regrette Valérie Trierweiler. « Comment les électeurs peuvent s’y retrouver? Deux ans après son élection, je sens François perdu, parfois même égaré », ajoute-t-elle. Pourtant, elle reconnaît que François Hollande a travaillé. De manière « acharnée, sept jours sur sept ». Avant de placer une autre critique, implicite : « Au moins, au début du quinquennat, François a tenu ses promesses de campagne. » Seule sujet de divergence avec son compagnon d’alors : le dossier Florange. Valérie Trierweiler écrit qu’elle était favorable à l’idée d’une nationalisation défendue par Arnaud Montebourg. Quelques pages plus loin, elle évoque le mariage pour tous, un sujet de bataille dont le Président « n’était pas convaincu au fond de lui ». « Je ne doute pas une seconde que le mariage pour tous sera la dernière grande réforme de gauche », poursuit alors Valérie Trierweiler, pour qui François Hollande n’ira « pas jusqu’au bout de son engagement » pour le droit de vote des étrangers. « Manque de conviction, trop d’obstacles, le cheval se cabrera », croit savoir la journaliste. »Le changement a eu lieu. Pas celui que nous attendions », poursuit Valérie Trierweiler, qui dit ne pas se reconnaître « dans ce que je vois et entends ». « Je ne compte plus les reniements » de l’exécutif, poursuit-elle. Avec une dernière interrogation : « Sait-il encore où est sa gauche? »
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