Hollande qui à 13 points dans le sondage Sofres du Figaro, à moins de 20 points dans le sondage CSA des Echos et Valls qui chute lourdement (-14 points dans le sondage Sofres, moins bien qu’Ayrault !) C’est bien la descente aux enfers pour un gouvernement qui n’a que quelques jours d’existence et qui ne passera pas l’hiver. Car les grands médias commencent à peine à poser la vraie question, bien timidement car les élites sont légitimistes ; La crise politique générale qui s’ajoute à la crise économique et sociale pourrait en effet aussi remettre en cause leur propre légitimité. Le choc est d’autant plus rude que les jugements négatifs augmentent. Et du jamais vu pour un président en exercice. François Hollande ne semble même plus pouvoir compter sur Manuel Valls pour le tirer vers le haut. « Aspiré par l’impopularité du président », selon Bernard Sananès, le président de CSA. Valls ne tire pas le président vers le haut, il s’écroule avec Hollande. Encore une fois les grands médias ont félicité Valls pour sa fermeté, son caractère mais pas les français qui eux attendent de vraies décisions, des actes, de résultats. Et Valls, pur produit du système politique français (il n’a pratiquement jamais travaillé ailleurs qu’en politique) n’a faiat preuve que d’une autoritarisme d’opérette. La preuve était déjà faite comme ministre de l’intérieur où à part des discours il n’a pas fait baissé la criminalité à Marseille, en Corse ou ailleurs en France. La stratégie des coups de mentons n’a séduit que les grands médias. Y compris avec le changement de gouvernement. Dans l’opinion, l’exécutif a donc raté sa rentrée. Non pas que la «clarification» vantée par l’exécutif après le limogeage d’Arnaud Montebourg et le du chef du gouvernement devant le Medef soient mal perçus par les Français : la cote de l’ancien ministre de l’Economie baisse de 5 points à gauche en un mois et une large majorité des Français juge que le gouvernement n’en fait pas assez pour les entreprises. Mais le pouvoir n’en tire pas profit. «La déclaration d’intention ne suffit pas et l’actualité politique n’impacte pas les Français. Ce qui structure l’opinion, c’est l’état du pays. L’exécutif est plombé par la situation économique», analyse Bernard Sananès, insistant aussi sur l’impact des feuilles d’impôts. Le président n’a pas davantage profité de ses efforts de « représidentialisation », sur fond des commémorations de l’été. La seule question qui se pose maintenant, quand vont-ils partir ? Ou faudra-i que la rue les chasse puisqu’ils ne prendront jamais le risque de solliciter lavis des Français par referendum.
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