Nouveau gouvernement Valls : jeu de chaises musicales et on recommence
Il ne faut pas s’attendre à des changements majeurs concernant les personnalités du gouvernement Valls 2. Il y aura au moins 3 partants, Filippetti, Hamon, Montebourg, peut-être Taubira et la venue de 2 ou 3 nouveaux avec un jeu de chaises musicales. En fait tout ça pour ça alors que l’objectif visait surtout à se séparer de Montebourg. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, ne retrouvera pas son portefeuille dans le prochain gouvernement. Pour cette dernière, l’intéressée elle-même l’a confirmé dans une lettre à François Hollande et Manuel Valls, où elle affirme qu’elle n’est « pas candidate à un nouveau poste ministériel ». Arnaud Montebourg a confirmé lui aussi lors d’une conférence de presse lundi après-midi à Bercy qu’il « croyait nécessaire de reprendre sa liberté ». Il a été suivi lundi soir par Benoît Hamon qui, sur France 2, a annoncé qu’il ne participerait « pas au nouveau gouvernement » de Manuel Valls. « J’ai décidé de partir, je m’en suis livré très librement » au président et au Premier ministre, a-t-il affirmé. « Il aurait été incohérent, alors que j’ai exprimé un désaccord, que je reste au gouvernement. », a-t-il ajouté. François Hollande et Manuel Valls pourraient promouvoir André Vallini, actuel secrétaire d’État chargé de la Réforme territoriale, au ministère de la Justice en remplacement de Christiane Taubira. Ségolène Royal hériterait d’un grand ministère de l’Éducation nationale et de la Culture. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, pourrait récupérer le portefeuille d’Arnaud Montebourg, ou cela pourrait être Louis Gallois, dont le nom est également cité. D’autres noms circulent comme celui de Robert Hue ! Ancien secrétaire général du Parti communiste, il est un proche de François Hollande, qu’il avait activement soutenu pendant la campagne présidentielle. Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a pour sa part été reçu lundi soir à Matignon par Manuel Valls. Selon nos informations, le leader des radicaux de gauche aurait deux exigences : le maintien de certains conseils généraux et un assouplissement de la règle du non-cumul des mandats. François Rebsamen a affirmé lundi soir « souhaiter » rester au ministère du Travail, un portefeuille qu’il détient depuis mars 2014. EELV, qui avait décidé en avril de ne pas participer au gouvernement, après le départ de Cécile Duflot, ne se sent pas « concerné » par ce remaniement. Pour eux, l’orientation politique ne change pas. Reste à savoir si les ministrables verts (Jean-Vincent Placé, François de Rugy, Denis Baupin ou Barbara Pompili) obéiront à la consigne.
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