Croissance : des prévisions toujours bidon
La France est coutumière du fait : faire des prévisions de croissance bidon pour justifier toutes les dépenses. C’et le cas depuis longtemps, c’est même la stratégie la plus utilisée par nos politiques. Pour équilibrer le budget avec des prévisions de croissance réaliste, il faudrait engager des réformes structurelle (ce que ne veulent pas faire ces responsables nationaux qui ne veulent pas se fâcher à avec certains électeurs). Du coup depuis trente ans d’une part les dépenses globales sont déjà excessives et par ailleurs les recettes sont bidonnées par des fausses prévisions. Exemple pour cette année quand L’Insee a estimé, jeudi 14 août, que la croissance française avait été nulle au deuxième trimestre, mettant un terme aux espoirs gouvernementaux de la voir atteindre 1% sur l’année. Comme depuis trois ans, les prévisions ne se sont donc pas vérifiées. Le semestre écoulé, marqué par une croissance économique nulle en France, devrait sonner le glas des prévisions annuelles du gouvernement. Ce dernier tablait en effet officiellement sur une hausse de 1% du PIB en 2014, mais Michel Sapin, le ministre des Finances, se montre désormais sceptique et évoque le chiffre de 0,5%. Depuis le début du quinquennat, comme durant le mandat précédent, les calculs gouvernementaux se sont rarement révélés justes. Le point sur trois ans de prévisions erronées. Lors de l’élaboration de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012, le gouvernement Fillon s’était montré résolument optimiste, avec une prévision de croissance de 2,5% pour 2012. Deux ans plus tard, au moment de préparer le Budget 2012, l’exécutif ne table pus que sur une augmentation du PIB de l’ordre de 1,75%. Une estimation remise en cause par Nicolas Sarkozy lui-même en novembre, qui annonce lors d’une intervention télévisée que la croissance ne devrait pas dépasser 1%. L’ancien président français se cramponnera à ce chiffre lors de la campagne présidentielle, alors que de son côté, François Hollande évoque une croissance de 0,5%. Peu de temps après son élection, la prévision de croissance sera ramenée à 0,3% lors d’une loi de finances rectificative. Et au final, l’Insee dévoile le chiffre officiel pour l’année 2012 : 0% et le début des ennuis pour le nouvel exécutif.
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