Foot pro business: des chiffres accablants

Foot business: des chiffres accablants

Le foot est un sport de passionnés, comme d’autre et c’est bien. (C’est encore mieux d’en faire auusi ! ). Mais le foot pro se distingue parmi toutes les autres disciplines par l’ampleur de ces excès financiers (qui par parenthèse mettent la plupart des clubs en difficultés financières  sauf apport d’un sponsor très fortuné). Une différence de taille par rapport par exemple à l’ athlétisme ou les sportifs évoluent la plupart sans être rémunérés et devant des tribunes vides (sauf lors des grands meetings internationaux). On répliquera que pour le foot le phénomène est international mais il n’en est pas moins condamnable pour autant car la plupart des clubs sont dans des situations financières très précaires (et les prix des places excessifs). Exemple en France :

> 480 millions d’euros: le plus gros budget de Ligue 1. Il s’agit sans grande surprise du Paris Saint-Germain, qui reste loin devant Monaco et ses 170 millions d’euros. Le SC Bastia pointe quant à lui à la dernière place avec un budget de 22 millions d’euros.

> 65 millions d’euros: le budget de Lille, cinquième budget de L1, et à peu près équivalent à celui de Wigan Athletic, en Angleterre. Sauf que ce dernier repésente le plus petit budget de Premier League.

> 2.700 euros: le prix de l’abonnement le plus cher au Parc des Princes, le premier prix étant de 430 euros. A titre de comparaison, les abonnements à Monaco varient de 240 à 1.170 euros, quand l’Olympique de Marseille en propose de 190 à 990 euros (hors virages). A Caen ou à Lorient, l’abonnement le moins cher est disponible pour 99 euros.

> 7,4 millions d’euros: le loyer du stade Vélodrome de Marseille que percevra finalement la municipalité, à l’issue d’un véritable bras de fer qui avait conduit le club à envisager de jouer à Montpellier. Avant la rénovation du stade, l’OM s’acquittait d’un loyer de 1,5 million d’euros.

> 18 millions d’euros: le salaire brut de Zlatan Ibrahimovic, qui reste évidemment le joueur le mieux payé de Ligue 1. Suivent le parisien Thiago Silva (15 millions) et le monégasque Radamel Falcao (14 millions). Blaise Matuidi et Edinson Cavani, tous deux joueurs du PSG, complètent le top 5 avec respectivement 12 et 10 millions d’euros brut annuels.

> 45.000 euros:le salaire moyen brut d’un joueur de Ligue 1. Sachant que certains font largement grimper la moyenne (voir ci-dessus).

> 4 millions d’euros: la somme que doit verser Hafiz Mammadov, le propriétaire du RC Lens, afin que son club soit autorisé à recruter. Du côté du Pas-de-Calais, on attend désespérément le virement de l’homme d’affaires.

> 50 millions d’euros: le plus gros achat de l’été. Il est à mettre à l’actif du Paris Saint-Germain, qui a recruté le Brésilien David Luiz. Jusqu’à présent, aucun autre transfert n’a dépassé les 10 millions d’euros. Mais Monaco, qui a récupéré environ 80 millions de la vente de James Rodriguez au Real Madrid, pourrait changer la donne.

> 607 millions d’euros: le montant des droits TV que centralise la Ligue de football professionnel avant d’en redistribuer une grande partie aux clubs. A partir de 2016, ce seront 748,5 millions d’euros annuels que verseront les diffuseurs à la Ligue.

> 3 millions d’euros: la somme qu’a dépensé l’Olympique lyonnais lors du marché des transferts, en s’attachant les services de Christophe Jallet et de Lindsay Rose. L’OL a entamé depuis plusieurs années un régime strict afin de financer son nouveau stade, ce qui impose de réduire sa masse salariale. Plusieurs joueurs sont ainsi partis en fin de contrat cet été.

 

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