Embargo russe agroalimentaire : une spirale de sanctions inquiétantes

Embargo russe agroalimentaire : une spirale de sanctions inquiétantes

 

La spirale des sanctions pourrait nuire à l’ensemble de l’économie mondiale et en particulier à l’agroalimentaire européen. Des premières sanctions avaient été prises par les pays occidentaux après le soutien de Poutine aux pro-russes d’Ukraine, Poutine avait alors répliqué en particulier sur le gaz destiné à l’Ukraine. Après le tir sur l’avion de civil malaisien, de nouvelles mesures ont été décidées à l’encontre de la Russie qui maintenant réplique en interdisant l’entrée des produits agroalimentaire, notamment de l’Europe et des Etats-Unis. Du coup l’Europe pourrait encore répliquer ; mais au total l’économie Russe va payer cher,   sans doute un lent glissement vers a recession. Des conséquences moindre pour le camp occidental mais sensible en Europe où la reprise est déjà très fragile. Avec des conséquences non négligeables en France ou les filières fruits, légumes et élevage était déjà dans une  situation précaire au regard de la concurrence internationale.   Vladimir Poutine avait prévenu : la Russie est prête à riposter. L’Union européenne et les États-Unis ont alourdi leurs sanctions contre Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne. En retour, la Russie vient d’annoncer l’interdiction de la plupart des produits alimentaires en provenance d’Europe et des États-Unis. Moscou est l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Europe et absorbe 10% de ses exportations agricoles et agro-alimentaires. La France exporte chaque année entre 700 millions et un milliard d’euros de produits, en majorité des boissons avec ou sans alcool qui n’ont pas l’air concernées par les interdictions. Mais elle exporte aussi de la viande, transformée ou non, des produits laitiers, des fruits et des légumes, à chaque fois pour plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Les producteurs ne sont donc pas contents, et redoutent un autre effet : celui de la saturation du marché. Par exemple ni la France, ni les autres pays européens comme la Belgique et la Pologne, ne pourront plus exporter de pommes vers la Russie. Le marché risque d’être déstabilisé, avec un impact négatif sur les prix. Le représentant des producteurs de fruits français, Luc Barbier, s’inquiète également du risque, « pour les Européens, de se voir confisquer des parts de marché au profit de l’Asie ou de l’Amérique Latine, qu’il sera ensuite très difficile de reconquérir ». Le Premier ministre russe a tout de même prévenu que les interdictions pourraient être levées d’ici un an, à condition que « nos partenaires fassent preuve d’une approche plus constructive », a-t-il déclaré. L’Union Européenne pourrait aussi riposter avec d’autres sanctions.

 

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