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Archive mensuelle de juillet 2014

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Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

 

Finalement l’austérité n’aura servi à rien puisque les déficits repartent en zone euro ; pire cette austérité à tué la croissance (et l’emploi). Une double erreur de diagnostic et de stratégie pour les technocrates de Bruxelles qui ont imposé le contraire de ce qu’ont fait d’autres zones économiques comme la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou le Japon (lui pas encore sorti d’affaires mais qui relance par  une politique monétaire très accommandante).  A cela s’ajoute l’erreur de la BCE et de sa stratégie mollement accommodante.  La crise de la dette avait semblé disparaître des écrans radars avec deux trimestres consécutifs de baisse du niveau de la dette publique en Europe. Mauvaise nouvelle, officialisée ce 22 juillet par l’office européen des statistiques Eurostat, elle est repartie à la hausse, début 2014, pour atteindre 93,9% du PIB au premier trimestre, contre 92,7% fin 2013. En valeur absolue, la dette publique cumulée des Etats-membres de la zone euro a atteint 9.055,5 milliards d’euros au premier trimestre 2014, selon Eurostat. Alors qu’entre juillet et décembre 2013, elle avait baissé pour la première depuis fin 2007 et le début de la crise financière. La dette de la France s’est également alourdie. Elle correspond à 96,6% de son PIB contre 94,7% au trimestre précédent. Elle se rapproche en valeur absolue des 2.000 milliards d’euros. Début 2014, elle a atteint précisément 1.985 milliards contre 1.940 milliards fin 2013.   La Grèce conserve la dette la plus lourde de la zone (174,1% du PIB), suivie par l’Italie (135,6%) et le Portugal (132,9%). A l’autre bout du spectre, l’Estonie affiche une dette de 10% et le Luxembourg de 22,8%. Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres, une baisse, tandis que celle de l’Estonie est resté inchangée. Les plus fortes hausses sont intervenues en Slovénie (+7 points), en Hongrie (+5 points) ainsi qu’en Belgique et au Portugal (+3,9 chacun). Les baisses les plus marquées ont, quant à elles, été observées en Pologne (-7,6 points), en Allemagne (-1,1 points) et en Grèce (-1points).

Epargne : Livret A, ça baisse encore

Epargne : Livret A, ça baisse encore

La collecte du livret A plonge encore, deux raisons à cela d’abord évidemment la crise qui contraint les ménages à puiser dais le bas de laine. Ensuite la perte d’attractivité du livret A qui ne rapporte plus rien (à peine l’inflation réelle). Le gouvernement et le Gouverneur de la banque de France  ont fait une grave erreur en diminuant encore le taux de rémunération ;  la baisse de la collecte va peser sur l’économie (les fonds servent notamment au financement des collectivités locales lesquelles vont réduire leur train de vie). Pour le deuxième mois consécutif, la collecte du Livret A est négative, selon les chiffres de la Caisse des Dépôts publiés ce mardi 22 juillet. Les retraits ont été supérieurs aux dépôts en juin, à hauteur de 130 millions d’euros. Le Livret A ne séduit plus. En juin, les retraits ont été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 130 millions d’euros, selon les chiffres de la Caisse des Dépôts publiés ce mardi 22 juillet. Il s’agit du deuxième mois consécutif de collecte négative. En mai, elle était en retrait de 90 millions d’euros. Et cela ne devrait pas s’améliorer. En effet, le 10 juillet, le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé que le taux de ce placement allait baisser le 1er août en raison de la faiblesse de l’inflation. Il passera de 1,25% actuellement à 1%.  Sur les six premiers mois de 2014, la collecte nette sur ce produit d’épargne, atteint 2,28 milliards d’euros, un niveau nettement inférieur à celui enregistré un an auparavant (15,15 milliards d’euros) mais qui s’expliquait notamment par un relèvement du plafond intervenu début 2013.  Sur le Livret de développement durable (LDD), le montant des dépôts a dépassé de 60 millions d’euros celui des sommes retirées en juin. Au total, 371 milliards d’euros étaient déposés à la fin du premier semestre sur ces deux produits.

Sanctions molles contre la Russie

Sanctions molles contre la Russie

 

Finalemenet c’es très mollement que l’Europe a pris des sanctions contre la Russie. Une attitude très critiquée par les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Washington s’insurge à mots couverts, ce 22 juillet, du consensus finalement trouvé en Europe. La livraison de navires de guerre français à Moscou est « totalement inappropriée », a déclaré le département d’Etat. Un peu plus tôt, les ministres des Affaires étrangères des Etats-membres, réunis mardi 22 juillet à Bruxelles pour se mettre d’accord sur de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de la Russie si elle ne coopérait pas pleinement à l’enquête sur le crash du Boeing MH17, ont trouvé une position commune. L’Union européenne publiera jeudi une nouvelle liste de personnalités et d’entités russes sanctionnées, a indiqué Catherine Ashton, la responsable de la diplomatie européenne. Mais surtout, les pays se sont entendus sur l’exportation d’armements vers la Russie, avec une décision qui fait les affaires de la France: les éventuelles nouvelles sanctions ne portent que sur les futurs contrats, sans rétroactivité, a dit le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier.  L’Hexagone doit envoyer deux porte-hélicoptères Mistral à Moscou, des contrats noués bien avant la crise en Ukraine et le crash du Boeing MH17, qui a fait 298 morts. Pointée du doigt, notamment par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la France a tenu face aux critiques. Dans la soirée de lundi, François Hollande a indiqué que l’Hexagone livrerait en octobre un premier Mistral à la Russie. En revanche, il a conditionné la livraison du second bâtiment de projection et de commandement à l’ »attitude » de Moscou dans le dossier ukrainien.

Le vol MH17 : une erreur !

Le vol MH17 : une erreur !

Le  tir contre le vol MH 17 serait une erreur de la part des pro-russe d’Ukraine qui pensaient avoir visé un avion de ravitaillement ukrainien. Reste la question centrale ; comment les rebelles ukrainien ont-ils pu disposer de ce missile et assistés par qui ? Les Etats-Unis pensent que « l’explication la plus plausible » pour la destruction de l’avion était un tir de missile SA-11 de fabrication russe par des séparatistes après méprise sur le type d’avion qu’ils visaient. « Cinq jours après (le crash), il semble vraiment que ce soit une erreur », a déclaré un des responsables aux journalistes. Cette hypothèse, expliquent les responsables du renseignement américain, est confortée par les preuves publiées sur les réseaux sociaux et par les conversations interceptées entre séparatistes pro-russes, dont les empreintes vocales ont été vérifiées par les agences américaines de renseignement. Ceux qui parlaient se sont d’abord vanté d’avoir abattu un avion de transport pour reconnaître par la suite qu’ils pourraient avoir fait une erreur, soulignent les responsables. Le gouvernement américain a dit être convaincu que l’avion avait été abattu jeudi dernier par un missile sol-air SA-11 tiré à partir du territoire ukrainien contrôlé par les séparatistes pro-russes. Des responsables américains avaient dit auparavant que les données satellites montraient un panache de fumée dans le sillage du missile qui avait permis aux analystes de situer la position de l’aire de lancement près de la frontière entre la Russie et l’Ukraine. Ils ont également dit que des capteurs infrarouges avaient détecté l’explosion de l’appareil.

 

Le  tir contre le vol MH 17 serait une erreur de la part des pro-russe d’Ukraine qui pensaient avoir visé un avion de ravitaillement ukrainien. Reste la question centrale ; comment les rebelles ukrainien ont-ils pu disposer de ce missile et assistés par qui ? Les Etats-Unis pensent que « l’explication la plus plausible » pour la destruction de l’avion était un tir de missile SA-11 de fabrication russe par des séparatistes après méprise sur le type d’avion qu’ils visaient. « Cinq jours après (le crash), il semble vraiment que ce soit une erreur », a déclaré un des responsables aux journalistes. Cette hypothèse, expliquent les responsables du renseignement américain, est confortée par les preuves publiées sur les réseaux sociaux et par les conversations interceptées entre séparatistes pro-russes, dont les empreintes vocales ont été vérifiées par les agences américaines de renseignement. Ceux qui parlaient se sont d’abord vanté d’avoir abattu un avion de transport pour reconnaître par la suite qu’ils pourraient avoir fait une erreur, soulignent les responsables. Le gouvernement américain a dit être convaincu que l’avion avait été abattu jeudi dernier par un missile sol-air SA-11 tiré à partir du territoire ukrainien contrôlé par les séparatistes pro-russes. Des responsables américains avaient dit auparavant que les données satellites montraient un panache de fumée dans le sillage du missile qui avait permis aux analystes de situer la position de l’aire de lancement près de la frontière entre la Russie et l’Ukraine. Ils ont également dit que des capteurs infrarouges avaient détecté l’explosion de l’appareil.

 

Réforme ferroviaire adoptée par le parlement, pour rien ?

Réforme ferroviaire adoptée par le parlement,  pour rien ?

Une réforme, une de plus, concernant le ferroviaire dont certains éléments sont positifs mais qui ne règle pas a question de fond  de l’endettement (la dernière reforme de 1991 créant RTFF –gestionnaire des infras- n’avait rien changé non plus de ce point de vue). Finalement une réforme qui ne va pas satisfaire Bruxelles (pas de séparation nette entre exploitation et infrastructures) et qui reste purement formelle quant à la question centrale de l’ endettement qui hypothèque les investissements  à venir (type TGV par exemple) mais auusi l’entretien même du réseau.  Le Parlement français a donc adopté définitivement dans la nuit de mardi à mercredi la réforme du système ferroviaire français qui prévoit de réunir la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), séparés en 1997, au sein d’un groupe unique appelé SNCF. Le projet de loi, qui a provoqué une grève de 10 jours déclenchée par la CGT et Sud-Rail, prévoit la création de trois établissements publics à caractère industriel (EPIC). L’un, dit de tête, nommé « SNCF », chapeautera les deux autres, « SNCF Réseau », le gestionnaire des infrastructures, et « SNCF Mobilités » qui exploitera les trains. Le texte a été voté par les groupes socialiste, écologiste et des radicaux de gauche. Le Front de gauche a voté contre. L’opposition s’est divisée, l’UDI (centriste) a voté pour et l’UMP contre, sauf quelques élus qui se sont abstenus ou ont voté pour. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a estimé à plus de 160 millions d’euros le coût de la grève. Plusieurs amendements ont été adoptés pour tenter d’apaiser les grévistes, comme celui des écologistes qui souligne « le caractère indissociable et solidaire » des trois entités.  Un comité central d’entreprise sera créé au niveau du groupe, comme le demandaient les syndicats, qui sera « l’employeur des agents et des salariés des trois EPIC » et sera le niveau de référence des négociations salariales.  Un autre amendement PS a été retenu qui instaure un principe de responsabilité de l’Etat et des collectivités territoriales dans le choix des investissements afin de mieux maîtriser l’évolution de l’endettement de 44 milliards d’euros de SNCF Réseau.  En outre, le nouveau texte prévoit la négociation d’une convention collective de branche du secteur ferroviaire ainsi que la fixation de règles relatives à la durée du travail communes aux entreprises du secteur ferroviaire.

 

Fast-food : la crise aussi

Fast-food : la crise aussi

 

Il n’ya pas que la restauration classique qui souffre de la crise même les fast-foods sont touchés.  Ainsi McDonald’s a fait état mardi d’un bénéfice moindre que prévu au deuxième trimestre, le groupe de restauration rapide étant toujours à la peine aux Etats-Unis tandis que ses ventes ont reculé pour la première fois en Europe. Le groupe américain a également dit s’attendre à une baisse de ses ventes mondiales à restaurants comparables en juillet. Le titre recule de 1,26% vers 15h20 GMT sur le New York Stock Exchange. Le bénéfice net de McDonald’s a reculé de près de 1% au deuxième trimestre, à 1,39 milliard de dollars (1,03 milliard d’euros) ou 1,40 dollar par action, contre 1,40 milliard (1,38 dollar/action) un an plus tôt. Ses ventes mondiales ont augmenté de 1% à 7,18 milliards de dollars tandis que les ventes à restaurants comparables sont ressorties stables, a fait savoir le groupe. Aux Etats-Unis, qui génèrent environ 30% du chiffre d’affaires total de McDonald’s, les ventes des restaurants ouverts depuis plus d’un an ont reculé de 1,5%, en baisse pour le troisième trimestre d’affilée.  La fréquentation des « fast-foods » du groupe demeure en berne dans un contexte de concurrence féroce avec notamment Wendy’s, Burger King et Chick-fil-A. Les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,3% des ventes à restaurants comparables aux Etats-Unis, selon le cabinet Consensus Metrix.

 

 

Il n’ya pas que la restauration classique qui souffre de la crise même les fast-foods sont touchés.  Ainsi McDonald’s a fait état mardi d’un bénéfice moindre que prévu au deuxième trimestre, le groupe de restauration rapide étant toujours à la peine aux Etats-Unis tandis que ses ventes ont reculé pour la première fois en Europe. Le groupe américain a également dit s’attendre à une baisse de ses ventes mondiales à restaurants comparables en juillet. Le titre recule de 1,26% vers 15h20 GMT sur le New York Stock Exchange. Le bénéfice net de McDonald’s a reculé de près de 1% au deuxième trimestre, à 1,39 milliard de dollars (1,03 milliard d’euros) ou 1,40 dollar par action, contre 1,40 milliard (1,38 dollar/action) un an plus tôt. Ses ventes mondiales ont augmenté de 1% à 7,18 milliards de dollars tandis que les ventes à restaurants comparables sont ressorties stables, a fait savoir le groupe. Aux Etats-Unis, qui génèrent environ 30% du chiffre d’affaires total de McDonald’s, les ventes des restaurants ouverts depuis plus d’un an ont reculé de 1,5%, en baisse pour le troisième trimestre d’affilée.  La fréquentation des « fast-foods » du groupe demeure en berne dans un contexte de concurrence féroce avec notamment Wendy’s, Burger King et Chick-fil-A. Les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,3% des ventes à restaurants comparables aux Etats-Unis, selon le cabinet Consensus Metrix.

 

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Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

 

Signe  de temps de crise la pub se tasse y compris chez Publicis numéro 3 mondial.  Publicis a prévenu mardi qu’il lui serait « très difficile » d’atteindre sa prévision de croissance du chiffre d’affaires pour 2014 après un coup de frein brutal au deuxième trimestre, conséquence notamment de la crise et du projet de fusion avorté avec Omnicom qui a accaparé ses équipes pendant plusieurs mois.  Sur la période d’avril à juin, le troisième groupe publicitaire mondial a enregistré des revenus de 1,76 milliard d’euros, en croissance organique de 0,5% contre une hausse de 3,3% au premier trimestre. Le marché tablait en moyenne sur un chiffre d’affaires de 1,875 milliard, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. « Nous pensions qu’il y aurait une petite baisse. Le ralentissement a été plus marqué », a déclaré à des journalistes le président du directoire, Maurice Lévy, qui a évoqué l’impact des changes, le retournement de l’activité en Europe mais aussi le temps perdu par ses équipes sur le projet de mariage avorté. « En ce qui concerne l’état-major (…), nous avons énormément travaillé et ceci a été au détriment de ce que nous pouvions faire par ailleurs ». Contraint désormais au cavalier seul, Publicis prépare pour la mi-septembre une révision de son plan stratégique à horizon 2018 afin d’accélérer sa transition vers le numérique, a-t-il dit.

 

Simplification : une toute petite étape

Simplification : une toute petite étape

C’est vraiment une petite étape de simplification, il faudrait diviser par 10 les procédures mais cela impliquerait que le parlement cesse de légiférer sur tout et sur rien. Surtout remettre à plat la cathédrale  administrative  qui caractérise la France ( environ 10 000 lois, 40 000 décrets, davantage de circulaires et d’arrêtés !) . Pour résumer une petite étape de simplification sorte de petit état à la Prévert.  Depuis plus de deux ans, le long et sinueux chantier de la simplification administrative se poursuit. En 2012, le pacte de compétitivité définissait sept chantiers prioritaires. Puis, en mars 2013, François Hollande lançait son «choc de simplification». En avril dernier, le Conseil de la simplification - coprésidé à l’époque par le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal et le député Thierry Mandon, entre temps devenu secrétaire d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification - avait proposé cinquante mesures pour faciliter la vie des affaires. «Des dispositions de bon sens, qui ne sont ni de droite ni de gauche, mais qui vont faire gagner du temps et économiser de l’argent aux entreprises», plaidaient-ils alors. Ce mardi, les députés vont discuter le projet de loi d’habilitation (une loi qui fixe le champ et la durée pendant laquelle le gouvernement peut prendre des ordonnances pour qu’elles soient constitutionnelles) retranscrivant quinze de ces cinquante propositions. Il s’agit de «participer à la libération de l’énergie de notre pays», souligne-t-on au ministère de Thierry Mandon. Quelques mesures phares figurent dans ce texte: le titre emploi service entreprises (qui fonctionne comme le Cesu des particuliers) serait étendu à toutes les sociétés de moins de vingt salariés. Cela doit permettre de diminuer pour les TPE un coût «caché» du travail en facilitant la déclaration et le paiement des cotisations. Le texte prévoit également d’harmoniser les diverses définitions de la notion de «jour» - il en existe aujourd’hui de nombreuses, tels le jour ouvré, ouvrable, calendaire, franc… - pour accroître la lisibilité du Code du travail. L’extension du rescrit (déjà bien développé dans le domaine fiscal) doit être étendue au domaine social. C’est un «instrument de nature à accroître la sécurité juridique des projets» des entreprises, souligne le projet de loi. Celui-ci prévoit aussi d’autoriser le gouvernement à supprimer ou simplifier les régimes d’autorisation préalable, ce qui freine parfois la création ou le développement de certaines activités. Si les arbitrages ne sont pas encore rendus, cela pourrait s’appliquer, par exemple, à la délivrance de la carte de commerçant ambulant, de courtier en vins, de guide conférencier, ou encore à l’immatriculation des opérateurs de voyages… Le projet de loi prévoit aussi de réduire le nombre minimal d’actionnaires dans les sociétés anonymes non cotées ou encore de supprimer l’obligation de déclaration des congés d’été des boulangers, «dont l’origine historique remonte aux temps de la Révolution française»… La démarche globale, «qui répond aux attentes des PME, mérite d’être saluée», souligne la CGPME. Laquelle précise quand même qu’il faut «cesser de légiférer sur tous les sujets internes à l’entreprise et de mettre fin à cette instabilité juridique et fiscale qui rend aléatoire l’investissement et la création d’emplois». Le Medef se félicite aussi, mais assure que «beaucoup reste à faire pour redonner les marges de manœuvre indispensables à nos entreprises» et attend «de nouvelles mesures au cours de l’année 2014».

Hollande : « c’est Gattaz qui a promis 1 million d’emplois », Na !

 

Hollande : « c’est Gattaz qui a promis 1 million d’emplois », Na !

 

 

Curieuse diatribe entre Hollande et Gattaz. Gattaz le patron du Medef qui avait déclaré que la situation de la France était catastrophique et qu’il ne voyait aucune reprise ; Pour toute réponse Hollande lui oppose le fait que Gattaz avait promis 1 million d’emplois en échange de baisse de charges. Ce à quoi Gattaz pourrait lui rétorquer que c’est bien Hollande qui,  lui, avait, promis l’inversion du chômage. Bref une réponse de potache comme les aime Hollande pour qui la plaisanterie de mauvais goût fait office de dialectique.  Gattaz a en effet raison, la reprise n’est pas là en France (en dessous bien sûr de la moyenne mondiale mais en dessous de la moyenne européenne), surtout l’absence de confiance tue l’investissement donc l’avenir de l’activité. Le pacte de responsabilité trop complexe, trop lent, trop faiblard n’a plus l’effet escompté sur la confiance tant des entreprises que des ménages.  . Le président s’en est donc pris sans détour au président du Medef, Pierre Gattaz, à l’occasion d’un dîner avec l’association de la presse présidentielle, lundi soir à Paris. Le matin même dans Le Figaro, le patron des patrons avait jugé que la situation économique de la France était «catastrophique», qu’il n’y avait plus d’investissements et plus d’embauches, alors que le chef de l’État n’a de cesse d’assurer au contraire que la reprise est là, même si elle reste timide.  «Ce n’est pas la première fois qu’il fait ce type de déclaration, a lancé le président. À chaque fois, je lui ai dit: «qu’est ce que vous cherchez? Si vous l’avez signé (le pacte de responsabilité, NDLR), c’est parce que vous pensiez qu’il allait dans la bonne direction. Si vous dites que c’est sans effet sur la France, comment voulez-vous donner confiance aux entreprises et aux Français, comment voulez-vous que les entreprises investissent?» À un moment, il faut que le patronat pense à ses propres intérêts et qu’il y ait une confiance». « Ce n’est quand même pas moi qui ai porté un badge un million d’emplois ! »  François Hollande a dénoncé un «problème de langage»: «Ce langage-là doit changer, a-t-il martelé. Il y a un problème d’expression qui peut avoir des conséquences économiques.» Avant d’ajouter, agacé: «Il est très important sur le plan économique qu’il puisse y avoir, au moins, la prise en considération de ce qu’il s’est fait», comme la baisse des charges en faveur des entreprises. «Ce n’est quand même pas moi qui ai porté un badge «un million d’emplois»!», a-t-il ironisé.

 

Hollande, comme un ado, accro aux textos

Hollande, comme un ado, accro aux textos

 

Cela en dit long sur la personnalité de Hollande, le président qui s’amuse et ne prend vraiment rien au sérieux sinon son avenir politique. Il passe son temps à écrire des textos pour tout et pour rien. Texto dont il faut rappeler qu’il n’est pas le mode de communication le plus sûr et le plus discret (surtout pour un président). Le Président entretient donc une communication SMS compulsive avec certains ministres, journalistes et proches, au point de troubler parfois le travail de ses collaborateurs, rapporte « Libération ». François Hollande carbure aux textos. C’est Libération qui le révèle dans son édition du lundi 21 juillet. Le quotidien explique dans une longue enquête que le Président entretient une communication active par SMS avec ministres, journalistes et proches, au point de bousculer parfois le protocole. Le chef de l’État ne lâche jamais son portable. Même pendant les conseils des ministres.  À l’époque où il n’avait pas encore interdit les téléphones aux membres du gouvernement pendant la réunion, il « textotait » gaiement avec certains d’entre eux. Particulièrement avec Cécile Duflot, « avec qui il a entretenu une intense communication textuelle », écrit Libération.  En avril dernier, quand Manuel Valls a fait son discours de politique générale à l’Assemblée, quelques ministres assis au premier rang ont reçu un petit message signé François Hollande : Cette manie ancienne chez le président peut en amuser certains, mais a aussi le don d’agacer. Car ses SMS échappent parfois au circuit protocolaire.  « Ça peut lui arriver de trancher une décision par SMS avec un ministre sans en avoir informé le collaborateur qui travaille sur le dossier », regrette l’un de ses conseillers. Dernièrement, c’est par texto que François Hollande a organisé une interview avec une journaliste du Journal du Dimanche, sans mettre son conseiller en communication dans la boucle. Cette addiction aux SMS a été jugée tellement problématique qu’une réunion sur le sujet a été organisée courant 2013 à l’Élysée. Mais François Hollande n’a pas abandonné son habitude, et ses collaborateurs se sont fait une raison.

 

 

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

 

Difficile de comprendre la position du gouvernement qui un jour autorise une manifestation pro-Gaza un autre jour l’interdit ; En fait Hollande marche sur des œufs. D’abord il s’est un peu trop exposé en affichant son soutien à Israël, du coup il veut rectifier le tir en affirmant qu’il veut mettre fin aux souffrances des palestiniens de Gaza. Comme souvent Hollande n’a pas de position claire. Les risques de dérapages sont sérieux avec le cocktail explosif d’islamistes radicaux, de gauchistes  et de voyous des banlieues présents lors de ses manifestations. Quoi qu’elles en disent les organisations, sont incapables d’encadrer des manifestations auusi dangereuses. Il y a donc à parier que ce sera la police qui fera le ménage après la dislocation des défiles avec les débordements habituels. D’abord, mercredi, les associations de défense des droits de l’Homme devraient de nouveau se rassembler : un cortège partira à 18h30 de la place de la République, à Paris, pour se diriger vers l’Opéra Garnier. Ce rendez-vous, qui se revendique pacifiste, s’était déjà tenu dans le calme aux Invalides la semaine dernière. La préfecture de police de Paris a décidé de l’autoriser. Mais le tracé a été modifié : au lieu d’emprunter l’axe entre la place de la République et la place de l’Opéra (centre de Paris), les manifestants marcheront entre la place Denfert-Rochereau (au sud) et les Invalides. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué cet apparent revirement lundi au JT de France 2 :  »Lorsque les manifestations présentent un risque de trouble à l’ordre public, elles seront interdites. Lorsqu’il y a la possibilité de négocier avec les organisateurs un trajet et des conditions de déroulement qui garantissent l’intervention des forces de l’ordre dans de bonnes conditions, elles seront autorisées. » Concernant le nouvel appel à manifester diffusé lundi par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la préfecture de police de Paris devrait toutefois agir en amont. Le NPA associé à des collectifs pro-palestiniens est à l’origine du défilé qui s’est déroulé samedi, dans le quartier de Barbès. Malgré une interdiction prononcée par les autorités, les manifestants s’étaient tout de même rendus au lieu de rendez-vous, provoquant des affrontements musclés avec les forces de l’ordre. Le NPA veut donc réitérer l’expérience samedi prochain, mais cette fois, place de la République, au cœur de la capitale. Selon Youssef Boussoumah, l’un des porte-parole des manifestants, la déclaration devait être déposée auprès de la préfecture de police avant la fin de la journée. « Le cas de figure est le même : on ira manifester » même si le rassemblement est interdit, a assuré au Parisien Alain Pojolat, membre du NPA et lui aussi porte-parole. Le même jour, à deux kilomètres de la place de la République, Dieudonné a aussi donné rendez-vous pour une « conférence sur la Palestine » à son théâtre parisien de la Main d’Or. En Province, certains organisateurs des manifestations qui ont eu lieu pendant le week-end ont d’ores et déjà annoncé des nouveaux rassemblements. Comme à Lille, où les manifestants demandent la suspension du jumelage de la ville avec Safed, une commune située tout au nord d’Israël. Nice, Marseille, Lyon et Montpellier pourraient également être concernées.

 

Vente de Mistral à la Russie : Hollande va couper la poire en deux ?

Vente de Mistral à la Russie : Hollande va couper la poire en deux ?

Très critiquée cette vente de porte hélicoptères à la Russie gène Hollande qui comme à son habitude cherche une synthèse impossible ; Du coup il pourrait livrer le premier Mistral et ne pas livrer le second (ou en différer la livraison en espérant que le conflit en Ukraine se sera apaisé). Le sujet était déjà brûlant, il l’est encore plus depuis le crash du Boeing de la Malaysia Airlines jeudi dernier, et le rôle supposé joué par Moscou dans l’armement des séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Coup sur coup, Londres et Washington sont revenues lundi soir sur la vente programmée par la France de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Une vente qui faisait déjà débat depuis plusieurs mois, en pleine crise diplomatiques entre Occidentaux et autorités russes. C’est d’abord le Premier ministre britannique David Cameron qui a ramené le sujet sur le devant de la scène, s’interrogeant sur l’opportunité du contrat. Lors d’un discours prononcé devant la Chambre des communes, il a clairement exprimé son opinion : « Il nous faut faire pression, avec tous nos partenaires, pour dire que nous ne pouvons continuer à faire des affaires comme à l’accoutumée avec un pays qui se comporte de cette façon« . Deuxième couche quelques heures plus tard, avec un haut responsable de l’administration américaine qui déclarait que les États-Unis étaient opposés à cette vente. Une ligne exposée par Barack Obama en juin dernier, qui avait déclaré qu’il « aurait été préférable » que la France suspende la vente. Lors d’un dîner lundi soir avec la presse présidentielle, François Hollande a ainsi été forcé de revenir sur le sujet, et sur les prises de position de ses alliés. Et le chef de l’État s’est montré ferme : « Le premier (Mistral) est quasiment achevé et va être livré, tel que cela est prévu, au mois d’octobre. Pour l’instant aucun niveau de sanction n’a été décidé pour empêcher cette livraison« . Mais il a ensuite prévenu : « Est-ce à dire que le reste du contrat, le deuxième Mistral, pourra être fait ? Cela dépendra de l’attitude la Russie« . Une déclaration qui ne devrait pas passer inaperçue à Moscou, qui perçoit bien l’embarras de la France dans ce dossier. Capitales notamment pour les chantiers STX de Saint-Nazaire, ces commandes ont donc toutes les chances d’être livrées. Seules de nouvelles sanctions économiques contre la Russie pourraient venir les empêcher. Mais, pour l’instant, cela ne semble pas à l’ordre du jour.

 

Commission européenne: Moscovici contesté par Berlin

Commission européenne: Moscovici contesté par Berlin  

C’est pas gagné pour Moscovici ! Témoin cet échange significatif entre le ministre des finances français et le ministre allemand à propos de la candidature de Moscovici comme commissaire aux affaires économiques. Dans les Echos du  21 juillet « Il est légitime que la France occupe un poste important à la Commission Européenne ! », place Michel Sapin en visant les affaires économiques. « Plus on en parle, plus la décision est difficile à prendre », lui répond Wolfgang Schäuble, pour qui, clairement, la candidature de Pierre Moscovici n’est pas la seule option. Et pourtant, tente Michel Sapin, un Français à ce poste voudra tellement être irréprochable qu’il sera d’autant plus dur avec son pays, ce qui devrait rassurer l’opinion allemande.  La teneur de ces échanges entre les ministres des Finances français et allemand en dit long sur les négociations en cours. Elles sont très serrées. François Hollande, qui depuis sa campagne présidentielle milite pour une réorientation de l’Europe vers plus de croissance, veut que ce portefeuille très stratégique au sein de la Commission revienne à la France. Mais si cette thèse de Paris sur un meilleur équilibre entre croissance et austérité a gagné du terrain, l’Allemagne craint aussi qu’un ancien ministre des finances socialistes aux affaires économiques renvoie l’image d’une Commission qui se montrerait plus souple sur la discipline budgétaire.

 

Dépenses publiques : manque d’efficacité

Dépenses publiques : manque d’efficacité

 

France Stratégie, le think tank piloté par Jean Pisani-Ferry, l’ex-Commissariat à la stratégie et à la Prospective,  revient sur la nécessaire réduction des dépenses pour assainir les finances publiques du pays.   Il rappelle que la France consacre 54% de sa richesse nationale à la dépense publique (hors intérêts de la dette) quand la zone euro y consacre en moyenne 47% de son PIB. Paris s’est engagé auprès de ses partenaires européens à ramener son déficit public de 4,3% à 3% du PIB d’ici fin 2015. Dans une première note, le Commissariat constate que l’effort aujourd’hui mis en œuvre par la France (50 milliards d’économies par rapport à la tendance d’ici 2017) « n’a rien d’inédit parmi les pays développés ». Passant au crible les méthodes utilisées par exemple au Canada, en Finlande et aux Pays-Bas dans les années 90 ou en Slovaquie dans les années 2000, il dégage plusieurs enseignements. Appelant chaque administration à réaliser le maximum d’économies, il souligne notamment l’intérêt d’ »opérer des arbitrages stratégiques » et de ne pas se contenter de « raboter » chaque budget sans réfléchir à l’améliorer.  Mais c’est dans sa deuxième note que France Stratégie bouscule davantage les habitudes, en dressant une comparaison coût/efficacité des politiques publiques en France et dans d’autres pays européens. Il en ressort que dans trois secteurs, l’enseignement secondaire, la santé et les retraites, l’Hexagone est à la traîne de ses voisins. « Les dépenses en enseignement secondaire ne démontrent pas une performance remarquable au regard des autres pays », constate le Commissariat, pointant notamment « un faible taux de diplômés du secondaire ». La France consacre 2,4% de son PIB à l’enseignement secondaire « Le système de santé français est coûteux, performant mais peu efficient », poursuit-il, militant pour une organisation des soins « moins hospitalo-centrée ». Dans une moindre mesure enfin, France Stratégie explique que si la France se place en troisième position pour sa performance en matière de politique de retraites (notamment le bon niveau des pensions et leur rôle dans la lutte contre la pauvreté), derrière le Luxembourg et les Pays-Bas, elle dégringole lorsqu’il s’agit de limiter les inégalités chez les retraités.

 

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