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Archive mensuelle de juillet 2014

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Actu, économie, politique, société: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retraites anticipées des fonctionnaires : plus de 2 milliards d’euros

Retraites anticipées des fonctionnaires : plus de 2 milliards d’euros

.  Certains fonctionnaires, classés dans la catégorie dite active, qui regroupe les emplois représentent un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles (pompiers, policiers, infirmiers…) peuvent partir dès 57 ans, voire 52 ans à la retraite. Si l’âge légal de départ était retardé à 62 ans pour ces agents, comme c’est le cas pour les autres fonctionnaires, l’Etat et la caisse de retraite des fonctionnaires économiseraient 2,3 milliards d’euros. Et ce sont 1,6 milliard d’économisés de plus si l’on supprimait les bonifications de pensions attribuées à certains agents, comme les policiers. Mais réduire ce poste de coûts entrainerait d’autres dépenses pour les finances publiques. Notamment parce que retarder le départ à la retraite de ces agents entraînerait une augmentatif de la masse salariale. Alors que c’est justement le but inverser de ce que cherche à faire l’Etat, qui profite de ces départs la retraite pour réduire ses effectifs.  Ces agents maintenus à leur fonctions pèseraient aussi lourds sur le budget car « ces fonctionnaires en fin de carrière ont une rémunération moyenne plus élevée que ceux en début de carrière », souligne le sénateur UMP Francis Delattre, auteur du rapport, dans les colonnes du quotidien. Et leur départ à la retraite plus tardif aurait aussi des conséquences financières plus lourdes car dans le même temps, leur rémunération va continuer d’augmenter. Or comme les pensions sont calculées sur les 6 derniers mois d’activité, elles seront donc plus élevées qua dans le cadre d’un départ anticipé. La suppression de ce système des catégories actives dans la fonction publique n’apparaît donc pas opportune à l’auteur du rapport. Francis Delattre, estime même que ce système est nécessaire « pour maintenir l’attractivité et prévenir le vieillissement de la fonction publique ». D’autant que le poids de ces départs anticipés à tendance à s‘amenuiser avec le temps. La catégorie active représentait 37% des départs à la retraite en 2004, actuellement ce ne sont plus que 27%, et d’ici 6 ans, ils devraient tomber à 20%. C’est la conséquence d’une modification structurelle des effectifs de l’Etat, les fonctionnaires ayant vu leur statut  aménagé ou bien sont remplacés par des contrats sous droit privé.

 

Notaires : réforme des rémunérations

Notaires : réforme des rémunérations

 

 Un rapport de l’Inspection générale des finances consulté par Les Echos dénonce une hausse des frais de notaire «sans lien direct avec la complexité du dossier ou avec le temps effectivement passé» par ces derniers. «Pour le même service rendu (rédaction et publication de l’acte d’acquisition du même bien), la rémunération d’un notaire a augmenté de 68% entre 1981 et 2011 en euros constants pour une transaction moyenne», ajoutent les auteurs de l’étude sur les professions réglementées.  L’envolée des frais de notaire s’est accompagnée d’une meilleure rentabilité pour ces derniers avec des niveaux de marges de l’ordre de 30% à 40% du chiffre d’affaires. En conséquence, leur rémunération s’établirait autour de 141.000 euros par an, soit 11.800 euros net par mois. Pour corriger cette anomalie, l’Inspection générale des Finances recommande de revoir le mode de calculs du tarif des notaires dans le secteur immobilier afin que ce dernier ne soit plus proportionnel aux prix des logements. L’IGF est également favorable à une libre installation des notaires sur le territoire. Car aujourd’hui, les notaires qui souhaitent ouvrir des études doivent au préalable obtenir une autorisation de l’État. Le nombre de feux verts attribués restent toutefois bien en-deçà du nombre de demandes. Conséquence de ce phénomène de rareté artificiellement crée, les candidats à la reprise d’une étude sont plus nombreux et cette demande supérieure à l’offre a un impact direct sur le prix des études qui grimpent. L’investissement moyen pour l’acquisition d’une étude était de 652.831 euros en 2011, contre 574.806 euros en 2005, soit une croissance de 12,2%», précise le rapport. Cette hausse des prix se traduit par une augmentation des actes notariés afin de mieux amortir l’investissement initial.  Enfin, l’IGS souhaite mettre un terme au monopole des notaires sur certaines de leurs tâches. Ainsi, selon le rapport consulté par le quotidien économique, la rédaction des actes soumis à publicité foncière ne doit pas resté l’apanage des notaires car cette mission ne recouvre pas de motif d’intérêt général. Seule l’authentification resterait du ressort du notaire.  Enfin, pour parer aux arguments des notaires qui justifient la hausse de leur rémunération par la réalisation d’actes juridiques parfois à perte, l’IGS souhaite que ces actes et ces tarifs soient clairement précisés. Ces missions pourraient par ailleurs être financées par un impôt, local ou national, prône l’inspection générale des finances. «20% des notaires ont perdu de l’argent depuis le début de l’année» Jean Tarrade, président du Conseil supérieur du notariat  Les notaires ne devraient toutefois pas rester sans réponse face à ces propositions. Une partie de leurs honoraires est en effet librement convenue entre le notaire et le client mais une autre fait l’objet d’un tarif national, fixé par décret.

 

Croissance: « ralentissement pas impossible « (Hollande)

Croissance:   « ralentissement pas impossible « (Hollande)

 

Exit la reprise comme l’inversion du chômage, Hollande envisage désormais la quasi stagnation. 14 Juillet «la reprise est là», assurait alors François Hollande. Lundi, une semaine plus tard, le ton avait changé. Au cours du dîner annuel de la presse présidentielle, dont le chef de l’État était l’invité pour la deuxième année, les journalistes ont eu face à eux un personnage fort différent, beaucoup plus grave. François Hollande a reconnu qu’un ralentissement économique n’était «pas impossible» et que la croissance pouvait encore «s’affaiblir». Il a aussi évoqué les «fragilités» du pays, lui qui d’ordinaire prend tant de soin à maintenir un discours de confiance. «L’état d’esprit du président n’a pas changé, insiste son entourage. Il exprime juste les choses un peu différemment. Ce qu’il a dit signifie que nous sommes bien sortis de la phase de récession et que nous devons tout mettre en œuvre – ce que nous comptons faire – pour saisir les opportunités de reprise. Si ce n’est pas le cas, que la confiance ne revient pas, alors nous manquerons le train.» Un autre de ses proches assure que «si le président n’était pas inquiet, on le lui reprocherait! Le climat général, du fait d’une actualité internationale devenue lourde, n’est pas favorable à l’économie». En réalité, les signes négatifs se multiplient. L’exécutif a ainsi été douché par la morosité de la production industrielle. Au mois de mai, elle a reculé de 2,3 % dans l’industrie manufacturière, après un mois d’avril stable. Sur les trois derniers mois, la production diminue ainsi de 0,9 % par rapport aux trois mois précédents. La conjoncture internationale n’est pas réjouissante non plus: le FMI a revu hier à la baisse la croissance américaine pour cette année, à 1,7 %. Le ralentissement attendu de l’activité au deuxième trimestre chez notre voisin allemand «n’est pas non plus une bonne nouvelle», ajoute-t-on au ministère. Les chiffres du PIB du deuxième trimestre – très attendus après la croissance nulle du 1er trimestre – ne sortiront que le 14 août. Mais ils sont d’ores et déjà redoutés. L’Insee, dans sa dernière note de conjoncture, avait une prévision de 0,3 %. Mais, de source gouvernementale, on reconnaît que la croissance ne sera sûrement pas à la hauteur. Voire qu’elle pourrait de nouveau être proche d’une stagnation.

 

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair va devoir rembourser 9,66 millions d’aides publiques versées en France. La Commission européenne a en effet jugé illégales, mercredi 23 juillet, certaines aides d’État aux aéroports et aux compagnies aériennes en France. La compagnie aérienne irlandaise a décidé d’interjeter appel de cette décision.  Dans l’Hexagone, Ryanair avait touché ces aides jugées contraire à la libre concurrence pour desservir trois petits aéroports: ceux de Pau, de Nîmes et d’Angoulême. Sur les près de 10 millions à rembourser, 6,4 millions venait du seul aéroport de Nîmes. La compagnie irlandaise n’est pas la seule à être visée par une telle sanction. Transavia, la low cost filiale d’Air France, a également été condamnée ce mercredi à rembourser 400.000 euros qu’elle avait touché pour installer une desserte à Pau.  « Ces compagnies aériennes ont payé des montants inférieurs aux coûts supplémentaires liés à leur présence dans l’aéroport », indique la Commission dans son communiqué. Elles ont ainsi « bénéficié d’un avantage économique injustifié, faussant la concurrence dans le marché unique », continue-t-elle. Le commissaire à la concurrence, Joaquin Almunia a reconnu la nécessité d’un appui public « lorsqu’il améliore l’accessibilité d’une région et permet de répondre aux besoins des citoyens en matière de transports ». Pour autant, « l’argent des contribuables ne devrait pas être utilisé pour accorder un avantage indu à certaines compagnies aériennes », a-t-il nuancé. Ces sanctions résultent d’une plainte déposée par Air France à Bruxelles en 2010. Le groupe franco-néerlandais reprochait à sa concurrente de conditionner la desserte d’un aéroport à l’obtention de « rabais sur redevances, tarifs préférentiels d’assistance en escale ou encore aides marketing ». La compagnie irlandaise risque aussi de devoir rembourser des aides qu’il a perçues cette fois en Autriche.

Banques : comment les patrons se sucrent

Banques : comment les patrons se sucrent

L’histoire de la BRED mais qui ressemble à celle de beaucoup de banques où les patrons se sucrent d’abord. L’ancien trader Jérôme Guiot-Dorel dans son récit intitulé Le Vaillant Petit Trader et sous-titré Conte éthique d’un lanceur d’alerte*  retrace la folle expérience de Jean, un financier qui met au jour une fraude comptable de 250 millions d’euros. De quoi gonfler les bonus des deux dirigeants de sa banque. Pressions, menaces et guerre psychologique avec ses patrons le broieront pendant deux ans. Difficile de croire à l’imagination sans limite de l’auteur, ancien salarié de la Bred, même s’il prévient que « Toute ressemblance avec des personnes ou situations existantes ne serait que fortuite. » Car cette « fiction » est son histoire et celle de la Bred. En 2010, alors responsable de la salle de marché, il alerte sa direction sur des opérations frauduleuses qui ont permis de gonfler artificiellement les bénéfices d’environ 50 millions par an pendant cinq ans. Ses identifiants informatiques lui ont alors été subtilisés pour brouiller les comptes. Un tour de passe-passe comptable ne fait plus apparaître que les gains de certains placements financiers. Une « tambouille comptable » qui profite au directeur général de l’époque, Jean-Michel Laty, et à son directeur financier, Yves Jacquot, car leurs bonus gonflent avec les profits. Depuis 2005, le premier touche 0,4% des bénéfices, le second, 0,2%. La martingale démarre l’année suivante, en 2006, et durera cinq ans, jusqu’en 2010. Pour un bénéfice annuel qui, en moyenne, atteint 230 millions d’euros, leurs primes annuelles montent respectivement à 900.000 euros et 450.000 euros. « Une enquête interne et nos commissaires aux comptes ont confirmé qu’il n’y avait rien d’illégal », objectent les directions du groupe BPCE et de sa principale filiale, la Bred. Pourtant, un rapport de l’inspection interne de 2012, dont le JDD s’est procuré une copie, accuse la banque. « Certains montants enregistrés dans le résultat ne correspondaient pas à une réelle création de valeur, peut-on y lire. L’inspection n’est pas en mesure de se prononcer sur la conformité de ces normes comptables. » En clair, les enquêteurs de BPCE jugent les comptes de la Bred faux. Les commissaires aux comptes, eux, les ont validés. Mais du bout des lèvres. « Les normes auraient pu être interprétées différemment, la comptabilité n’est pas une science exacte, bredouille un ancien auditeur de KPMG – premier groupe français de services dans les domaines de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil – qui a planché sur le dossier chez BPCE. Il y a eu beaucoup de débats sur ces opérations. Mais nous avons respecté le jugement du client. » Difficile de ne pas valider les comptes d’une grande banque française pour quelques opérations litigieuses. KPMG est toujours leur commissaire aux comptes. Les administrateurs de la Bred, eux, n’ont pas tiqué. Ni le président Stève Gentili, toujours en poste et promu président de l’ensemble du groupe BPCE l’an passé. Ni le vice-président François Martineau qui, à la tête du comité des rémunérations, a validé les bonus des deux dirigeants de la Bred. Pour le président de BPCE, François Pérol, le rapport qui accable la Bred tombe à pic. À l’été 2012, il joue son renouvellement à la tête du groupe. Ses relations avec Stève Gentili, le président de la Bred, sont mauvaises. Pourtant, dans un échange de mails que le JDD s’est procuré, François Pérol lui écrit : « Tiens bon, il ne faut pas s’en préoccuper. Cela passera et ne restera pas. L’entreprise et ce que tu y as fait, cela restera. » Plusieurs sources proches de la banque estiment que François Pérol aurait marchandé sa réélection auprès des Banques populaires dont le leader n’est autre que le président de la Bred. L’affaire du trader passe à la trappe. « Subitement, il y a eu un accord entre eux », explique un témoin de l’époque. « Ces histoires n’ont aucun rapport, assure l’entourage de François Pérol. C’est infondé et nous avons tourné la page. » Pas la Bred. La banque verse chaque année 300.000 euros de retraite-chapeau à son ancien patron, Jean-Michel Laty. Et elle doit encore payer 1,1 million d’euros de bonus différés à ses deux anciens patrons d’ici à 2016. Elle devra aussi se défendre face au trader devant les prud’hommes en 2016 après avoir été condamnée, il y a un an, pour licenciement abusif.

*Le Vaillant Petit Trader, Éditions Lignes de Repères, 206 p., 17 euros.

 

Fillon : 300.000 euros de billets d’avion payés par l’UMP

Fillon : 300.000 euros de billets d’avion payés par l’UMP

 

300 000 euros, soit  les frais d’avion privé de François Fillon payés par l’UMP en 2009 et 2010, notamment pendant la campagne des régionales, alors qu’il était Premier ministre. « Pour cette seule quinzaine des régionales, l’addition des déplacements de François Fillon réglée par l’UMP s’élève à 254.956,11 euros » affirme l’hebdomadaire. Ces nouvelles informations interviennent deux semaines après les révélations du Lab qui avait publié une série de factures quand François Fillon était député. On apprenait alors que l’UMP avait dû payer 14.200 euros pour un trajet Biarritz – Madrid – Paris en hélicoptère privatif pour ses déplacements au titre de l’UMP. « En tant que Premier ministre, comme la loi l’exige de chaque membre du gouvernement, tous mes déplacements de nature politique réalisés au profit de l’UMP étaient financés par l’UMP. Pour des raisons de sécurité et de réactivité, l’usage d’avions privés s’est souvent imposé. Ce fait est parfaitement connu, régulier et ne devrait prêter à aucune controverse », a réagi mardi soir l’ancien Premier ministre dans un communiqué. L’audit sur les comptes de l’UMP, qui a mis au jour une dette de près de 74 millions d’euros, s’est entouré depuis début juillet d’un grand déballage. Billets d’avion de la femme de Jean-François Copé, rémunération de cette dernière sur le crédit collaborateurs de l’Assemblée, notes de téléphone de Rachida Dati, salaires controversés au siège du parti… Certains « copéistes » y avaient alors vu la main des partisans de François Fillon.

 

Régions: bricolage territorial voté par l’assemblée

Régions: bricolage territorial voté par l’assemblée

Le bricolage territorial à 13 régions a été voté par l’assemblée. Du bricolage parce sur un  tel enjeu une consultation démocratique aurait été nécessaire. Ensuite parce qu’on ne tient pas assez compte de réalités économiques et sociales, exemple cette région Centre qui ne correspond à rien (aujourd’hui comme demain).Parce  que le découpage tient surtout compte des intérêts électoraux enfin et surtout parce qu’il fallait commencer par supprimer les départements (mais il aurait fallu une réforme institutionnelle que Hollande ne pouvait réaliser).   Les députés ont  donc adopté mercredi le premier volet de la réforme territoriale qui prévoit une nouvelle carte de France à 13 régions et le report des élections départementales et régionales de mars à décembre 2015. Le projet de loi a été approuvé par 261 députés, 205 votant contre et 85 s’abstenant. Il repartira en seconde lecture à l’automne au Sénat où la carte pourrait encore évoluer. Les parlementaires débattront également à l’automne du second volet, qui renforcera les compétences de ces grandes régions au détriment des conseils généraux. La carte, redessinée par les socialistes, prévoit, par rapport au projet original du gouvernement, la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine, le rattachement de Champagne-Ardenne à l’Alsace et la Lorraine et l’union entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. « Cette carte correspond à ce qu’il faut pour le pays », avait dit aux députés Manuel Valls, le chef du gouvernement, lors de la séance de questions au gouvernement. Le texte était soutenu par le PS, rejeté par le Front de gauche et l’UMP. Les écologistes se sont abstenus, tout comme une majorité de l’UDI. Les radicaux de gauche se sont divisés, une majorité s’abstenant ou votant contre.

Une banque mise en examen à Paris pour blanchiment

Une banque  mise en examen à Paris pour blanchiment

Une banque mise en examen, c’est rare en France puisqu’à la suite de la crise de 2009 aucun dirigent de banque n’a été inquiété (sauf le lampiste kerviel) ; cette fois il ne s’agit toujours pas d’une banque française  mais suisse la société UBS. (Les banques françaises, elles n’incitent pas à la fraude fiscale, on se demande pourquoi cependant elles ouvrent des comptes dans les paradis fiscaux !). La banque suisse UBS a donc été mise en examen à Paris pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, a-t-on appris mercredi auprès de sa filiale française. A Zurich, UBS a précisé qu’une caution de 1,1 milliard d’euros avait été fixée dans le cadre de la procédure. « Nous considérons aussi bien le fondement juridique du montant de la caution que la méthode de calcul comme étant sérieusement erronés et nous allons faire appel », ajoute la banque dans un communiqué. « Nous avons également appris qu’UBS AG avait été mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Nous allons continuer à nous défendre vigoureusement. »  Le groupe UBS avait déjà été mis en examen en juin 2013 en tant que personne morale pour démarchage illicite, et sa filiale française pour complicité de démarchage illicite. Trois anciens et actuels responsables d’UBS France sont également mis en examen dans ce dossier. Le parquet de Paris a ouvert le 12 avril 2013 une information judiciaire concernant les activités d’UBS auprès de clients français. La banque helvétique est soupçonnée d’avoir participé à un démarchage commercial auprès de fortunes françaises ayant pour objet de proposer des placements soustrayant des fonds au fisc français.

 

Une banque mise en examen, c’est rare en France puisqu’à la suite de la crise de 2009 aucun dirigent de banque n’a été inquiété (sauf le lampiste kerviel) ; cette fois il ne s’agit toujours pas d’une banque française  mais suisse la société UBS. (Les banques françaises, elles n’incitent pas à la fraude fiscale, on se demande pourquoi cependant elles ouvrent des comptes dans les paradis fiscaux !). La banque suisse UBS a donc été mise en examen à Paris pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, a-t-on appris mercredi auprès de sa filiale française. A Zurich, UBS a précisé qu’une caution de 1,1 milliard d’euros avait été fixée dans le cadre de la procédure. « Nous considérons aussi bien le fondement juridique du montant de la caution que la méthode de calcul comme étant sérieusement erronés et nous allons faire appel », ajoute la banque dans un communiqué. « Nous avons également appris qu’UBS AG avait été mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Nous allons continuer à nous défendre vigoureusement. »  Le groupe UBS avait déjà été mis en examen en juin 2013 en tant que personne morale pour démarchage illicite, et sa filiale française pour complicité de démarchage illicite. Trois anciens et actuels responsables d’UBS France sont également mis en examen dans ce dossier. Le parquet de Paris a ouvert le 12 avril 2013 une information judiciaire concernant les activités d’UBS auprès de clients français. La banque helvétique est soupçonnée d’avoir participé à un démarchage commercial auprès de fortunes françaises ayant pour objet de proposer des placements soustrayant des fonds au fisc français.

 

Etats-Unis : croissance à seulement 1.7%

Etats-Unis : croissance à seulement 1.7%

Croissance de 1,7% aux Etats-Unis d’après le FMI cette année, et non plus de 2% comme il l’avait prédit en juin, en raison de l’accès de faiblesse observé durant le premier trimestre au cours duquel le PIB américain s’est contracté de 2,9% annuels.  Le FMI estime que la croissance devrait remonter à un taux de 3% à 3,5% pour le restant de l’année et demeurer à 3% en 2015 et 2016. Dans son rapport annuel sur les Etats-Unis, le FMI constate qu’en raison de cette situation pour la croissance, le pays risque de rester en deçà du plein emploi jusqu’en 2018. Avec le vieillissement de la population, poursuit le FMI, l’économie ne pourra dépasser 2% de croissance à plus long terme sans réformes d’ampleur, notamment de la fiscalité et de l’immigration, dans la formation et l’investissement dans les grands travaux et dans les aides sociales. Pour la première fois depuis plusieurs années, le Fonds se penche sur la question de la pauvreté outre-Atlantique, qui touche le quart des enfants américains, et il recommande en particulier d’augmenter le salaire minimum et de développer les crédits d’impôt pour les bas revenus. « Nous pensons vraiment que (la pauvreté) a un poids macroéconomique, a une importance certaine vis-à-vis de la croissance et de la pérennité sociale et économique des Etats-Unis », a dit à la presse Nigel Chalk, directeur adjoint du département de l’hémisphère occidental du FMI.

 

Sondage confiance des ménages : en nette baisse dans la zone euro

Sondage confiance des ménages : en nette baisse dans la zone euro

La zone euro s’enfonce dans la déprime en effet la confiance est tombée à une valeur de -8,4 ce mois-ci contre -7,5 (-7,4 en première estimation) en juin, au plus bas depuis le mois d’avril où elle était ressortie à -8,6. Le consensus Reuters donnait -7,5 en juillet. « Un deuxième fléchissement successif, et plus marqué, de la confiance du consommateur de la zone euro va entretenir la crainte toujours plus vive qu’une croissance faible est en train de vaciller », commente Howard Archer (IHS Global Insight). « Même si la confiance du consommateur de la zone euro reste nettement au-dessus de sa moyenne à long terme, le récent retournement du sentiment constitue une évolution malvenue et préoccupante ». Autre témoignage de la fragilité de la reprise en zone euro: la production industrielle a nettement baissé en mai, à l’exception notable du secteur de l’énergie. Le conflit dans l’est de l’Ukraine, aggravé par l’affaire du Boeing de la Malaysia Airlines abattu, explique en partie cet état de fait car l’Union européenne envisage des sanctions contre la Russie, lesquelles pourraient avoir des répercussions dommageables en retour pour l’économie des Dix-huit. L’Allemagne, moteur économique d’une économie de 9.600 milliards d’euros, a sans doute connu la stagnation économique au deuxième trimestre, estime la Bundesbank. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le sentiment du consommateur a fléchi à -5,5 contre -4,3 en juin, a ajouté l’exécutif européen.

 

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« Les jeunes avec Nicolas Sarkozy » !

« Les jeunes avec Nicolas Sarkozy » !

 

Décidemment, on manque d’imagination dans la classe politique. Tout ce qu’a trouvé Sarko pour son retour, c’est d’intituler son association de soutien’ «  les jeunes avec Sarkozy ». Pourquoi « les jeunes » ? Peut-être d’abord pour torpiller la candidature de Juppé qui monte actuellement dans l’opinion. Aussi sans doute pour dépoussiérer le public habituel des meetings UMP, plus proches de la maison de retraite que de  l’entrée à la Fac. Mais il  existe d’autres associations comme les  »amis de Sarkozy », on peut donc espérer que demain fleuriront des associations au titre tout auusi indigent «  comme les femmes avec Sarko », « les vieux avec Sarko », « les cyclistes avec Sarko » ou encore les  « pécheurs à la ligne avec Sarko ».  Nicolas Sarkozy poursuit la préparation de son retour politique. Selon L’Express, l’ancien chef de l’État aurait donné son feu vert à la formation d’une association de soutien. Nommée « Les Jeunes avec Nicolas Sarkozy », cette organisation serait dirigée par Nora Berra et parrainée par Brice Hortefeux. Nora Berra, ancienne secrétaire d’État à la Santé, est déjà la vice-présidente des « Amis de Nicolas Sarkozy » aurait, selon l’hebdomadaire, déposé les statuts de l’association a priori présidée par Antoine Guérin, un jeune UMP lyonnais. L’Express annonce que la cotisation sera fixée à 5 euros. La page Facebook et le logo des « Jeunes avec Nicolas Sarkozy » seraient également prêts.

 

2017 : Hollande craint Le Pen ou espère au second tour

2017 : Hollande craint Le Pen ou espère au second tour

 

 

Finalemenet Hollande ne pense qu’à cela : se faire réélire en 2017. Il dit craindre que Marine Lepen se qualifie pour le second tour, en fait c’est ce qu’il espère puisqu’il compte sur le reflexe républicain pour se faire élire ; Au passage, il s’assoit sur les primaires socialistes. Pas sûr évidemment qu’il se qualifie tellement i est impopulaire et inefficace. Le président craint donc de revivre la présidentielle de 2002, quand la gauche avait été éliminée du premier tour, devancée par le Front national, rapporte « Le Parisien ». Le FN au second tour en 2017 ? « Ce n’est pas un risque, c’est une réalité », estime François Hollande, selon Le Parisien, dimanche 20 juillet. Le président se prépare à un bon score de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle, rapporte le quotidien. François Hollande craint de revivre le scénario du 21 avril 2002, quand Lionel Jospin avait été éliminé du premier tour de la présidentielle, devancé par Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac. Il commence donc déjà à se mettre en ordre de bataille pour arriver au second tour en 2017. Car si l’arrivée de Marine Le Pen en tête au premier tour est presque une certitude pour la gauche, la victoire de son adversaire au second tour l’est tout autant. « Celui qui arrivera au second tour avec elle sera élu« , prédit un ténor du PS cité par le Parisien.  Dans cette perspective, le chef de l’État est persuadé qu’il pourra tirer profit de son bilan à l’Élysée. « Je me prépare pour qu’on ait en 2017 un bilan qui permette à la gauche d’être au deuxième tour et de gagner l’élection », glisserait-il à ses visiteurs, faisant peu de cas de l’hypothèse d’une primaire socialiste pourtant réclamée par plusieurs courants rue de Solferino.

 

Immobilier : marché en panne, trop cher

Immobilier : marché en panne, trop cher

Prix  encore trop cher, insuffisance de solvabilité des primo-accédants, restrictions des banques, incertitudes liées à la crise autant d’éléments qui bloque le marché. En dépit de  taux de crédit immobiliers bas  pourtant le marché est en panne. Selon la dernière étude de l’Observatoire Crédit logement/CSA révélée mardi, les Français empruntent à 2,73 % en moyenne (hors assurance). «Or le nombre de ventes dans l’immobilier ancien a reculé de 2,8 % au premier semestre», constate Laurent Vimont, président de Century 21. Dans le neuf, les ventes des promoteurs immobiliers et des constructeurs de maisons individuelles sont aussi au point mort «Les taux bas ne suffisent pas à faire redémarrer le marché», analyse Michel Mouillart, auteur de l’étude du Crédit logement. La crise joue aussi un rôle dans ce blocage. Fragilisés par les exigences accrues des banques et des prix de la pierre qui restent élevés, «les ménages les plus jeunes et les plus modestes ne peuvent plus rentrer sur les marchés immobiliers, en l’absence du ticket d’entrée que le PTZ + représentait pour eux auparavant», commente l’étude. Les «moins de 35 ans» représentent 44,8% des acquéreurs, contre 52,4% en 2009. Désormais, les emprunteurs sont un peu plus âgés qu’il y a quelques années, plus aisés et souvent déjà propriétaires de leur résidence principale. L’autre facteur du blocage du marché, ce sont les prix très élevés. Le net recul espéré par beaucoup n’est jamais venu. Au premier semestre, les tarifs n’ont reculé que de 1 à 2,5% selon les agents immobiliers. Toutefois, le marché est de plus en plus hétérogène avec d’un côté les grandes villes où les prix se maintiennent à des niveaux élevés et de l’autre, les zones rurales ou les régions durement touchées par la crise où les prix décrochent. Conscient que le marché de l’immobilier va mal, le gouvernement Valls a pris le taureau par les cornes. Pour ne pas décourager les particuliers prêts à acheter un bien pour le louer, il a commencé à détricoter la loi Alur de Cécile Duflot. Notamment sa mesure emblématique, l’encadrement des loyers. Si ce dispositif sera bien mis en place en région parisienne avant fin 2014, Manuel Valls laisse planer le doute quant à son application dans les autres grandes villes concernées. Quant à la GUL (Garantie universelle des loyers) qui devait se substituer à partir de 2016 à la caution en cas de défaillance du locataire quel qu’il soit, elle ne concernera finalement que les jeunes locataires. Parallèlement, fin juin, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour relancer la construction de logements neufs. Dès octobre, il va élargir les conditions d’accès au PTZ + (prêt à taux zéro). À partir de janvier 2015, il va aussi donner un nouveau souffle au dispositif Duflot, étendant la réduction d’impôt à 21% contre 18% aujourd’hui à condition que le propriétaire loue son bien 12 ans et non pas 9 comme prévu initialement. Manuel Valls a promis que d’autres mesures seraient prises à l’automne. Mi-juillet, il a demandé aux professionnels (Fédération de promoteurs immobiliers, Union des maisons françaises, Fédération française du bâtiment…) de lui indiquer d’autres pistes pour booster la construction. Parmi ces idées, ouvrir la possibilité aux investisseurs bénéficiant du dispositif Duflot de louer ce bien à leurs enfants ou à leurs parents. Une facilité attendue par le marché qui était ouverte avec le dispositif Scellier, le prédécesseur du Duflot. Autre suggestion: diviser par deux pendant trois ans la taxation des plus-values sur les ventes de terrains. Rendez-vous en septembre pour savoir quelles mesures seront adoptées par le gouvernement.

 

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