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Archive mensuelle de juillet 2014

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Crash du AH5017 : l’hypothèse de l’accident météo privilégiée

Crash du AH5017 : l’hypothèse de l’accident météo privilégiée

 

C’est la piste qui prime vendredi, après l’annonce du crash de l’avion dans le nord du Mali. Le dernier contact avec l’avion a en effet été rompu après 50 minutes de vol, jeudi matin. Quelques instants auparavant, les pilotes de l’appareil avaient demandé « de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako », a déclaré jeudi une source au sein d’Air Algérie, sous le couvert de l’anonymat. Une information confirmée par le ministre des Transports du Burkina Fasso. Comme le montre le tweet ci-dessous, les conditions météorologiques étaient en effet difficiles jeudi matin, avec d’importants « orages » et des « nuages à près de 40.000 pieds », soit 12.000 mètres d’altitude. Ces difficultés auraient entrainé un crash de nature accidentelle. Quelques jours après le probable tir de missile sur le MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine, la piste terroriste reste d’actualité, mais elle a été reléguée au second plan. Selon l’Islamologue Mathieu Guidère, la fin du ramadan aurait pu être propice aux attentats dans cette zone sensible, comme il l’a précisé jeudi au micro d’Europe 1. La « Nuit du Destin », aussi appelée Laylat al-Qadr, qui se situe à la fin du jeune musulman serait propice à « des actions très meurtrières » de la part des djihadistes. Le dernier contact avec l’appareil inquiète aussi le spécialiste. En effet, il est intervenu dans le nord du Mali, où « la situation, malgré l’intervention française, n’est toujours pas sous contrôle. » « On ne peut pas exclure que ce qui s’est passé en Ukraine ait inspiré ce type de groupes au nord du Mali », conclut Mathieu Guidère. Selon Maliactu, qui cite une source militaire, l’avion aurait pu être abattu « par erreur », par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), qui contrôle cette zone. Le spécialiste en aéronautique Gérard Feldzer n’est pas de cet avis et expliquait jeudi au micro de BFMTV qu’une explosion en vol était plus probable qu’un tir venant du sol, thèse que la plupart des observateur rejettent vendredi. Selon lui, le fait que le pilote n’ait pas pu envoyer de signal de détresse pourrait confirmer l’hypothèse d’une « explosion soudaine ». Depuis l’annonce du crash dans une zone inhabitée au nord du Mali, la piste du détournement n’est quasiment plus d’actualité.

Manifestation pro-Gaza interdite à Paris

Manifestation pro-Gaz interdite à Paris

Une interdiction qui s’appuie sur les risques de débordements et le manque de structure pour encadrer les manifestants. Déjà interdite samedi dernier, la manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris a de nouveau été interdite vendredi par la préfecture de police. Les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée.  »J’introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris », a déclaré à l’AFP Me Hosni Maati, avocat des organisateurs, les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré en violences dans le quartier parisien de Barbès. « On épuisera tous les recours juridiques », a déclaré Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth movement, l’un des organisateurs de cette manifestation aux côtés notamment du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR). Pour la manifestation du 19 juillet, le tribunal administratif, déjà saisi par les organisateurs, avait confirmé l’interdiction de la préfecture de police. Omar Alsoumi a jugé cette interdiction « extrêmement grave »: « Le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental », « il crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non », a-t-il estimé. Alain Pojolat, du NPA, s’est dit « stupéfait » alors que les organisateurs « devaient négocier aujourd’hui un parcours de manifestation ». « Les arguments, c’est qu’il y aurait beaucoup de monde et qu’on serait incapables d’encadrer la manif » or « on aurait pu avoir 200 personnes pour le service d’ordre », a-t-il affirmé. Pour le ministre de l’Intérieur, cité par Le Figaro, le parcours « à partir de la place de la République est à haut-risque » pour le ministre et source d’inquiétude compte tenu de la proximité des lieux de culte. Autre raison avancée par le ministre, la mort de 50 Français après le crash de l’avion d’Air Algérie. « Par conséquent, je demande que la journée soit consacrée au respect et au recueillement», a précisé Bernard Cazeneuve. Si la manifestation avait lieu, le ministre prévoit de « prendre ses responsabilités en faisant en sorte que les forces de l’ordre soient présentes. » Mercredi, une manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens, à l’appel du collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, s’est déroulée dans le calme.

 

La Poste : hausse des tarifs de plus de 5% par an

La Poste : hausse des tarifs  de plus de 5% par an

Après EDF, le gaz et bien d’autres, c’est au tour de la Poste d’augmenter ses tarifs bien au-delà de l’inflation. .La Poste a été en effet autorisée vendredi par l’Arcep à augmenter ses tarifs de 5,2% par an sur la période 2015-2018 afin de compenser la baisse structurelle du volume du courrier liée au développement des échanges par mail. Le volume de courrier a diminué de 4,3% par an entre 2008 et 2012 et encore de 5,5% l’an dernier. Une tendance, également observée dans les autres pays européens, qui devrait encore s’accélérer pour atteindre 6,3% an en moyenne au cours de la période 2015-2018, observe l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes. Sur la période 2015-2018, l’Arcep fixe ainsi à 5,2% par an la hausse de ses tarifs en tenant compte d’un taux moyen d’inflation de 1,7% par an sur cette période.

Chômage : pas inversion mais nouvelle hausse en juin

Chômage : pas inversion mais nouvelle hausse en juin

Nouveau record pour le chômage bien loin de la promesse d’inversion de Hollande et plus de 5 millions de chômeurs officiels. Le chômage a poursuivi sa hausse au mois de juin en France, une nouvelle fois emmenée par les demandeurs d’emplois de plus de 50 ans, selon les chiffres diffusés vendredi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A (sans aucune activité) a progressé sur le mois de 0,3% pour s’établir à 3.398.300, un nouveau record. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), les inscrits à Pôle emploi ont augmenté de 23.000, soit 0,5%, pour s’élever à 5.043.200 en métropole et 5.343.100 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, la hausse atteint 4,0% pour la catégorie A en métropole et 5,1% pour les catégories A, B et C. Alors que le gouvernement avait longtemps prédit une inversion de la courbe du chômage pour la fin 2013, le nombre de demandeurs d’emplois a encore progressé de façon continue tout au long du premier semestre 2014. En juin, les plus de 50 ans ont représenté l’essentiel de la hausse dans la catégorie A (+0,9%, soit +7.200 à 788.000). Sur un an, leur nombre a bondi de 11,5% alors que le gouvernement a annoncé lors de la récente conférence sociale des mesures pour favoriser l’emploi des seniors. En revanche, les moins de 25 ans, qui restaient sur deux mois de hausse, sont repartis en baisse (-0,3% sur le mois, -3,1% sur un an).  Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis un an ou plus à Pôle emploi, s’est accru de 0,4% en juin, sa progression sur les douze derniers mois atteignant 9,8%. Dans un communiqué, le ministère du Travail estime que les efforts déployés depuis deux ans permettent de contenir la progression du chômage qui diminue, mais très légèrement, trimestre après trimestre.

 

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NKM à Copé : « T’es une merde »

NKM à Copé : « T’es une merde »

 

NKM dans une intreview au Point dit clairement ce qu’elle pense de Copé » t’es une merde » Assumant son caractère « d’emmerdeuse » que lui attribuait Jacques Chirac, NKM est également revenue sur ses relations tendues avec Jean-François Copé. Elle raconte notamment comment l’ancien président de l’UMP a tenté de la remplacer comme candidate pour la mairie de la capitale lorsque le père de cette dernière a subit un AVC. « Il m’est arrivé de l’appeler et de lui témoigner mon mépris », explique-t-elle avant d’ajouter sèchement qu’elle le lui avait signifié d’un : « t’es une merde! ». Tacle sur Bygmalion. Cet entretien a également été l’occasion pour Nathalie Kosciusko-Morizet de préciser sa pensée concernant l’affaire Bygmalion. « Je n’ai jamais fait confiance à ces gens-là. Contrairement à tous les autres, je n’ai jamais été cliente de Bygmalion. Copé, je l’ai obligé à dégager en réclamant l’organisation d’un congrès », explique celle qui déclare ne pas souhaiter se présenter à la présidence de l’UMP.

 

Montée de l’antisémitisme (De Ruby)

Montée de l’antisémitisme  (De Ruby)

 

De Ruby n’a pas tort de poser la problématique des manifestations pour Gaza. Manifestations aux objectifs de plus en plus confus ; certes certains sont de bonne foi et réclament simplement et légitimement l’arrêt de la violence D’autres ont des visées  plus troubles avec des propos anti-israéliens et même antisémitiques ; D’autres enfin utilisent  le confit pour favoriser le communautarisme musulman en France et même  remettre en cause les valeurs républicaines. Enfin les petits barbares de banlieue qui voient là l’occasion de casser.  Bref un mélange de genre pas très sain avec des responsables aux motivations très différentes   «Avant d’être pour la paix, ils sont pour la Palestine», constate François de Rugy interrogé jeudi par Le Scan. Même s’il se dit «troublé» par le tacle de Manuel Valls («les mises en cause collectives sont toujours pénibles»), le député nantais reconnaît des «ambiguïtés» au sein de son mouvement. «Quand nous sommes allés en Israël avec Jean-Vincent Placé pour faire œuvre de clarté (en juin 2013, ndlr), notre déplacement avait suscité des commentaires internes, nous demandant même de ne pas rencontrer d’officiels.» «Ça nous avait posé question sur certains propos», se remémore le parlementaire. Ce dernier s’inquiète aujourd’hui «d’une phraséologie, de termes graves, autour du conflit qui consiste à parler ‘d’état colonisateur’, ‘d’occupant’, ‘d’apartheid’, de ‘génocide’.» Et le député ajoute: «toute cette phraséologie remet en question l’existence même d’Israël.» Même si François de Rugy pense que cette ambivalence est entretenue «par une minorité», il relève régulièrement «des propos latents plus qu’explicites.» Et de citer des exemples récents, nés l’intervention de Tsahal à Gaza: «J’ai vu des propos sur des listes de discussions internes… Il y avait plus qu’une ambiguïté. Je sens un glissement sémantique.»  Il se rappelle un épisode plus ancien, en 2004: «Aurélie Filippetti était à l’époque porte-parole des Verts à Paris. Elle s’était décrite comme une ‘sioniste pro palestinienne’, invitant à manifester avec les drapeaux palestiniens et israéliens. Une curée a été menée contre elle.» Avec Jean-Vincent Placé, François de Rugy prône une ligne d’équilibre, dénonçant aujourd’hui «une riposte disproportionnée» de Tsahal «et des implantations qui minent la résolution du conflit.» Ils ont été les premiers à renouer avec le dîner annuel du CRIF. «Après dix ans d’absence des écologistes», note l’élu. Mais «certains militants» se veulent plus virulents. «À l’occasion de la dernière commémoration du Vel d’Hiv, on m’a reproché sur internet de ne pas avoir eu un mot pour les 500 morts palestiniens.» «Ces manifestations sont faites pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit» Si François de Rugy estime que Manuel Valls «aurait pu se passer» de mettre en cause dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale Jacques Boutault, le maire du IIe arrondissement de Paris (qui était présent samedi au rassemblement interdit de Barbès, ndlr), il reconnaît que les propos du premier ministre «étaient justes.» «Ces manifestations sont faites avant tout pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit», s’agace le député qui approuve cependant leur autorisation. Le parlementaire regrette «qu’à gauche, on ne veuille pas voir la montée d’une nouvelle forme d’antisémitisme. Je le constate depuis dix ans.» «Je ne suis d’aucune religion, ce qui me permet d’être plus à l’aise sur ce débat», avance-t-il, avant de reconnaître tout de même «qu’il est très difficile de tenir sur une ligne de crête.»

 

Croissance économique mondiale : ça se tasse

Croissance économique mondiale : ça se tasse  

 

Résultats moins bien que prévus aux Etats-Unis, croissance atone en Europe, pays émergents qui peinent à redémarrer. Du coup le FMI a revu à la baisse ses prévisions pour l’activité mondiale. La croissance économique mondiale sera un peu moins vigoureuse cette année que ne le prévoyait le Fonds monétaire international (FMI) en avril dernier. L’organisation internationale publie ce jeudi ses dernières prévisions. La progression du PIB planétaire envisagée en 2014 revient ainsi de 3,7 % à 3,4 %. Principale explication avancée: le coup de froid subi l’hiver dernier par l’économie américaine, qui a eu plus d’impact que prévu. Le FMI a amputé son estimation pour les États-Unis de 1,1 point. Le PIB américain ne progressera que de 1,7 % cette année, contre 2,8 % encore estimés en avril. Le froid polaire a littéralement paralysé les transports, le commerce et la consommation aux États-Unis. L’économie des États-Unis pesant encore environ 16,5 % de la richesse mondiale, ce coup de froid, mécaniquement, pèse sur l’ensemble de la planète. Si cet accident climatique a ralenti la marche du PIB américain, le dynamisme de son économie n’est pas en cause. Aussi le FMI prévoit-il en 2015, une croissance de 3 % (révisée à la hausse de 0,1 % par rapport à avril).  Dans la zone euro en revanche, «la reprise reste faible et l’inflation demeure trop basse», commente Olivier Blanchard, le conseiller économique du FMI. La prévision demeure inchangée pour 2014, à 1,1 %, et à 1,5 % pour l’an prochain, à peine revue à la hausse. L’organisation de Washington avait déjà communiqué ses statistiques pour la France et l’Allemagne: respectivement 0,7 % et 1,9 %. Les dernières révisions, négative pour la France et positive pour son voisin, ont creusé l’écart entre les deux premières puissances de la zone euro. Pour les pays émergents, le FMI a aussi révisé à la baisse (de 0,2 %) sa prévision pour l’année en cours, à 4,6 %. Pour 2015, la croissance de ces pays devrait afficher 5,2 %, légèrement en-deçà de l’estimation d’avril. Le ralentissement de la croissance chinoise (7,4 % puis 7,1 % en 2014 et 2015 respectivement) explique en partie cette décélération. Pékin tente de rééquilibrer sa croissance au profit de la consommation, en ralentissant l’investissement.  «En résumé, conclut Olivier Blanchard, la reprise continue. Mais elle reste faible et a toujours besoin de soutien politique, afin de stimuler aussi bien la demande que l’offre». Le FMI met enfin en garde contre «les aléas géopolitiques» (guerres en Irak, à Gaza et en Ukraine) «qui se sont aggravés depuis avril». Il ne les a pas pris en compte dans ses prévisions chiffrées mais les cite parmi les «risques baissiers» susceptibles de peser sur la croissance d’un monde toujours plus interdépendant.

 

Parisot critique Gattaz

Parisot critique Gattaz

 

En fait Parisot l’ancienne patronne du Medef critique en creux Gattaz qu’elle juge trop radical et surtout trop changeant sur le pacte de responsabilité que Gattaz semble remettre en cause alors qu’il en a été demandeur. De toute évidence, il est vrai que Gattaz manque de continuité dans sa stratégie coincé entre une base désabusée et un environnement économique et politique très instable. « Oui, notre pays ne va pas bien ». Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, était l’invitée de BFM Business ce vendredi 25 juillet. Et elle est revenue sur les propos en début de semaine de Pierre Gattaz, actuel président du Medef. Dans un entretien, il a décrit la situation économique de la France comme étant « catastrophique ». Pour le patron des patrons « la croissance n’est pas là ! Il n’y a plus d’investissement et plus d’embauche. » Laurence Parisot reconnaît que « tout le monde partage ce diagnostic ». Selon elle, les résultats économiques sont médiocres et il y a un sentiment général de malaise politique. Mais elle précise surtout, maintenant que le diagnostic est établi, qu’il ne faut s’arrêter là. « Il faut aller au-delà du diagnostic pour aller vers un avenir meilleur ». L’ancienne présidente du Medef fait donc, à demi-mot, la morale au patron des patrons. D’après elle, à partir du moment où le Medef a accepté de signer le pacte de responsabilité, il faut aller au bout des choses. « On commence la mise en œuvre et on regarde les effets. A partir de là, on passe à la deuxième étape et on demande de nouvelles choses ». Elle fait référence aux 12 mesures turbo que Pierre Gattaz va présenter à l’université d’été du Medef. Pour Laurence Parisot, elles auraient soit dû être présentées dans le pacte, soit être abordées plus tard.  Laurence Parisot adhère donc à la réaction du Président de la République. François Hollande avait répondu à Pierre Gattaz en déclarant : « On a envie de lui demander : ‘qu’est-ce que vous cherchez? Si vous l’avez signé (le pacte de responsabilité, ndlr), c’est parce que vous pensiez qu’il allait dans la bonne direction. Si vous dites que c’est sans effet sur la France, comment voulez-vous donner confiance aux entreprises et aux Français?’ » Pour Laurence Parisot, « il faut aller au bout de ce pacte. Il doit y avoir une solidarité qui se développe dans le cadre de ce pacte ». Mais elle précise qu’il ne faut surtout pas rompre le dialogue social. « Il faut parfois montrer clairement les désaccords. Mais nous ne devons pas nous contenter de cela ».

 

Air France- : encore un plan d’économies

Air France- : encore un plan d’économies

Les plans d’économies  succèdent aux plans d’économies chez Air France sans doute habituée à vivre sur un très grand pied. En tout cas pas assez armée pour résister à une concurrence de pus en plu agressive des nouveaux opérateurs. Les résultats semestriels d’Air France-KLM seront présentés vendredi 25 juillet. Et à cette occasion, le PDG Alexandre de Juniac dévoilera un nouveau plan d’économies. Des mesures qui concerneront uniquement l’activité court et moyen-courrier, et dont BFM Business est en mesure de vous donner les grandes lignes. Mettre le bon avion et la bonne marque sur la bonne ligne, c’est ce qu’Alexandre de Juniac s’apprête à faire. Selon nos informations, Hop va récupérer l’essentiel des vols domestiques d’Air France et certaines destinations européennes. Air France se concentrera sur les lignes les plus fréquentées, comme Paris-Marseille et Paris-Nice et les principales escales européennes. La grande gagnante ce sera Transavia. La filiale low cost devrait voir sa flotte doubler pour se renforcer sur les destinations loisirs.  De nouvelles économies sont au programme. Pas de mesures d’ensemble cette fois, mais des efforts ciblés. La crainte des syndicats est que les lignes les moins rentables soient fermées et que de nombreux métiers au sol, comme la gestion des bagages et certaines activités de maintenances soient sous-traités. Sans grande surprise c’est Marseille, principale escale d’Air France après Roissy et Orly, qui sera la plus impactée.

 

Le Club Med bientôt italien ?

Le Club Med bientôt italien ?

Le Club Med examine ce vendredi 25 juillet la contre-OPA de l’homme d’affaires italien Andréa Bonomi. Le conseil d’administration du groupe de loisirs doit dire s’il la recommande ou non face à celle du duo d’actionnaires Ardian et Fosun. L’Autorité des marchés financiers (AMF) fixera ensuite un calendrier. L’homme d’affaires italien croit de plus en plus à ses chances. Pour Andréa Bonomi, le conseil d’administration ne peut qu’approuver son offre, c’est une question de logique. Elle est la mieux disante financièrement pour les actionnaires, elle valorise le groupe à hauteur de 790 millions d’euros, contre seulement 558 millions d’euros pour l’offre concurrente.  Quelques indices lui permettent en outre d’être plutôt confiant. Tout d’abord, Serge Trigano, l’ancien PDG du groupe est venu lui apporter sa caution, ce qui n’est pas rien. Surtout aux yeux des salariés en partie actionnaires. Les organisations syndicales ont rencontré Andrea Bonomi il y a 15 jours en comité d’entreprise extraordinaire, et ils seraient plutôt séduits. Autre indice: les récentes déclarations de la direction du Club, qui dit vouloir étudier une dizaine d’opportunités de développement en France. Du côté de Bonomi, on prend ça pour de l’affolement et un changement de stratégie. Du côté du Club Med, on assure qu’on travaillait depuis un moment déjà sur ces ouvertures. Le marché, lui, parie sur une surenchère de la première offre puisque le cours de l’action Club Med a dépassé les 21 euros.

Budget 2015: haut risque économique et politique

Budget 2015: haut risque économique et politique

Un budget très périlleux car la croissance ne sera pas au rendez-vous et les recettes fiscales prévues en baisse. D’où la nécessité soit augmenter la fiscalité (nationale mais auusi locale par contrecoup), soit de ne pas tenir les objectifs de réduction de déficit ( ce qui est auusi vraisemblable). Sas doute un cocktail des deux qui fera des mécontents mais sans résultats tangibles sur l’activité et le chômage ;  Ce budget sera  le plus périlleux à mettre en place depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée. D’abord parce que l’objectif est démesurément ambitieux. Le rythme de réduction des déficits publics, c’est 0,7 point de PIB en 2013, 0,5 point en 2014. Là, selon les prévisions de Bercy, ce sera 0,8% point de PIB en 2015, voire 1 point de PIB si l’on en croit la Cour des Comptes. D’autant plus ambitieux que les vents économiques sont défavorables. Aucune reprise ne se dessine pour l’instant. Il est donc très peu probable que la croissance atteigne les 1,5% attendus par Bercy l’an prochain.  Budget périlleux aussi car le climat politique sera sans doute électrique. Comme il n’y a pas de croissance, il faudra faire plus d’efforts que les 21 milliards de réduction des dépenses prévu en 2015. Et Il faudra donc encore faire des choix qui risquent fort de déplaire aux frondeurs du PS, à moins que la France préfère se mettre Bruxelles à dos. Et surtout, il faudra craindre aussi la colère des Français. Parce que les effets de réformes favorables aux entreprises lancées par le gouvernement ne produiront pas d’effets avant deux à trois ans au mieux, parce que le chômage va rester élevé, et parce que la pression fiscale risque de continuer à augmenter pour certaines catégories déjà bien mises à contribution, notamment pour les classes moyennes, malgré la promesse du gouvernement de faire porter l’effort de baisse des déficits sur la réduction des dépenses. Un seul exemple : 4 milliards de baisses des dotations aux collectivités locales va entraîner autant de hausse des impôts locaux. Donc encore une fois, les Français auront l’impression que les dirigeants politiques ne tiennent pas leurs promesses…

 

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Foot: L’OM ne jouera plus à Marseille !

Un stade tout neuf à Marseille mais l’OM ne veut pas y jouer : loyer trop cher, 10 millions par an. Qui aurait cru qu’ils iraient jusque-là? L’Olympique de Marseille renonce au Vélodrome. En tout cas pour le premier match que le club était censé jouer à domicile, le 17 août, contre Montpellier. L’OM préfère le jouer à l’extérieur, à La Mosson, le stade montpelliérain, alors que cette rencontre devait avoir lieu à domicile pour le club phocéen.  La raison: hors de question pour les dirigeants de payer le montant demandé pour le loyer du stade: 8 millions d’euros par an. C’est cinq fois plus que ce que le club payait jusqu’à maintenant. « L’OM ne paiera jamais ce que réclame la mairie », peut-on lire sur le communiqué publié sur le site du club. Le bras de fer continue donc. D’un côté, la mairie juge que le Vélodrome flambant neuf (qui aurait dû être inauguré à l’occasion du match contre Montpellier) va permettre au club d’augmenter nettement ses recettes. De l’autre, la direction de l’Olympique de Marseille, avec un sens de la mesure bien local, crie que faire un tel chèque, c’est signer son arrêt de mort.

 

Vie politique : transparence limitée pour les parlementaires

 Vie politique : transparence limitée pour les parlementaires

 

 

Ils ont raison les parlementaires de cacher leurs petits sous, des secrets accessibles seulement en préfecture et condamnés  s’ils sont divulgués. C’est la transparence modérée à la mode Hollande !  La plupart en effet appartiennent à la bourgeoisie, ils ont acquis leur patrimoine par héritage et surtout grâce à leur longue carrière politique. Les revenus des 900 parlementaires français viennent donc d’être rendus publics et accessibles à tous. La transparence de la vie politique faisait partie des engagements de François Hollande, mais les parlementaires ont fait de la résistance. « L’exemplarité des responsables publics sera totale. C’est mon engagement et je n’en dévierai pas », déclarait le président François Hollande le 3 avril 2013, au lendemain des aveux de Jérôme Cahuzac.  La transparence de la vie politique faisait déjà partie de ses engagements, il a voulu la renforcer, mais s’est heurté à la résistance des parlementaires, qui ont tout de même vu leurs déclarations d’intérêts publiées sur Internet par la Haute autorité de transparence de la vie publique. Le gouvernement préparait un projet de loi sur la publication obligatoire des déclarations d’intérêts pour tous les ministres, collaborateurs des cabinets ministériels et membres des autorités administratives indépendantes.  L’affaire Cahuzac a poussé François Hollande à demander un engagement plus fort pour la transparence dans la vie politique. Le président a décidé de transformer la déclaration d’intérêt en déclaration de patrimoine et d’étendre l’obligation de publication aux parlementaires et à leurs collaborateurs. Ce qu’ils n’ont pas du tout apprécié, y compris dans les rangs du parti socialiste. Claude Bartolone, député PS et alors président de l’Assemblée nationale, avait qualifié le projet de loi de « voyeurisme ». Le 17 septembre 2013, les députés ont le dernier mot lors du vote du projet de loi sur la transparence et la moralisation de la vie politique. Seules les déclarations d’intérêt sont rendues publiques.  Les déclarations de patrimoine ne sont disponibles et consultables qu’en préfecture, et leur divulgation passible d’une amende de 45.000 euros. Dans les deux cas, c’est la toute nouvelle Haute autorité de transparence de la vie publique qui se charge des contrôles. À l’heure de la publication, certains députés ne se font toujours pas à cette nouvelle obligation. Dans sa déclaration, le député-maire UMP Jacques Myard s’est fendu des commentaires « Vive le cumul » et « à bas l’Inquisition ».

BNP condamnée pour escroquerie aux États-Unis

BNP condamnée pour  escroquerie aux États-Unis

Sale temps pour la BNP qui vient à nouveau d’être condamné aux Etats-Unis. BNP Paribas a été condamnée par la justice fédérale américaine à payer 80 millions de dollars (près de 60 millions d’euros) pour utilisation frauduleuse d’un programme du département de l’Agriculture visant à encourager les exportations américaines, a annoncé jeudi le département américain de la Justice (DoJ). Le programme fournissait des garanties de paiement aux exportateurs américains de matières premières agricoles en cas de non paiement de la marchandise vendue par les importateurs. La fraude reprochée à la banque française a eu lieu entre 1998 et 2005. Par exemple à partir de 2005, BNP Paribas a présenté des demandes au département de l’Agriculture pour les pertes d’un importateur mexicain qui faisait partie du même groupe que la société exportatrice américaine qui lui vendait la marchandise. Un haut dirigeant de BNP Paribas, Jerry Cruz, a reconnu en 2012 avoir reçu des pots-de-vin des exportateurs, dit le DoJ. Début juillet BNP Paribas a accepté de s’acquitter d’une amende record de 8,9 milliards de dollars dans le cadre d’une transaction avec les autorités américaines pour violation du régime de sanctions imposées par les Etats-Unis à certains pays.

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