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Archive mensuelle de juillet 2014

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Hollande : Abandon définitif de l’inversion du chômage

Hollande : Abandon définitif de l’inversion du chômage

C’est faiat Hollande a définitivement renoncé à ses ambitions sur le chômage ; sur la croissance auusi puisqu’il admet maintenant que la croissance va être quasi inexistante. Il n’y a même plus recours à la sémantique hasardeuse pour masquer le vide politique. La rentrée risque d’être très périlleuse car les Français n’accepteront pas facilement une austérité qui ne permet pas de répondre à la question centrale du chômage. DSK avait qualifié le gouvernement de brèles, il ne s’est sans doute pas trompé. !   »J’avais dit qu’on allait inverser la courbe du chômage [...] et puis ce n’est pas venu », tel est l’aveu formulé par François Hollande le 14 juillet dernier. Depuis plusieurs mois, l’exécutif ne cesse de revoir progressivement ses objectifs à la baisse. Déjà en début d’année, Michel Sapin, encore au ministère du Travail, était passé d’un objectif d’inversion de la courbe à un objectif plus modeste : avoir moins de chômeurs à la fin de l’année 2014…  En somme, stopper l’hémorragie. Aucune embellie n’est attendue ce vendredi soir lors de la publication des chiffres du chômage de juin.  C’est le Pacte de responsabilité qui doit donner cette nouvelle impulsion à l’emploi. Mais le gouvernement reste très prudent. En ce qui concerne les jeunes, la politique de contrats aidés – principalement les emplois d’avenir – ont permis, sur un an, de faire baisser le nombre de chômeurs de moins de 25 ans. En revanche la situation reste dramatique pour les séniors dont le nombre de demandeurs d’emploi est en augmentation constante… Alors en plus du Pacte, qui mettra du temps à produire ses effets sur l’emploi, le gouvernement a choisi d’activer plusieurs plans, un pour relancer l’apprentissage, un autre pour mieux accompagner les chômeurs de longue durée. Et enfin, un coup de pouce supplémentaire pour les contrats de génération.

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

Immobilier : loyers étudiants en baisse

Immobilier : loyers étudiants en baisse

 

Selon Century 21, les loyers des logements étudiants sont en baisse dans la plupart des villes étudiantes, à l’exception de Salon-de-Provence, Le Kremlin Bicêtre, Mont-de-Marsan et Choisy-le-Roy.   Le réseau immobilier donne des estimations de loyers charges comprises pour des studios et T1 loués dans des villes situées à proximités des principales académies de l’Hexagone.  Malgré la baisse des loyers étudiants, les prix restent élevés à Paris. Il faut compter en moyenne 723 euros par mois pour se loger pour un appartement dont la surface est comprise entre 16 et 26 m² alors que pour un appartement à Granville ou à Brest, seuls 280 et 320 euros suffiront.  Le 5e arrondissement est le plus cher de la capitale avec un loyer moyen de 1.000 euros par mois. Bizarrement dans le 1er et le 2e arrondissement les loyers tournent autour de 600 euros par mois en moyenne alors que dans le 18e et le 20e, les tarifs sont respectivement de 825 euros et 750 euros. Le 16e arrondissement n’est pas plus cher des arrondissements, à 675 euros, le 19e affiche le même tarif moyen. En banlieue parisienne, avec un loyer compris entre 530 et 630 euros, la ville de Versailles est la deuxième ville la plus chère pour se loger quand on est étudiant. Elle est suivie de près par Nice (entre 490 à 525 euros par mois), Aix-en-Provence et Marseille (entre 450 et 575 euros par mois). Entre Paris et la Province, les surfaces minimales varient elles aussi. A Paris, la  plupart des surfaces minimales tournent autour de 15m² alors qu’en Province elles se situent le plus souvent autour de 20 m².

 

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

 

Compte tenu de l’actualité, les statistiques du chômage sont passées sous la table médiatique permettant ainsi au gouvernement d’éviter les explications vaseuse. Pas de secret pourtant la croissance française est pratiquement en panne en France tandis que l’activité reprend (mollement) partout en Europe. Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 0,3% au mois de juin, selon les chiffres publiés ce vendredi 25 juillet par le ministère du Travail.9.400 chômeurs supplémentaires. La lutte contre le chômage semble encore loin de s’enrayer. Le ministère du Travail et Pôle emploi ont dévoilé les chiffres du mois de juin, ce vendredi 25 juillet.  Conformément aux prévision pessimistes du Fonds monétaire international (FMI), qui n’attendait pas de décrue « notable » du chômage avant 2016, le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0.3% le mois dernier. Il s’agit du 8e mois de hausse consécutif. Au total, ils sont désormais 3.398.300 en France métropolitaine à la fin du mois de juin. Sur les 12 derniers mois, l’augmentation est de 4%. La tendance est la même pour le nombre d’inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C), qui s’établit à 1.644.900 dans l’hexagone. Sur un mois, le nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite (catégorie B) augmente de 0.1% (5.4% sur un an). Le nombre de personnes en activité réduite longue (catégorie C) connaît une hausse de 1.3% (+9.2% sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi toutes catégories confondues s’établit à 5.043.200 en France métropolitaine à la fin du mois de juin 2014. Un chiffre en hausse de 0.4% (+ 23.000 personnes) par rapport au mois dernier et de 5.1% sur un an. Le chômage des seniors restent le plus préoccupant avec une hausse de 1% en un mois et 11,5% sur l’année.  De même pour les chômeurs de longue durée avec une augmentation de 0,4% par rapport au mois de mai dernier (+10% sur un an).  À noter, une légère embellie pour les jeunes avec une baisse du nombre de chômeurs de 0,3%, soit 3% sur un an. 

 

RC Lens : montée en ligue 1 autorisée

RC Lens : montée en ligue 1 autorisée

« Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rendu, ce vendredi soir, un avis favorable à l’accession du Racing club de Lens en Ligue 1« , écrit le club artésien dans un court communiqué publié sur son site internet. Lens n’est pas encore totalement assuré d’évoluer en L1 la saison prochaine car l’avis du CNOSF n’est que consultatif. C’est le comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) qui décidera de la réintégration, ou non, du club dans l’élite, probablement lundi. Sauf surprise, la FFF devrait suivre l’avis édicté par le CNOSF. A deux semaines de la reprise du championnat, cet avis positif annonce probablement la fin d’un feuilleton qui durait depuis plus d’un mois et qui tenait en haleine toute une région et des milliers de supporteurs. Le club artésien avait en effet été recalé deux fois par la DNCG, d’abord fin juin, puis en appel le 15 juillet. Le gendarme financier attendait notamment le versement de 10 millions d’euros promis par l’actionnaire majoritaire, le milliardaire azerbaïdjanais Hafiz Mammadov, qui avait déjà garanti la somme de 18 millions d’euros pour le budget de la saison prochaine. Après de multiples tergiversations et explications confuses, le président lensois Gervais Martel avait fini par reconnaître dimanche que les 10 millions d’euros n’arriveraient jamais. Hafiz Mammadov était « vexé » qu’on lui demande de verser la totalité des fonds avant même le début de la saison, avait-il déclaré. Pour son passage devant le CNOSF mercredi, le patron des Sang et Or avait donc dû préparer un plan B: un budget revu à la baisse de 36 millions d’euros, au lieu des 48 prévus initialement. Une option finalement payante.

 

 

 

Royal dit non au projet d’autoroute dans l’Ouest

Royal dit non au projet  d’autoroute dans l’Ouest

 

Ségolène Royal n’est pas favorable à la construction d’une autoroute de 60 km entre Fontenay-le-Compte (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime). Une obstruction liée, selon la ministre, à la protection de l’environnement mais également aux difficultés de financement de l’autoroute. Son coût est estimé à 900 millions d’euros, dont 137,5 millions d’euros pris en charge par l’État. L’autoroute A831, a-t-elle rappelé, doit traverser le Marais poitevin, qui a retrouvé en 2014 le label de Parc naturel régional, perdu en 1996. Le projet avait reçu en 2011 le feu vert de l’ancien Premier ministre François Fillon. « Je ne transmettrai pas le dossier de consultation technique aux entreprises », en vue d’un appel d’offres, a-t-elle déclaré samedi 26 juillet à l’AFP, confirmant des propos tenus au quotidien Sud Ouest. Pour être mené à bien, ce projet doit obtenir le feu vert du ministère de l’Écologie. « L’enquête d’utilité publique date de dix ans. Il faudrait refaire l’ensemble des études », a-t-elle déclaré. « Par ailleurs, elle a été classée dans les équipements non prioritaires. l’État ne cofinancera pas ces infrastructures ».  »J’appelle au sens des responsabilités », a-t-elle déclaré à l’attention d’élus locaux favorables au projet et notamment de Dominique Bussereau, président UMP du Conseil général de Charente-Maritime, en évoquant l’impact d’un tel projet sur les finances locales. Selon Ségolène Royal, dans la hiérarchie des projets, le département a d’abord besoin d’électrifier deux voies de train, d’améliorer la desserte du port de la Rochelle notamment. Une solution est en outre possible en améliorant la route nationale qui passe par Marans, au nord du département.  Jacques Auxiette, président socialiste de la Région des Pays-de-la-Loire, s’est pour sa part étonné de cette décision :  »La déclaration de Madame Royal intervient de façon totalement improvisée tandis que les services de l’État, mais aussi ceux des collectivités locales, travaillent en étroite collaboration depuis des semaines à la finalisation du projet », a-t-il expliqué.  »J’ai rencontré Michel Sapin pour examiner les conditions de financement des travaux de l’autoroute dont la construction créera de l’emploi, et dont la mise en service apportera de l’activité dans le Sud de la Vendée ». Selon lui, comme d’après Dominique Bussereau, qui s’est exprimé dans Sud Ouest, le coût réel du projet reste à évaluer et le contournement du Marais poitevin était déjà pris en compte. De son côté, Bruno Retailleau, sénateur (UMP) et président du Conseil général de Vendée, a accusé « Ségolène Royal de mentir et de mépriser le peuple dont elle tire pourtant, en tant qu’élue, sa seule légitimité ». Dénonçant en la ministre de l’Ecologie, « l’archétype d’une caste politicienne (…) que les Français rejettent », l’élu en appelle à Manuel Valls qui « ne peut pas tolérer de voir son autorité ainsi bafouée ». Le président du Conseil général de Vendée considère que « cette affaire est un couac de plus pour le gouvernement, mais surtout un véritable boulet qu’il va traîner pendant des mois ».  »Ce qui est en jeu, c’est l’intérêt général », assure l’élu qui promet: « si le gouvernement ne lance pas avant la rentrée l’appel d’offres (pour cet autoroute), il peut s’attendre à une véritable guerre de tranchées ».

Manif Gaza : nouvelles violences à Paris

 Manif Gaza : nouvelles violences à Paris

 

Nouvelle manifestation avec violence à Paris. Le rassemblement était interdit mais il a quand même eu lieu. Après un début dans le calme, la manifestation propalestinienne interdite, samedi à Paris, s’est conclue par des échauffourées. Environ 70 personnes ont été interpellées, le calme est revenu vers 19 heures.  De jeunes, certains cagoulés ou le visage masqué par des foulards, jetaient également divers projectiles, des pierres notamment, sur des vitrines de magasins place de la République. Un abribus a été détruit. Vers 17h00, une vingtaine de personnes avaient été placées garde à vue, selon un premier bilan provisoire. Un chiffre passé à la cinquantaine vers 19h30. « Il y avait une différence entre les manifestants et les casseurs », a tenu à réagir le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Des jeunes ont joué un rôle d’apaisement, mais il y avait bien présents à cette manifestation des casseurs qui étaient la pour organiser des affrontements, de la violence pour faire déferler la haine », a-t-il estimé. « La justice passera » et « il n’y aura aucune concession de la part de la République à l’égard de ces casseurs », a-t-il prévenu. « Il y a eu 70 interpellations et 30 gardes à vue (de manifestants) qui étaient pour une partie d’entre eux armés de façon significative avec des matraques, des mortiers, des poings américains », a déclaré Bernard Cazeneuve, évoquant « des risques de violences très sérieux». Alors que le défilé avait été interdit par la préfecture qui invoquait le risque de violences, quelque 5.000 personnes s’étaient rassemblées depuis 15h00 place de la République, point de départ initialement prévu du cortège, mais sans chercher à défiler. Les forces de l’ordre avaient toléré le rassemblement, sans chercher à le disperser, mais en maintenant un important dispositif de sécurité autour de la place.

 

« Une nouvelle France antijuive »(Taguieff)

« Une nouvelle France antijuive »(Taguieff)

Pierre-André Taguieff directeur de recherche au CNRS (interview JDD)

 

 L’analyse de l’évolution des faits antijuifs (violences et menaces confondues), recensés en France de 1998 à 2013 montre une augmentation brutale de la judéophobie au début des années 2000. Et après une baisse en 2013, une hausse est prévisible cette année. La France n’est pas devenue ou redevenue antijuive, mais il y a une nouvelle France antijuive, qui ne doit pas être confondue avec celle dont la publication de La France juive de Drumont manifestait naguère l’existence. Depuis la fin des années 1960, la haine des Juifs est portée par l’antisionisme radical ou absolu, mélange d’hostilité systématique à l’égard d’Israël, quelle que soit la politique du gouvernement en place, et de compassion exclusive pour les Palestiniens, quoi qu’ils puissent faire, actions terroristes comprises. Le propalestinisme inconditionnel est désormais le principal vecteur de la haine des Juifs dans le monde. C’est pourquoi il n’y a pas à s’étonner devant les récentes manifestations dites « propalestiniennes » qui réveillent et révèlent les passions judéophobes.  Ce qui est spécifique à la France d’aujourd’hui dérive du fait qu’y coexistent des populations respectivement juives et musulmanes les plus importantes en nombre d’Europe. Leurs affrontements symboliques mimant le conflit israélo-palestinien sont à la fois plus visibles et plus intenses qu’ailleurs. La nouvelle vulgate antijuive qui s’est installée durablement en France et dans d’autres pays européens peut se résumer par l’articulation de trois caractéristiques négatives attribuées aux « Juifs » ou aux « sionistes? » : premièrement, ils sont « dominateurs » en Occident?; deuxièmement, ils sont « racistes », en particulier au Proche-Orient, où ils se comportent « comme des nazis » avec les Palestiniens, victimes d’un « génocide » en cours de réalisation?; troisièmement, ils exercent une puissante influence occulte et complotent partout dans le monde. Cet ensemble de thèmes d’accusation et de stéréotypes négatifs s’inscrit dans une vision du monde structurée par la concurrence des victimes, qui permet d’identifier « le Juif » ou « le sioniste » comme le rival, l’imposteur et l’ennemi.

 

Le Rafale enfin vendu en Inde ?

Le Rafale enfin vendu en  Inde ?

Dassault, concurrent de Gulfstream, filiale de General Dynamics, et du canadien Bombardier, indique dans le même temps espérer conclure la vente à l’Inde de 126 avions de combat Rafale « dans les meilleurs délais ». Dassault Aviation, qui n’a jamais exporté son avion de combat depuis son lancement en 1989, est en négociation avec l’Inde depuis le début 2012. Cette commande est estimée à 15 milliards de dollars (11,1 milliards d’euros). Entre janvier et juin, le groupe a livré cinq Rafale à l’Etat français. Dans l’aviation civile, 25 avions neufs ont été livrés au premier semestre 2014, contre 29 avions un an auparavant. Sur la période, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation a du coup reculé de 17% au premier semestre à 1,51 milliard d’euros. Son résultat opérationnel est ressorti à 113 millions d’euros contre 187 millions au premier semestre 2013. « La poursuite d’un haut niveau d’effort de recherche et développement autofinancés combinée à la baisse du chiffre d’affaires et un taux de couverture de change moins favorable expliquent, pour l’essentiel, la dégradation de la marge opérationnelle », souligne l’avionneur.  Le groupe a dans le même temps confirmé s’attendre à ce que son chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année soit inférieur à celui de 2013. Il a aussi fait savoir qu’à fin juin son carnet de commandes s’élevait à 7,6 milliards d’euros, en progression de 3% par rapport à fin 2013.

 

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Manif gaza : interdiction confirmée par la justice, les raisons

Manif gaza : interdiction confirmée par la justice, les raisons

 

La justice a rejeté la procédure en urgence des organisateurs d’une manifestation pro palestinienne samedi à Paris. Le tribunal administratif de Paris a rejeté vendredi soir en procédure d’urgence le recours des organisateurs d’une manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris contre son interdiction par la préfecture de police, a-t-on appris de sources judiciaires. Une manifestation à risque compte tenu de la faiblesse structurelle des organisateurs mais auusi compte tenu des ambigüités des mots d’ordre. En effet des  Manifestations aux objectifs de plus en plus confus ; certes certains sont de bonne foi et réclament simplement et légitimement l’arrêt de la violence D’autres ont des visées  plus troubles avec des propos anti-israéliens et même antisémitiques ; D’autres enfin utilisent  le confit pour favoriser le communautarisme musulman en France et même  remettre en cause les valeurs républicaines. En internalisant le conflit entre Israël et la Palestine, on renforce les tensions entre communautés en France et on crée les conditions d’une violence qui n’a pas sa place ici. Enfin les petits barbares de banlieue voient là une excellente occasion de casser et d’exprimer des colères existentielles. .  Bref un mélange de genre pas très sain avec des responsables aux motivations très différentes   «Avant d’être pour la paix, ils sont pour la Palestine», constate François de Rugy interrogé jeudi par Le Scan. Même s’il se dit «troublé» par le tacle de Manuel Valls («les mises en cause collectives sont toujours pénibles»), le député nantais reconnaît des «ambiguïtés» au sein de son mouvement. «Quand nous sommes allés en Israël avec Jean-Vincent Placé pour faire œuvre de clarté (en juin 2013, ndlr), notre déplacement avait suscité des commentaires internes, nous demandant même de ne pas rencontrer d’officiels.» «Ça nous avait posé question sur certains propos», se remémore le parlementaire. Ce dernier s’inquiète aujourd’hui «d’une phraséologie, de termes graves, autour du conflit qui consiste à parler ‘d’état colonisateur’, ‘d’occupant’, ‘d’apartheid’, de ‘génocide’.» Et le député ajoute: «toute cette phraséologie remet en question l’existence même d’Israël.» Même si François de Rugy pense que cette ambivalence est entretenue «par une minorité», il relève régulièrement «des propos latents plus qu’explicites.» Et de citer des exemples récents, nés l’intervention de Tsahal à Gaza: «J’ai vu des propos sur des listes de discussions internes… Il y avait plus qu’une ambiguïté. Je sens un glissement sémantique.»  Il se rappelle un épisode plus ancien, en 2004: «Aurélie Filippetti était à l’époque porte-parole des Verts à Paris. Elle s’était décrite comme une ‘sioniste pro palestinienne’, invitant à manifester avec les drapeaux palestiniens et israéliens. Une curée a été menée contre elle.» Avec Jean-Vincent Placé, François de Rugy prône une ligne d’équilibre, dénonçant aujourd’hui «une riposte disproportionnée» de Tsahal «et des implantations qui minent la résolution du conflit.» Ils ont été les premiers à renouer avec le dîner annuel du CRIF. «Après dix ans d’absence des écologistes», note l’élu. Mais «certains militants» se veulent plus virulents. «À l’occasion de la dernière commémoration du Vel d’Hiv, on m’a reproché sur internet de ne pas avoir eu un mot pour les 500 morts palestiniens.» «Ces manifestations sont faites pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit» Si François de Rugy estime que Manuel Valls «aurait pu se passer» de mettre en cause dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale Jacques Boutault, le maire du IIe arrondissement de Paris (qui était présent samedi au rassemblement interdit de Barbès, ndlr), il reconnaît que les propos du premier ministre «étaient justes.» «Ces manifestations sont faites avant tout pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit», s’agace le député qui approuve cependant leur autorisation. Le parlementaire regrette «qu’à gauche, on ne veuille pas voir la montée d’une nouvelle forme d’antisémitisme. Je le constate depuis dix ans.» «Je ne suis d’aucune religion, ce qui me permet d’être plus à l’aise sur ce débat», avance-t-il, avant de reconnaître tout de même «qu’il est très difficile de tenir sur une ligne de crête.»

 

 

 

France : la croissance s’écroule

Tandis que  ça repart (même mollement en Europe), en France la croissance semble complètement en panne. Du coup tout est forcément remis en question, le chômage qui continue d’augmenter en juin (nouveau record), l’activité, elle, qui stagne du fait d’une consommation atone et d’investissements absents, Mécaniquement les objectifs de rééquilibrage des déficits sont remis en question. Autant dire que c’et l’échec total pour Hollande. La croissance du secteur privé en zone euro a en effet connu en juillet son rythme le plus rapide des trois derniers mois, selon la dernière enquête de Markit publiée ce jeudi 24 juillet. L’indice flash composite PMI ressort ainsi à 54,0 contre 52,8 en juin.  Mais en France, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français, surtout dans le secteur manufacturier. Le cabinet Markit note toutefois que le ralentissement est moins rapide que les trois mois précédents, grâce à un rebond dans les services. L’indice flash composite PMI, corrigé des variations saisonnières, se situe ce mois-ci à 49,4 points, après 48,1 en juin. Au vu de ces chiffres, la France peut- elle toujours faire 1% de croissance cette année ? et 1,7% l’année prochaine ? Un principe de réalité semble gagner les esprits au plus haut niveau. En début de semaine, François Hollande a reconnu qu’un ralentissement de l’activité n’était pas impossible. Ce matin, Manuel Valls évoque une croissance trop faible.  Depuis quelques semaines, le gouvernement manie avec beaucoup plus de prudence son discours autour d’une amélioration de la conjoncture. Car le déclic tant attendu, le choc de confiance qui permettrait aux entreprises d’investir, d’embaucher, et les Français de consommer, n’est toujours pas visible. Et pour couronner le tout, la nouvelle donne géopolitique avec les crises en Ukraine et au Proche Orient pourraient fragiliser encore plus la reprise en zone euro. François Hollande et Michel Sapin ont encore tout le mois d’août pour scruter les signaux de l’économie française. Début septembre, il faudra arrêter un cadrage macro-economique dans le budget 2015, et éventuellement revoir à la baisse les prévisions de croissance.

 

Tarifs du gaz : baisse provisoire

Tarifs du gaz : baisse provisoire

Après les hausses passées et avant les hausses futures (de l’ordre de 30% d’ici 2017), les prix du gaz baisseront en moyenne de 1,28% au 1er août. Une baisse liée à la nouvelle méthode de calcul appliquée par GDF Suez depuis le 1er juillet. La ministre de l’Energie, Ségolène Royal, avait pris un arrêté visant à garantir la stabilité des tarifs réglementés.  Nouvelle baisse des prix du gaz. Appliqués par GDF Suez, les tarifs hors taxe baisseront en moyenne de 1,28% au 1er août. Cette diminution annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), est liée à la nouvelle méthode de calcul appliquée.  En juillet, la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, avait pris un arrêté visant à réduire les hausses et les baisses trop importantes et à introduire une certaine stabilité des prix. Cet arrêté suivait la préconisation de la CRE, le gendarme français de l’énergie, qui estimait nécessaire d’augmenter de 45,8% à environ 60% la part d’indexation sur les prix de marché dans le calcul. En clair, la CRE invitait GDF Suez à tenir davantage compte des prix du marché dans la formule de calcul.

 

Justice : l’affaire de la vache folle enterrée

Justice : l’affaire de la vache folle enterrée

2è personnes décédées, 27 ans d’instruction, tout ça pour aboutir à un non-lieu décidé par la justice « indépendante ». L’industrie alimentaire une nouvelle fois épargnée (comme les banques responsables du krach de 2009). Une justice implacable vis-à-vis des voleurs de poules mais bienveillante vis à vi des puissants. Un non lieu général dans le dossier de la vache folle a été décidé par les magistrats chargés de l’instruction d’un dossier ouvert en 1997. Ce scandale alimentaire marquant du 20e siècle devrait se terminer sans procès.  Le non-lieu général, sur le volet des homicides involontaires de l’affaire n’est pas surprenant. La décision confirmant une information d’Europe 1 correspond aux réquisitions du parquet de Paris. Elles avaient été prises en novembre 2013 et révélée dans la presse à la mi-avril 2014. L’enquête portait sur les farines sorties de plusieurs usines. Ont-elles favorisé en France, l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), le terme scientifique de la maladie de la vache folle ?  L’ESB étant soupçonnée d’être le lien avec la maladie humaine de Creutzfeldt-Jakob (MJC). En France 27 personnes en sont mortes. Dans cette affaire de la vache folle, quatre personnes du secteur de la fabrication ou du négoce d’aliments pour bétail avaient été mises en examen. L’une d’entre elles est décédée en 2010 au cours d’une instruction particulièrement longue, puisque la première plainte venant de l’association de consommateurs UFC remonte à 1996. L’année d’après, une information judiciaire avait été ouverte. Elle portait sur l’importation de bovins et de farines animales britanniques et leurs conséquences sur la propagation en France, de l’ESB. L’enquête visait de la tromperie sur la qualité d’un « produit » ou de « la falsification« . Pour le parquet, l’enquête n’avait visiblement pas démontré que les farines pour le bétail sortant de plusieurs usines contenaient des protéines animales interdites. Pas de preuve non plus que les personnes mises en examen aient contourné la législation en toute connaissance de cause. Lors de la révélation des réquisitions du parquet, l’un des avocats des parties civiles, Me Bernard Fau avait dit sa crainte de voir se refermer le dossier : « Un non-lieu serait une déception, pour les familles, mais ce serait aussi se priver d’informations utiles sur des dérives dans les marchés de denrées alimentaires ». L’actuel président de l’association UFC-Que Choisir, Alain Bazot, avait lui critiqué « la lenteur coupable et inadmissible de la justice » pour un dossier ancien de 17 ans.

 

Le vélodrome sans l’OM, incompréhensible (Ghali)

Le vélodrome sans l’OM, incompréhensible (Ghali)

Ghali, maire du 8ème secteur juge ubuesque que l’OM ne puisse louer au vélodrome fraichement  modernisé mais dans une certaine opacité compte tenu de l’environnement électoral. En clair c’est aujourd’hui seulement qu’on découvre la facture. Et l’OM qui la refuse jouera à domicile chez l’adversaire à Montpellier ! (interview JDD)

 

Est-il encore possible que le premier match de l’OM soit joué au Vélodrome?
Si ce n’était pas le cas, ce serait le gag de l’année. Les Marseillais n’ont pas forcément les moyens de se déplacer dans d’autres villes – à Montpellier par exemple – pour assister à des matches dits à domicile. Ce serait incompréhensible.

Jean-Claude Gaudin a proposé au club un compromis, à savoir qu’il pourrait ne payer plus que 5 millions d’euros de part fixe. Est-ce acceptable? Le problème n’est pas cette proposition, mais le fait que Jean-Claude Gaudin ait géré ça tout seul. Nous n’avons jamais eu la totalité des informations et je le regrette. Le sujet n’a pas été abordé dans le détail en conseil municipal. Or, ce type de dossier se traite avec l’ensemble des élus, car ce n’est pas un sujet politique. D’autant plus qu’on parle de millions d’euros dans un contexte de crise économique.

Y a-t-il eu un manque de transparence dans ce dossier?
Il y a eu en tout cas un manque de communication et d’explication de texte. Le chantier du nouveau Vélodrome a été géré seul, du début à la fin, par le maire de Marseille. Jean-Claude Gaudin est élu, il a la majorité et donc la possibilité de le faire. Mais parce qu’il s’agit des deniers de tous les Marseillais, il aurait dû consulter le plus largement possible.

Faut-il vendre le stade, comme le propose le socialiste Patrick Mennucci?
Non, le Vélodrome fait partie du patrimoine marseillais. Le stade ne peut être donné à quelqu’un d’autre. Mais c’est vrai que l’OM n’est pas le PSG. Si Paris ou Monaco bénéficient d’investissements importants, venus de l’étranger, notre club ne joue plus dans la même cour. Et à cela, on ajoute un vrai problème technique avec cette location trop chère du Vélodrome. C’est trop!

La ville de Marseille doit-elle être prête à louer moins cher le stade à l’OM, quitte à s’endetter?
Le championnat de Ligue 1 reprend dans trois semaines et on se pose encore la question d’où va jouer l’OM. Cette question n’aurait-elle pas pu être posée plus tôt? La cour régionale des comptes a dit que le nouveau Vélodrome a creusé l’endettement municipal. Et résultat, on se retrouve à devoir trouver une solution dans la précipitation. Peut-être sans prendre les bonnes décisions. Mais nous, socialistes, avions signalé le problème avant. Aujourd’hui, je n’ai pas de réponse à apporter sur le fond, car je n’ai pas toutes les données. Nous devons donc tous discuter et avoir une réunion de travail afin de sortir de cette impasse.

 

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