Hollande : Abandon définitif de l’inversion du chômage
C’est faiat Hollande a définitivement renoncé à ses ambitions sur le chômage ; sur la croissance auusi puisqu’il admet maintenant que la croissance va être quasi inexistante. Il n’y a même plus recours à la sémantique hasardeuse pour masquer le vide politique. La rentrée risque d’être très périlleuse car les Français n’accepteront pas facilement une austérité qui ne permet pas de répondre à la question centrale du chômage. DSK avait qualifié le gouvernement de brèles, il ne s’est sans doute pas trompé. ! »J’avais dit qu’on allait inverser la courbe du chômage [...] et puis ce n’est pas venu », tel est l’aveu formulé par François Hollande le 14 juillet dernier. Depuis plusieurs mois, l’exécutif ne cesse de revoir progressivement ses objectifs à la baisse. Déjà en début d’année, Michel Sapin, encore au ministère du Travail, était passé d’un objectif d’inversion de la courbe à un objectif plus modeste : avoir moins de chômeurs à la fin de l’année 2014… En somme, stopper l’hémorragie. Aucune embellie n’est attendue ce vendredi soir lors de la publication des chiffres du chômage de juin. C’est le Pacte de responsabilité qui doit donner cette nouvelle impulsion à l’emploi. Mais le gouvernement reste très prudent. En ce qui concerne les jeunes, la politique de contrats aidés – principalement les emplois d’avenir – ont permis, sur un an, de faire baisser le nombre de chômeurs de moins de 25 ans. En revanche la situation reste dramatique pour les séniors dont le nombre de demandeurs d’emploi est en augmentation constante… Alors en plus du Pacte, qui mettra du temps à produire ses effets sur l’emploi, le gouvernement a choisi d’activer plusieurs plans, un pour relancer l’apprentissage, un autre pour mieux accompagner les chômeurs de longue durée. Et enfin, un coup de pouce supplémentaire pour les contrats de génération.