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Archive mensuelle de juillet 2014

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Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

 

Hollande a désigné Moscovici comme candidat à un poste de commisaire européen mais ce ne sera pas forcément aux affaires économiques, poste qu’il souhaitait. Les allemands ne sont pas chauds pour désigner Moscovici qui a si mal réussi le redressement économique et financier de la France. On pourrait donc voir Moscovici nommé dans un poste subalterne qui ne gênerait pas la politique d’austérité de Bruxelles.  C’est donc désormais officiel: le chef de l’Etat a désigné l’ancien ministre de l’Economie Pierre Moscovici comme candidat à un poste de commissaire européen.  « Je vous confirme que la France désigne M. Pierre Moscovici au titre des personnalités que le Conseil (européen), en accord avec vous-même, est appelé à proposer comme membres de la Commission européenne », écrit ainsi François Hollande dans une lettre adressée à Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission. Le président français ne précise toutefois pas la nature exacte des fonctions que pourrait exercer son ancien ministre au sein de la Commission. »Comme vous le savez, Pierre Moscovici, par ses qualités propres comme par son expérience, a montré la compétence générale et l’engagement européen qui lui permettront d’assumer de manière indépendante (ces) importantes responsabilités », fait-il cependant valoir. Jean-Claude Juncker doit répartir les portefeuilles de la Commission et présenter son équipe aux dirigeants européens lors d’un sommet qui se réunira le 30 août. Le courrier de François Hollande met un terme à des semaines de spéculations. Plusieurs personnalités politiques avaient fait acte de candidature dont l’ancienne ministre Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, et la députée européenne Pervenche Berès.

 

Moral des ménages : toujours dans les chaussettes

Moral  des ménages : toujours dans les chaussettes

Toujours la même grisaille pour la confiance des ménages qui ne croient guère en la reprise et encore moins à la diminution du chômage. De toute évidence c’est l’attentisme qui domine, personne ne croit réellement aux promesses de réduction de fiscalité faites par Valls et l’épargne de précaution est privilégiée mais pas forcément dans le livret A  qui ne rapporte plus rien ( et dont la collecte diminue)  au regard de l’inflation réelle. Les Français restent pessimistes tant sur leur situation actuelle que sur leur avenir. Selon les données publiées ce mercredi 30 juillet par l’Insee, l’indicateur mesurant la confiance des ménages s’est établi à 86 points, soit un taux stable par rapport à juin. Soit bien en deçà de sa moyenne de long terme calée à 100 points.  L’opinion des Français sur leur situation financière personnelle future a augmenté en juillet pour le troisième mois consécutif (+2 points) et celle sur leur situation personnelle passée a rebondi de trois points.  L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle s’est effritée (-2 points) de même que celle sur leur capacité d’épargne future, qui a perdu un point après un bond de sept points en juin. La proportion de ménages considérant qu’il est opportun d’épargner est stable. L’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France perd deux points, annulant sa hausse de juin, et celle sur le niveau de vie passé un point.  S’agissant du chômage, les craintes concernant son évolution sont en augmentation pour le quatrième mois consécutif, la proportion de ménages qui pensent qu’il va augmenter progressant de deux points.

 

Ukraine : nouvelles sanctions contre la Russie

Ukraine : nouvelles sanctions contre la Russie

Des sanctions attendues (et méritées)  contre la Russie pour son implication dans le conflit en Ukraine ; sanctions qui pourraient faire diminuer le PIB de 1.5% et faire tomber la Russie en récession. Des conséquences aussi pour l’Europe compte tenu de l’ampleur du commerce extérieur russe. Reste à savoir s’il y aura une réplique russe en particulier sur le gaz dont l’Europe a besoin. De quoi faire réfléchir Poutine qui a deux options, soit pratiquer la fuite en avant, soit au contraire lâcher les pro-russes d’Ukraine afin de relancer une économie Russe déjà chancelante. Les oligarques russes pourraient peser dans ce dernier sens. Après avoir durci les sanctions économiques contre la Russie la semaine dernière, l’Union européenne annonce ce mardi qu’un accord politique a été trouvé sur d’autres sanctions. Les secteurs du pétrole, de la défense, des biens à double usage et des technologies sensibles sont ciblés.  »Un accord politique a été trouvé sur le paquet de sanctions économiques » au cours d’une réunion des ambassadeurs des 28 à Bruxelles, a annoncé la porte-parole du service diplomatique de l’UE. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen a affirmé mardi soir que « les sanctions décidées aujourd’hui par l’Union européenne sont un signal fort adressé aux dirigeants de la Fédération de Russie: la déstabilisation de l’Ukraine ou de tout autre pays voisin aura des coûts énormes pour l’économie russe« . L’accord bloque l’accès aux marchés financiers de l’UE, interdit les ventes d’armes, de technologies sensibles dans le domaine de l’énergie et de biens à double usage militaire et civil. Ces sanctions seront réexaminées dans trois mois. L’Union européenne a également décidé de bloquer les avoirs de quatre hommes d’affaires russes proches du président Poutine accusé de bénéficier de l’annexion de la Crimée ou de soutenir activement la déstabilisation de l’Est de l’Ukraine. Elle sanctionne aussi trois sociétés dont une banque sur la base des mêmes accusations. L’UE accuse la Russie de soutenir les combattants pro-russes dans l’Est de l’Ukraine. Ce durcissement fait suite au crash de l’avion de la Malaysia Airlines, détruit par un missile. Dans l’après-midi, John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, avait annoncé que les Etats-Unis préparaient également de nouvelles sanctions. Barack Obama a pris la parole dans la soirée pour indiquer qu’elles concernaient les domaines de l’énergie, la finance et les armes. Le président américain a annoncé la suspension des crédits à l’exportation et du financement du développement économique de la Russie. Les exportations de biens, de technologies relatives au secteur de l’énergie sont également suspendues. Le président américain a prévenu que l’Europe perdait patience face à Poutine, tout en saluant les sanctions annoncées plus tôt par Bruxelles. Il a tout de même tenu à préciser qu’il n’y avait pas de « nouvelle guerre froide » avec la Russie.

 

Travail au noir : bâtiment en tête

Travail au noir : bâtiment en tête

 

 

Avec le secteur de la restauration- hôtellerie, c’est le bâtiment qui vient en tête du travail au noir. Un chiffre qui monte avec la crise. En cause évidemment des activités surtout de main d’œuvre plombées par les charges sociales. Les redressements opérés par l’URSSAF donnent  une idée de ce travail au noir mais très approximative (notamment sur les heures déclarées) ; En outre le détail par taille d’entreprise n’a pas beaucoup de signification car nombre de société externalisent sur la sous traitance les contraintes de gestion du personnel. Les entreprises du BTP présentent un  taux de fraude élevé : la moyenne nationale s’établit à une sur sept (13,7%). C’est en Ile-de-France que le travail au noir est le plus rependu avec une entreprise contrôlée sur 4 (24,3%) qui y a recours, suivi par les régions de l’Est (17,9%). A l’inverse, c’est dans l’Ouest que les chefs d’entreprises sont les plus respectueux des droits du travail. Certains métiers sont aussi plus exposés que d’autre: les ouvriers œuvrant dans la peinture et la vitrerie sont ceux qui ont le plus recours au travail illégal (24%), suivi par la construction (21,9%) et la plâtrerie (18,5%). Les professionnels de l’installation d’électricité d’eau et de gaz sont les plus probes, avec un taux de fraude de 6,70%.  La taille des entreprises aussi joue: les plus petites, bien souvent des sous-traitant mis sous pression par les grands groupes, enregistrent le taux de fraude le plus élevé, puisque celles qui n’ont que 4 employés sont 18% à frauder, alors que le taux chute à 4% dans les entreprises de plus de 20 salariés. Mais la nature même du travail au noir, qui se traduit soit par la non déclaration d’un employé, soit en dissimulant une partie des heures qu’il a effectué, rend le phénomène difficile à cerner. Impossible pour les contrôleurs de l’Urssaf de détecter tous les contrevenants: pour établir cette étude ils sont allés vérifier les pratiques de 2.605 entreprises représentatives du secteur de la construction en 2013. « Les taux de fraude observés constituent vraisemblablement une borne basse de l’ampleur réelle de la fraude », précise l’Acoss, l’organisation qui pilote les Urssaf. Autre frein : le travail au noir sévit particulièrement le soir ou bien le week-end… autant de plages horaires où les contrôleurs des Urssaf ne peuvent se rendre sur les chantiers, faute d’effectifs. Au final, les 8.000 ont été effectuées, qui ont menés à des régularisations de cotisations de 291 millions d’euros en 2013. Cette année, les Urssaf tablent sur 328 millions d’euros.

 

Transition énergétique : mini réforme de Ségolène

Transition énergétique : mini réforme de Ségolène

 

Ségolène ne s’est pas beaucoup engagée pour cette réforme essentiellement composée de mini mesures qui ne touchent  pas au nucléaire (même parc), pas beaucoup au transport ((installation de prises  électriques !)  et un peu au bâtiment via l’isolation. Une manière pour Ségolène d’éviter de se griller en évitant de s’attaquant aux lobbys industriels. A ce dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été, ce mercredi 30 juillet, Ségolène Royal  présente sa loi sur la transition énergétique. Son objectif : réduire la consommation du pays et s’occuper de l’épineuse question du nucléaire. La loi de la ministre de l’Écologie ne règle toutefois pas totalement le problème, le gouvernement ne se donnant pas le pouvoir de fermer une centrale nucléaire et préférant sur la négociation et le compromis avec EDF. Une nouveauté, toutefois : pour ouvrir un nouveau réacteur, EDF devra d’abord en fermer, la capacité totale du parc étant désormais limitée à son niveau actuel. La loi grave également dans le marbre les grands objectifs énergétiques de la France, dont fait notamment partie la multiplication par deux des énergies renouvelables d’ici 15 ans. Le secteur du bâtiment, qui représente 50% de la consommation nationale, sera particulièrement visé. Ségolène Royal veut isoler 500.000 logements par an et veut offrir un « chèque énergie » aux ménages les plus modestes. Le crédit d’impôt sera, lui, renforcé et simplifié. Il pourra atteindre 16.000 euros pour un couple désireux de changer sa toiture ou ses fenêtres.  Les transports feront, eux aussi, l’objet d’un investissement particulier. Sept millions de bornes de recharge pour véhicules hybrides ou électriques seront installées dans les trois ans. L’État va, au total, investir 10 milliards d’euros en trois ans et espère créer en retour 100.000 emplois durables. Un chiffre qui n’engagent qui ceux qui y croient !

Quotient familial : un million de familles matraquées

Quotient familial : un million de familles matraquées

À l’automne 2012, les évaluations de cette mesure faisaient état d’un rendement attendu de 490 millions d’euros pour les caisses de l’État ; il a finalement atteint 554 millions d’euros. «Le gain budgétaire retiré est supérieur aux évaluations, mais surtout, le nombre de foyers fiscaux concernés est plus élevé», peut-on lire dans le rapport. Ainsi, ce ne sont pas 882.600 ménages qui ont été concernés par la mesure, comme on l’avait initialement estimé, mais 1.014.783 foyers fiscaux. Le montant moyen d’impôt supplémentaire s’établit à 546 euros, précise le document. Les foyers concernés relèvent «dans leur très grande majorité» du dernier décile des contribuables (les 10 % les plus riches), soit les 3,67 millions de contribuables dont le revenu fiscal est supérieur à 49.882 euros. Et la réforme n’est pas terminée: l’avantage fiscal va de nouveau être abaissé cette année, de 2000 euros à 1500 euros. Cette mesure est censée rapporter un milliard d’euros (pour réduire le déficit de la branche famille de la Sécu) et concerner 1,3 million de ménages – soit 12 % des ménages avec enfants. Ils verront en moyenne leur impôt augmenter de 64 euros par mois.

 

Pharmacies : Montebourg pour une révolution

Pharmacies : Montebourg pour une révolution

Montebourg veut faire jouer la concurrence en autorisant le vente de médicaments sans ordonnances en dehors des pharmacie et en favorisant la création de grandes chaînes de distribution pharmaceutique ; L’objectif est bien entendu de faire baisser le prix d’achat des médicaments aux laboratoires par des achats beaucoup plus groupés ; Une mesure qui peut être favorable aux consommateurs mais qui risque de faire baisser le prixdu  fond de commerce des pharmacies, prix par ailleurs exhorbitant  ( et leurs résultats). Le ministre de l’Economie propose la constitution de « chaînes de pharmacies », parallèlement à la remise en cause du monopole des officines sur la vente de certains médicaments, a déclaré mardi à Reuters la présidente de l’Ordre nationale des pharmaciens. Arnaud Montebourg souhaite également ouvrir le marché français des médicaments à la vente sur internet, a ajouté Isabelle Adenot, qui a été reçue vendredi par le ministre. Deux propositions contre lesquelles s’élève la présidente de l’Ordre des pharmaciens, qui dénonce un « double langage » du gouvernement, le ministère de la Santé défendant pour sa part le monopole des pharmacies sur la vente de médicament et leur rôle de commerce de proximité.  Selon Isabelle Adenot, Arnaud Montebourg a confirmé son intention de permettre la vente en grande surface ou dans des magasins de parapharmacie de médicaments comme le Doliprane, le Spasfon, l’Aspégic, le Nurofen, l’Humex ou le Fervex, ainsi que le propose un rapport de l’Inspection générale des finances. Les services du ministre de l’Economie estiment, dans une note obtenue par Reuters, que « la théorie économique plaide pour la suppression du monopole des pharmacies sur l’ensemble des produits accessibles sans ordonnance », ce qui représente un chiffre d’affaires cumulé de 2,1 milliards d’euros. Cette mesure est susceptible de faire baisser les prix de 20%, estiment les auteurs de la note, selon lesquels le gain de pouvoir d’achat des consommateurs pourrait être de 327 à 420 millions d’euros selon le scénario retenu.

 

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Immobilier: recul de 4% des prix en 2014

Immobilier: recul de 4% des prix en 2014

 

En France les prix de l’immobilier devraient baisser de 4% cette année estime Standard and Poor’s. Dans une étude européenne publiée lundi 28 juillet, l’agence de notation souligne le caractère « résistant » du marché immobilier français, où les prix ne baissent que très modérément — de 1,3% à fin mars, sur douze mois glissants –, en dépit de la faiblesse de l’économie et de la croissance du chômage, et ce en raison d’un « déficit structurel de biens disponibles ». Le marché immobilier français s’avère « chroniquement » incapable de répondre aux besoins liés à une « démographie dynamique », de l’ordre de 400.000 logements par an selon l’Insee, alors que les constructions de logements neufs sont tombées aux alentours de 330.000 l’an dernier, leur plus bas niveau depuis l’année 2000, commente SP. Un autre facteur de soutien des prix est lié aux conditions de crédit particulièrement favorables avec un taux d’intérêt des crédits immobiliers tombés à 2,85% en juin, soit un plus bas historique, note SP. Ces taux très bas soutiennent la demande, « principalement celle des acheteurs les plus solvables ». La demande devrait continuer à soutenir le marché immobilier, puisque seuls 57% des ménages étaient propriétaires de leur logement en France en 2011 contre une moyenne de 67% en Europe. Mais si les taux de crédit immobiliers devaient remonter rapidement en raison « d’un choc externe », dit SP, qui juge cette éventualité « peu probable mais pas impossible »,

Immobilier : encore en recul fin juin

Immobilier : encore en recul  fin juin

Les mises en chantier de logements neufs en France ont continué à régresser d’avril à juin, diminuant de 19,3% sur un an, pour s’établir à 69.531 unités, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi. Déjà rur les trois mois allant de mars à mai, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 21,4% à 64.428 unités, contre un recul de 20,5% à fin avril. En revanche, le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…), plus restreint, a progressé de 9,7% à 5.149 unités (contre un bond de 35,6% un mois plus tôt). Sur les douze mois écoulés entre juin 2013 et mai 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier affiche un recul plus modéré de 8,5% à 312.066 unités. Celui-ci s’accentue toutefois: il n’était encore que de 6,5% un mois plus tôt. Le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, qui renseigne sur les futures mises en chantier, a de son côté diminué de 16,1% de mars à mai, à 94.155, selon la même source. Les permis de construire accordés aux logements ordinaires ont reculé davantage (-18,8%) à 85.981 unités, ce qui contraste toujours avec le rebond de 28,2% affiché par les logements en résidence, à 8.174 unités. Sur douze mois, la baisse est légèrement moindre qu’un mois plus tôt pour les permis de construire, avec un repli cumulé de 20,7% à fin mai (contre -21,5% à fin avril) à 389.444 unités. En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en deçà de l’objectif gouvernemental — encore jamais atteint dans l’Hexagone — d’un demi-million de logements construits par an.

 

Soldes d’été : mauvais bilan

Soldes d’été : mauvais bilan

Conséquence de la crise et du manque de confiance en l’avenir, l’Institut français de la mode a constaté un recul de 4% en valeur des ventes dès début juillet. Et à l’issue des cinq semaines réglementaires, 56% des commerçants parisiens concluaient à un résultat «peu ou pas satisfaisant», selon la Chambre de commerce (CCIP). Le phénomène était encore plus marqué au niveau national chez les indépendants, avec 66% (+20 points) d’insatisfaits, dont 71% ont enregistré une chute de plus de 10% de leur chiffre d’affaires, a indiqué Bernard Morvan de la Fédération nationale de l’habillement. Le bilan «n’est pas bon du tout, quels que soient les secteurs ou les régions», a-t-il déclaré. Seules les Galeries Lafayette, aidées par la clientèle touristique, ont terminé la période sur des ventes stables (+0,3%).  Si les Français sont aussi nombreux à faire les soldes (entre 75 et 80%), ils dépensent moins. Selon un sondage Radins.com auprès de 2.420 internautes, 80% ont déclaré avoir dépensé moins cette année pour les soldes. Une tendance confirmée, bien que dans une moindre mesure (46%), par un second sondage mené par Promise Consulting auprès de 4.635 personnes. Cette enquête note une baisse de 5,4% des achats (210 euros contre 222 en 2013), avec un repli notable chez ceux qui étaient traditionnellement de «gros acheteurs». Et cette «tendance alarmante se vérifie depuis plusieurs années», souligne Philippe Jourdan, fondateur du cabinet d’études. Quel que soit le canal d’achat, ce qui manque vraiment pour faire redécoller les soldes, c’est d’abord une certaine confiance dans l’avenir, estime M. Jourdan. Ce qui a toujours fait «les volumes et le succès des soldes, ce sont les achats plaisir, impulsifs, les coups de cœur, ces vêtements ou ces produits achetés dont on n’a pas vraiment besoin… mais tellement envie», explique-t-il. Mais un comportement que l’on n’observe qu’en période de croissance.

 

Carburant : prix stables en dépit de la situation géopolitique

Carburant : prix stables en dépit de la situation géopolitique

 

Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises sont restés quasi stables la semaine dernière, selon les chiffres du ministère de l’Ecologie et de l’Energie publiés lundi 28 juillet. En effet, les cours du pétrole sont plutôt restés insensibles aux tensions géopolitiques mondiales.   Le gazole, carburant privilégié des Français avec plus de 80% des ventes, valait en moyenne 1,3002 euro le litre lors de la semaine achevée le 25 juillet, contre 1,2995 euro la semaine précédente, d’après les relevés hebdomadaires du ministère. Deuxième carburant le plus vendu dans l’Hexagone, l’essence sans plomb 95 s’affichait à 1,5219 euro le litre, soit 0,095 centime de moins d’une semaine sur l’autre. Le litre d’essence sans plomb 98 valait lui 1,5852 euro, contre 1,5931 la semaine précédente.  « Ce qui est vraiment surprenant, c’est que les marchés ne réagissent pas aux événements géopolitiques comme ils le faisaient dans le passé », a commenté le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, interrogé par l’AFP.  « La situation en Libye devient quasi catastrophique, et aujourd’hui le prix du pétrole est légèrement en baisse. C’est donc que les marchés ne craignent pas de problèmes d’approvisionnement », a-t-il constaté.  « Même les événements à Gaza n’ont pas eu d’impact », a-t-il ajouté. « On est dans un scénario assez nouveau, où les prix du pétrole affichent une stabilité qu’ils n’ont pas connue depuis des années ».  La production croissante de pétrole de schiste outre-Atlantique jouerait un rôle stabilisateur, selon lui. « Les Etats-Unis importent moins de pétrole et tirent donc moins sur la production pétrolière mondiale, ce qui a tendance à calmer le jeu. » Dans le même temps, la demande globale de brut connaît elle aussi une certaine stabilité. Dans ces circonstances, la probabilité que le cours du baril de Brent de la mer du Nord continue à évoluer dans une fourchette 105 à 110 dollars devient « de plus en plus grande », selon M. Schilansky.

 

Fruits et légumes français : baisse des ventes de 10%

Fruits et légumes français : baisse des ventes de 10%

Alors que les prix sont en baisse, les ventes sont en baisse de plus de 10% d’après les syndicats de producteurs. « On se pose beaucoup de questions parce que nos produits sont à disposition et ils sont très bons. En termes de chiffre d’affaires, c’est 20% en moins sur nos exploitations« , se désole Jacques Rouchaussé, président du syndical Légumes de France. Et la situation est d’autant plus inquiétante pour la filière que la production est en avance sur certains produits d’après Pascal Dujols, président du syndicat des détaillants en fruits, légumes et primeurs : « En général, on a surtout une crise de surproduction sur quelques produits. Cette année, les récoltes sont en avance sur les prunes. Les raisins, les poires vont également concurrencer les nectarines. On est très inquiets« . Autre motif d’inquiétude: la concurrence des produits étrangers dans les grandes surfaces. Ce qui pousse les producteurs français à casser leurs prix. C’est le cas par exemple des salades : « Ca se négocie entre 25 et 28 centimes, et c’est revendu entre 80 centimes et un euro dans les rayons« , d’après Denis Digel, producteur à Sélestat, en Alsace. Grosses tensions également sur la pêche. Début juillet, des arboriculteurs français ont bloqué des camions espagnols à la frontière pour protester contre la concurrence des pêches et des nectarines. Luc Barbier, président de la Fédération nationale des fruits, dénonce les pratiques commerciales des producteurs espagnols.

 

Encore une enquête pour Sarkozy

Encore une enquête pour  Sarkozy

Encore une enquête , une de plus,  pour Sarkozy qui aura bien du mal à se sortir du bourbier judicaire dans lequel il s’enfonce chaque jour un peu plus. Des enquêtes sans doute justifiées par son rapport approximatif à la loi mais auusi sans doute largement encouragées par se concurrents tant de la gauche que de la droite. Le procureur de Paris a « ouvert en toute discrétion, début juillet, une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy » sur des soupçons de financement illégal de la campagne 2007, annonce Aujourd’hui en France/Le Parisien dans son édition de mardi.  Nouveau souci en vue pour Nicolas Sarkozy. Le procureur de Paris a ouvert, début juillet, une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy sur des soupçons de financement illégal de la campagne 2007, selon Le Parisien.  »Les investigations visent un système de fausses factures présumé qui, comme dans l’affaire Bygmalion auraient permis d’imputer frauduleusement des dépenses de campagne du candidat sur les comptes de son parti », précise le journal. Comme dans l’affaire Bygmalion, « une société impliquée dans la campagne 2007 auraient facturé diverses prestations à l’UMP, alors qu’elles avaient été assurées pour le compte du candidat Sarkozy » poursuit le quotidien. Déjà mis en examen pour « trafic d’influence, corruption active et recel de violation du secret de l’instruction » dans l’affaire des « écoutes téléphoniques, l’ancien président est au centre de plusieurs dossiers judiciaires susceptibles de contrarier son éventuel retour en politique.

Fruits et légumes français : plombés par les charges

Fruits et légumes français : plombés par les charges

 

Inutile de tourner autour du pot, les charges plombent  le cout de production  les fruits et légumes comme le reste de l’économie française. Du coup c’est une invasion de fruits et légumes étrangers. Les agriculteurs sont en colère et ne s’y retrouvent pas dans leurs comptes. Avec l’exportation des produits espagnols, les producteurs de fruits et légumes français dénoncent une « concurrence déloyale » de la part de leurs homologues ibériques « qui cassent les prix », ce qui empêche, selon eux, de « relancer une consommation », explique le président de Légumes de France,  lundi 28 juillet, la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF), celle des « Légumes de France », la FNSEA, principal syndicat agricole, et les Jeunes agriculteurs (JA) ont été reçus par Stéphane Le Foll. Le ministre leur a promis que « la campagne de contrôle pour vérifier le respect des règles de commercialisation des fruits et légumes » allait se poursuivre « dans les semaines à venir » et que « les infractions seront sanctionnées ».  Selon une étude de La France agricole, les tarifs des fruits et légumes d’origine française sont plus élevés, en majorité, que ceux des produits venant de l’étranger.  Par exemple, la pomme, fruit le plus consommé en France selon Interfel (L’Interprofession des fruits et légumes frais), coûte 12 centimes de plus lorsqu’elle a été produite dans l’Hexagone. Il faut rajouter 46 centimes supplémentaires pour une tomate d’origine française face à une tomate produite à l’étranger. La semaine dernière, une vingtaine de maraîchers alsaciens ont remplacé les tomates espagnoles par des tomates produites en Alsace sur les étals d’un hypermarché. Le 17 juillet dernier, des agriculteurs ont bloqué des camions de pêche espagnols à Perpignan pour protester contre les importations.

 

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