Transition énergétique : mini réforme de Ségolène
Ségolène ne s’est pas beaucoup engagée pour cette réforme essentiellement composée de mini mesures qui ne touchent pas au nucléaire (même parc), pas beaucoup au transport ((installation de prises électriques !) et un peu au bâtiment via l’isolation. Une manière pour Ségolène d’éviter de se griller en évitant de s’attaquant aux lobbys industriels. A ce dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été, ce mercredi 30 juillet, Ségolène Royal présente sa loi sur la transition énergétique. Son objectif : réduire la consommation du pays et s’occuper de l’épineuse question du nucléaire. La loi de la ministre de l’Écologie ne règle toutefois pas totalement le problème, le gouvernement ne se donnant pas le pouvoir de fermer une centrale nucléaire et préférant sur la négociation et le compromis avec EDF. Une nouveauté, toutefois : pour ouvrir un nouveau réacteur, EDF devra d’abord en fermer, la capacité totale du parc étant désormais limitée à son niveau actuel. La loi grave également dans le marbre les grands objectifs énergétiques de la France, dont fait notamment partie la multiplication par deux des énergies renouvelables d’ici 15 ans. Le secteur du bâtiment, qui représente 50% de la consommation nationale, sera particulièrement visé. Ségolène Royal veut isoler 500.000 logements par an et veut offrir un « chèque énergie » aux ménages les plus modestes. Le crédit d’impôt sera, lui, renforcé et simplifié. Il pourra atteindre 16.000 euros pour un couple désireux de changer sa toiture ou ses fenêtres. Les transports feront, eux aussi, l’objet d’un investissement particulier. Sept millions de bornes de recharge pour véhicules hybrides ou électriques seront installées dans les trois ans. L’État va, au total, investir 10 milliards d’euros en trois ans et espère créer en retour 100.000 emplois durables. Un chiffre qui n’engagent qui ceux qui y croient !
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