Hollande : une table ronde avec l’ennemi, la Finance !
Fini le temps de « l’ennemi c’est la finance », ça c’était avant, comme les lunettes, désormais Hollande s’est fait une tête de banquier(ou d’huissier), visage encore plus grassouillet, cheveux plus rares encore, et lorgnons aux montures épaisses pour montrer le sérieux de homme trop considéré comme une rigolo dans les médias et l’opinion. En plus il veut maintenant réunir la finance. Quand il ne sait pas quoi faire Hollande fait une table ronde, des assises ou une maga concertation. Ce qu’il va faire pour relancer l’ investissement (Un conseiller a dû lui glisser dans l’oreille que l’investissement véritable moteur de la future croissance ne repartait pas). « Je réunirai les assises avec toutes les banques, tous les établissements financiers, pour investir davantage », a annoncé François Hollande lundi 14 juillet. Toutefois, le président de la République, qui s’exprimait à l’occasion de la fête nationale, n’a pas précisé la date de ces « assises de l’investissement ». Selon lui, « l’investissement est la condition de la croissance. Il y a aujourd’hui des financements qui n’arrivent pas à l’investissement. Combien d’entreprises nous disent: ‘je voudrai bien investir’. Ce n’est pas simplement un problème de coût, c’est un problème d’accès au crédit ». Bref des propos-assez justes- mais du café du commerce ! Le chef de l’Etat s’est aussi expliqué sur ses rapports avec la finance. « Nous avons aussi besoin de la finance pour l’investissement », a-t-il assuré lors d’une interview sur TF1 et France 2. Mais il a aussi souligné les mesures de régulation prises: « la finance? Nous avons créé une taxe sur les transactions financières. Nous avons fait une loi qui sépare les activités à risque des banques, des activités d’épargne et d’investissement ». Il a ajouté: « la finance, c’est celle qui nous contraint, celle qui nous soumet. Quand je suis arrivé aux responsabilités, les taux d’intérêt étaient relativement élevés. C’est cela, le poids de la finance: quand elle vous fait payer le coût du capital. Aujourd’hui, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas ». Enfin, interrogé sur le recrutement à l’Elysée de la banquière Laurence Boone, il a répondu: « qu’une femme qui est cadre dans une grande banque internationale vienne ici, cela prouve qu’elle a aussi le sens de l’intérêt général, qu’elle aime son pays, qu’elle préfère être au service de l’Etat qu’au service d’une entreprise, fut-elle une grande banque ».
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