Restos : Le « fait maison » à la place de l’industriel
Au pays de la gastronomie, il ne fauta pas s’étonner que les restos classiques aient du mal à résister face aux grandes enseignes de restauration rapide. Dans la plupart de restos, c’est la bouffe industrielle qui domine. Témoin les cartes aux menus surabondants qui ne peuvent être faits sur place. En cause évidemment les charges, aussi une certaine facilité et un manque de professionnalisme. Du coup on va imposer la pancarte « fait maison ». Le minimum qu’on puisse attendre d’un resto s’il veut se distinguer d’une cantine ou de MacDo. Les clients de restaurant vont un peu mieux savoir ce qu’il y a dans leur assiette. Le décret relatif à la mention « fait maison » a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant des plats entièrement élaborés « sur place », à partir de « produits bruts », n’ayant subi « aucune modification », pour valoriser le « savoir-faire » des restaurateurs. Ce décret entre en vigueur mardi. Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu’ici sur plusieurs points du décret, notamment la définition exacte d’un « produit brut ». Selon le texte, « un produit brut (…) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». « Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable », a expliqué la secrétaire d’État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.
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