Les casseroles de Sarkozy

Les casseroles de Sarkozy

 

 

Nicolas Sarkozy traine 5 ou  casseroles dont il aura du mal à se débarrasser avant un éventuel retour en politique. Reconnu coupable, sa carrière s’arrêterait net mais même innocent les procédures vont miner sa réputation ; Sarkozy risque d’apparaitre comme la président des affaires après avoir été le président bling-bling.   Des sondages de l’Élysée au financement de sa campagne de 2007, en passant par la toute récente affaire Bygmalion, l’ancien chef de l’État n’en a pas fini avec la justice. Une information judiciaire est ouverte le 26 février pour soupçons de trafic d’influence suite à la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy. Les magistrats enquêtaient sur le possible financement libyen de sa campagne de 2007. Ils ont découvert que l’ancien président bénéficiait d’indiscrétions sur l’avancement judiciaire de l’affaire Bettencourt.  Dans la nuit de mardi à mercredi, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, notamment pour  »corruption active » et « trafic d’influence actif ». Un peu plus tôt, son avocat Thierry Herzog et le haut magistrat Gilbert Hazibert également. Nicolas Sarkozy était soupçonné d’avoir abusé de la faiblesse de la milliardaire Liliane Bettencourt pour obtenir des financements. Il a finalement obtenu un non-lieu après une mise en examen et ne comparaîtra pas lors du procès en janvier 2015. Ses agendas, saisis lors de l’enquête, sont par contre toujours conservés par la justice. Les juges enquêtent depuis avril 2013 sur des soupçons de financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy par l’ex dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Le site Mediapart avait publié en ce sens une note d’un ancien dignitaire libyen, qui a ensuite démenti. Nicolas Sarkozy a accusé un « faux grossier ». L’avocat de la société Bygmalion a reconnu une double comptabilité mise en place avec l’UMP, déclarant qu’elle aurait servi à masquer les dépassements de frais de campagne de Nicolas Sarkozy, 17 millions d’euros selon Mediapart. Une enquête a été confiée le 27 juin aux juges financiers pour « faux et usages de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie et « complicité et recel de ces délits ». Une enquête a été ouverte après que Bernard Tapie a bénéficié d’un arbitrage extrêmement favorable lui accordant 403 millions d’euros au détriment du Crédit Lyonnais. Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, et son directeur de cabinet Stéphane Richard, sont soupçonnés d’avoir favorisé Bernard Tapie. Mais pour certains, la décision aurait été prise par Nicolas Sarkozy, qui a rencontré Bernard Tapie avant et après son élection. Ce pourrait être la raison pour laquelle l’ancien président voulait absolument récupérer ses agendas présidentiels, saisis dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Une enquête a été ouverte en octobre 2013 pour faire la lumière sur le financement du meeting de Toulon fin 2011. Ce meeting n’avait pas été inscrit dans les comptes de campagne, ce qui avait entraîné leur rejet par le Conseil constitutionnel. Un juge enquête actuellement sur les sondages par l’Élysée durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Ils ont été attribués à neuf instituts de sondages, dont celui de Patrick Buisson, un proche, le tout sans appel d’offre.  Une autre enquête avait été ouverte pour « prise illégale d’intérêt » suite à la nomination de François Pérol, conseiller de Nicolas Sarkozy, à la tête du groupe bancaire BPCE. Le parquet doit prochainement prendre ses réquisitions.

 

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