Archive mensuelle de juin 2014

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Prix de l’immobilier : en baisse avec des écarts de 1 à 10

Prix de l’immobilier : en baisse avec des écarts de 1 à 10

Les prix commencent à baisser dans le neuf comme dans l’ancien, dans le luxe comme pour les logements plus classiques. Pas assez cependant pour resolvabiliser la demande. Cette baisse ne change pas les écarts :  officiellement de 1 à 8 mais en réalité de 1 à 10. Exemple 1 million pour un appartement à Paris pour moins de 100 000 euros en zone rurale. . La récente étude du réseau Orpi vient illustrer cette réalité (qui n’intègre pas les zones rurales). Elle met en avant les écarts de prix des biens anciens vendus depuis le début de l’année 2014 par ses 1 250 agences. Le plus grand écart oppose Paris, ville la plus chère de France (à 8 665 € le mètre carré) à Calais (à 1 186 €/m2). Il peut aussi y avoir de grandes disparités au sein même des régions. En Ile-de-France, par exemple, le prix parisien (8 665€/m2) dépasse de très loin celui de Clichy-sous-Bois (1 330 €/m2). Ce sont plusieurs milliers d’euros qui séparent le prix d’une maison à Clamart (769 286 €) et à Cergy (241 000 €), ou encore celui d’un appartement à Vincennes (452 714 €) ou à Corbeil-Essonnes (97 898 €).  « Des villes comme Tourcoing, Calais, Saint-Nazaire, Angoulême ou Saint-Brieuc sont en difficultés et les prix de vente y sont très bas ou ont fortement chuté », explique Bernard Cadeau, président du réseau Orpi,» A l’inverse, « les prix les plus élevés se trouvent sur la Côte d’Azur et dans les villes à forte activité économique : Toulouse par exemple, portée par son activité industrielle, est en pleine expansion. Il en est de même pour la ville de Lyon », explique-t-il.  Dans son étude, Orpi révèle aussi d’autres informations sur la tendance du marché de l’immobilier : la plus forte baisse des prix a ainsi été enregistrée en Bretagne ; c’est à Paris et Rouen que l’on trouve le plus grand nombre d’offres de location ; à Toulouse et Paris que l’on enregistre le plus d’offres de ventes ; et, à Lyon et Toulouse que les prix ont le plus tendance à s’étoffer.

 

Trop de fiscalité =Travail au noir en hausse

Trop de fiscalité =Travail au noir en hausse

 

Le travail au noir est en nette progression ;  normal, il augmente en même temps que la fiscalité. Trop de taxes rendent inaccessibles certains  ou certaines prestations (les travaux). Du coup le marché noir se développe au point de représenter de l’ordre de 10% de l’activité.  Les responsables proposent face à cela de sanctionner davantage, bref une réponse administrative à une problématique économique. Le travail au noir va continuer à croitre avec la chape de plomb fiscale et administrative, c’est la réponse des acteurs économiques à un Etat qui étouffe et tue lactivité. Entre 20 et 25 milliards d’euros : c’est le manque à gagner lié au travail au noir pour l’Urssaf en 2012 (10,8% de l’activité de notre pays). Selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), 7% des entreprises françaises font appel à des salariés non déclarés. Particulièrement concernées: l’hôtellerie-restauration et le secteur du bâtiment. Pour mettre un frein à cette économie souterraine, le CESE prône une multiplication des contrôles et des sanctions. Une lutte contre le travail au noir engagée pourtant déjà depuis plusieurs années. En 2013, les contrôles de l’URSSAF ont atteint un niveau record rapportant dans les caisses de l’Etat 291 millions d’euros. Une hausse de 12% sur une seule année. Mais pour Guillaume Richard, président de O2, spécialiste des emplois à domicile, il faut aller encore plus loin dans les sanctions. Car pour lui, le travail au noir, « c’est un drame pour tout le monde« . « En théorie les sanctions peuvent être très lourdes – jusqu’à 45.000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement. Mais en pratique, très peu de particuliers sont condamnés pour du travail au noir. Les seuls cas où un particulier peut se faire attraper, c’est s’il y a un accident ou une plainte d’un salarié« , explique-t-il. Mais pour François Taquet, avocat spécialiste du droit du travail, « l’arsenal de sanctions existant est bien suffisant. La plupart des dossiers que je vois, ce sont des employeurs de bonne foi qui se font pénaliser dans le cadre du travail dissimulé. Je prends l’exemple du festival du court-métrage à Clermont-Ferrand, où l’Urssaf a considéré que les bénévoles étaient des travailleurs dissimulés. En fait, on ne lutte pas du tout contre le travail dissimulé, on lutte contre des choses qui sont complètement à côté de la plaque

 

Croissance trop molle pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

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Croissance trop molle  pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

Il progresse Sapin, le gouvernement aussi. Après la fable de l’inversion, on découvre qu’il faut de la croissance pour créer des emplois. C’est un progrès incontestable de la part de nos responsables qui pensaient jusque là le contraire ( par exe mple en augmentant la fiscalité !) ;  cependant on n’attend pas des politiques qu’ils se limitent à commenter l’évidence , on attend des actions. Mardi, le ministre du Travail François Rebsamen a déjà joué la carte de la prudence. Alors que François Hollande n’avait eu de cesse, en 2013, d’annoncer l’inversion de la courbe du chômage, l’ancien maire de Dijon préfère désormais viser une « stabilisation ». « Il y avait 9,7% du taux de chômage fin 2013. Cette année, on va essayer de tenir sur cette base, en-dessous de 10% du chômage. J’espère une stabilisation à la fin de l’année », déclarait-il sur LCI et Radio Classique.  En tout cas, le gouvernement continue de peaufiner ses outils pour lutter contre le chômage. Lundi 23 juin, François Rebsamen a ainsi présenté son plan pour les seniors, une catégorie dont les chiffres ne cessent de se dégrader. Au mois d’avril, le nombre de personnes sans emploi de plus de 50 ans avait encore augmenté de 0,7%. François Rebsamen propose notamment de doubler la prime allouée aux entreprises pour l’embauche d’un senior dans le cadre des contrats de génération (2.000 euros actuellement). Quant aux jeunes de moins de 25 ans, autre population plus fortement frappée par le chômage, Manuel Valls a affirmé, mardi 24 juin, souhaiter « une mobilisation générale pour l’apprentissage » qui, selon lui, est « un formidable outil pour l’insertion professionnelle ». L’apprentissage et les pistes pour relancer l’emploi des seniors sont d’ailleurs deux thèmes qui devraient être abordés lors de la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains. Une conférence sociale qui s’annonce par ailleurs explosive.

 

Chômage: finie l’inversion vive la « stabilisation de la hausse »

Chômage: finie l’inversion vive la « stabilisation de la hausse »

 Les chiffres du chômage sont nécessairement mauvais puisque la croissance est à peu près nulle. Du coup nouveau recours à la sémantique douteuse du gouvernement ; finie « l’inversion de la hausse »  mais maintenant on parle de la stabilisation de cette hausse. Traduction, le chômage va augmenter encore mais toujours dans les mêmes proportions. C’est un nouveau chiffre sensible qui attend l’exécutif. Ce jeudi 26 juin, Pôle Emploi publiera à 18h le nombre de demandeurs d’emploi pour le mois de mai. Le gouvernement, qui a vu, mardi 24 juin, sa prévision de croissance mise à mal par l’Insee, sait qu’une baisse risque bien de ne pas être à l’ordre du jour. Un objectif d’autant plus prudent que l’Insee a indiqué tabler sur une légère hausse du chômage en métropole à 9,8% d’ici à la fin de l’année 2014. Mardi, le ministre du Travail François Rebsamen a déjà joué la carte de la prudence. Alors que François Hollande n’avait eu de cesse, en 2013, d’annoncer l’inversion de la courbe du chômage, l’ancien maire de Dijon préfère désormais viser une « stabilisation ». « Il y avait 9,7% du taux de chômage fin 2013. Cette année, on va essayer de tenir sur cette base, en-dessous de 10% du chômage. J’espère une stabilisation à la fin de l’année », déclarait-il sur LCI et Radio Classique.  En tout cas, le gouvernement continue de peaufiner ses outils pour lutter contre le chômage. Lundi 23 juin, François Rebsamen a ainsi présenté son plan pour les seniors, une catégorie dont les chiffres ne cessent de se dégrader. Au mois d’avril, le nombre de personnes sans emploi de plus de 50 ans avait encore augmenté de 0,7%. François Rebsamen propose notamment de doubler la prime allouée aux entreprises pour l’embauche d’un senior dans le cadre des contrats de génération (2.000 euros actuellement). Quant aux jeunes de moins de 25 ans, autre population plus fortement frappée par le chômage, Manuel Valls a affirmé, mardi 24 juin, souhaiter « une mobilisation générale pour l’apprentissage » qui, selon lui, est « un formidable outil pour l’insertion professionnelle » L’apprentissage et les pistes pour relancer l’emploi des seniors sont d’ailleurs deux thèmes qui devraient être abordés lors de la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains. Une conférence sociale qui s’annonce par ailleurs explosive.

 

La poste : « conquérir l’avenir » en augmentant les tarifs !!

La poste : «  conquérir l’avenir » en augmentant les tarifs !!

 

 

 

 

La Poste s’oriente de plus en plus vers la stratégie des groupes privé, faire du profit à tout prix. Alors que les résultats financiers sont globalement très satisfaisants, on va pourtant augmenter fortement les tarifs postaux. La Poste se prépare à augmenter fortement le prix des timbres au 1er janvier 2015, dans le cadre de son plan de stratégie financière baptisé «Conquérir l’avenir». Après la hausse de 3% des tarifs du courrier effectuée au début de l’année 2014, le groupe a demandé à l’Arcep -l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes- de relever le plafond d’augmentation annuelle de ses tarifs. Concrètement, la hausse des tarifs postaux serait fixée à 3,5% plus l’inflation pour les quatre prochaines années selon des informations parues dans Les Echos . Le timbre de la lettre verte avait connu une augmentation de son prix de trois centimes, passant au 1er janvier 2014 de 0,58€ à 0,61€ tandis que le timbre prioritaire passait de 0,63€ à 0,66€.  Tous les quatre ans, La Poste négocie un «price cap» avec l’Arcep, c’est-à-dire un panier tarifaire, pour les années suivantes. Le «price cap» actuel valable jusqu’au 31 décembre 2014 fixe la hausse des tarifs à 1% plus l’inflation, ce qui signifie que les prix des courriers des particuliers, des entreprises et de certains colis peuvent augmenter jusqu’à ce plafond, suivant des conditions négociées avec l’autorité de régulation. Lors de la réunion du conseil d’administration de La Poste, qui se réunit ce jeudi, le groupe communiquera officiellement sur sa stratégie financière à l’horizon 2020 et sur ce nouveau panier tarifaire. «On en est au stade de la discussion, rien n’est encore acté», a réagi l’Arcep. Face aux fuites dans la presse, l’autorité rappelle qu’elle «ne met pas un coup de tampon» et qu’il s’agit d’un réel processus de négociation qui se terminera au cours de l’été. «L’activité courrier est en décroissance dans tous les pays développés, des processus de restructuration des activités sont en cours un peu partout» a-t-elle déclaré. En effet, le nombre de plis adressés connaît une baisse constante depuis de nombreuses années: de 18 milliards de plis en 2007, ces derniers sont revenus à 13,7 milliards en 2013, soit une diminution de près de 24%. Contactée, La Poste s’est refusée à tout commentaire, arguant du fait que la discussion était «en cours» avec l’Arcep.

 

Cigarettes : 25% venues au noir soit 3 milliards de recettes fiscales en moins

Cigarettes : 25% venues au noir soit 3 milliards de recettes fiscales en moins

 

 

Jusque là on estimait à environ 20% les cigarettes  vendues au noir, or nous avions indiqué que ce chiffre était plus proche de 25% compte tenu des difficultés statistiques à évaluer une activité par définition non déclarée. Ce que vient de confirmer une étude. Plus d’une cigarette sur quatre fumée en France en 2013 a été achetée au marché noir. Une étude du groupe de conseil et d’audit KPMG confirme l’essor des marchés parallèles de vente de tabac, contre lesquels majors et buralistes cherchent à lutter. L’étude note que les ventes en-dehors des bureaux de tabac ont représenté 25,2% des ventes totales l’an dernier, contre 22,6% en 2012. Soit une augmentation de plus de 11% en un an. «C’est un drame, a réagi Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes. Nous le prévoyions depuis plusieurs mois et c’est arrivé: le marché parallèle a explosé et ce n’est pas fini puisqu’on enregistre encore un recul des ventes depuis le début de l’année. L’État de droit est complètement bafoué.»  Dans le collimateur des buralistes: les augmentations successives du prix du paquet de cigarettes, «trois en moins de quinze mois», rappelle Pascal Montredon. Les taxes sur le tabac ont rapporté l’an dernier à l’État 11,2 milliards d’euros, plus que prévu. Début juin, deux sénateurs proposaient même d’instaurer une nouvelle taxe, cette fois sur les mégots de cigarettes. Autant de coups de pouce pour les comptes publics qui incitent cependant les fumeurs à se fournir à l’étranger, où les paquets sont moins chers. L’étude de KPMG souligne que les ventes transfrontalières ont augmenté de 36% entre 2012 et 2013. En tête des pays où les consommateurs vont se fournir: la Belgique et l’Algérie. Les entrées en France de cigarettes à l’origine de ces deux pays ont grimpé respectivement de 99% et 85% entre 2012 et 2013, pour passer la barre des 2 milliards d’unités, juste derrière les ventes en duty free (2,62 milliards). Autre cheval de bataille des buralistes, les quotas de cigarettes importées de l’étranger qui avaient fait bondir Bruxelles. Dès 2009, l’Europe avait rappelé la France à l’ordre, jugeant les mesures en vigueur trop protectionnistes. Au 1er janvier, les seuils ont été relevés de cinq à dix cartouches par personne et de 50 à 1000 cigares. «L’Union européenne a puni la France, résultat: les ventes transfrontalières ont explosé, se désole Pascal Montredon. Les pays qui le veulent devraient avoir le droit d’imposer les seuils qu’ils souhaitent.» Selon la confédération des buralistes, l’essor des marchés parallèles a privé l’État de 3 milliards de recettes fiscales et a engendré la fermeture de nombreux tabac représentant environ 2500 emplois. Les buralistes, déjà échaudés par le succès de l’e-cigarette, demandent au gouvernement de se mobiliser contre les marchés parallèles. Reçu par le ministère de l’Intérieur ce mercredi soir, Pascal Montredon a notamment exigé le blocage des sites de vente de tabac en ligne et le renforcement des moyens de douanes et de gendarmerie pour lutter contre l’importation illégale de tabac. Prochain objectif: «obtenir un rendez-vous avec le Premier ministre, puis avec le président de la République». Mais pas question de céder à la «réunionite», les buralistes veulent avant tout «des actions concrètes, efficaces et mesurables».

 

Hollande n’a pas autre chose à faire qu’à commenter le foot ? ( Sarkosy)

 Hollande  n’a pas autre chose à faire qu’à commenter le foot ? ( Sarkosy)

 

 

Incorrigible Sarko (qui veut changer le changement)  mais qui a justement critiqué Hollande (qui s’intéresse beaucoup au foot n ce moment pour faire oublier le reste) Nicolas Sarkozy a reçu le prix de l’Appel du 18 juin, décerné à une personnalité politique qui incarne les valeurs du gaullisme. Au cours d’une cérémonie à huis clos, l’ancien chef de l’État a envoyé de nombreux signes aux quelques journalistes présents dans la salle. Évoquant l’histoire, Nicolas Sarkozy a parlé de « ceux qui sont capables de la comprendre et ceux qui, au contraire, la traversent sans s’en rendre compte », dans une allusion à peine masquée à François Hollande. Plus appuyé sera le tacle lorsqu’il lâche en privé :  »Est-ce que vous croyez que les Français attendent des politiques qu’ils commentent des matches de football ? »  Dans un discours sous forme de programme, Nicolas Sarkozy a évoqué le besoin de « changer notre façon d’agir et de réfléchir ». Et de conclure par un aveu concernant ses intentions : il ne décidera pas de son avenir avant la fin du mois d’août.  »Vous pouvez partir en vacances tranquilles », a-t-il lancé aux journalistes.

 

Immobilier-logement : recul du neuf

Immobilier-logement : recul du neuf

 

Elle est loin la promesse de Hollande de construire 500 000 logements par an. Aujourd’hui le secteur recule et ce ne sont pas les décsion de Valls qui vont inverser la tendance car la question centrale est celle de la solvabilité des candidats acquéreurs et le coût exorbitant des coutes de construction en France. Le secteur de la construction continue donc son déclin, alors que le gouvernement s’apprête à annoncer des mesures pour le relancer. Les mises en chantier de logements neufs en France ont reculé de mars à mai de 19,7% sur un an, pour s’établir à 69.577, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi 24 juin. Sur les trois mois allant de mars à mai, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 21,4%, à 64.428 unités, contre un recul de 20,5% à fin avril. En revanche le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…), plus restreint, a progressé de 9,7% à 5.149 unités (contre un bond de 35,6% un mois plus tôt). Sur les douze mois écoulés entre juin 2013 et mai 2014, le nombre des logements neufs mis en chantier affiche un recul plus modéré, de 8,5%, à 312.066 unités. Celui-ci s’accentue toutefois: il n’était encore que de 6,5% un mois plus tôt. Le ministère du Logement, qui a fait de la relance de la construction sa priorité cette année, doit annoncer des mesures mercredi en Conseil des ministres, en faveur de la simplification des normes qui alourdissent les coûts de construction, de la mobilisation du foncier public et de l’accession à la propriété, notamment. Le nombre des permis de construire accordés pour des logements neufs, qui renseigne sur les futures mises en chantier, a de son côté diminué de 16,1% sur cette période, à 94.155, selon la même source. C’est là un léger mieux, car à fin avril les permis de construire des trois mois écoulés étaient en repli de 22,8%, et à fin mars ils avaient chuté de 25%.  Les permis de construire accordés aux logements ordinaires ont reculé davantage (-18,8%), à 85.981 unités, contrastant toujours avec le rebond de 28,2% affiché par les logements en résidence, à 8.174 unités. Sur douze mois, la baisse est légèrement moindre qu’un mois plus tôt pour les permis de construire, avec un repli cumulé de 20,7% à fin mai (contre -21,5% à fin avril), à 389.444 unités. En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en deçà de l’objectif gouvernemental – encore jamais atteint dans l’Hexagone – d’un demi-million de logements construits par an.

 

Austérité : l’Italie lâche du lest en 2014

Austérité : l’Italie lâche du lest en 2014

 

L’Italie est de plus en plus critique vis-à-vis de Bruxelles et entend d’abord relancer la croissance ; Dans cet objectif,  L’Italie a réduit d’un tiers son objectif de réduction des dépenses publiques, a déclaré mercredi le commissaire chargé d’examiner ces dernières, le président du Conseil Matteo Renzi sollicitant de l’Union européenne plus de souplesse budgétaire. Le gouvernement Renzi avait planifié une réduction des dépenses de 4,5 milliards d’euros sur 2014 pour financer une baisse de l’impôt des revenus les plus modestes, ainsi que l’objectif de ramener le déficit budgétaire à 2,6% du PIB contre 3% en 2013. Toutefois, Carlo Cottarelli a dit aux députés que 3,1 milliards d’euros de coupes déjà identifiées pour financer la réduction de l’impôt sur le revenu constitueraient la seule intervention pour cette année. « Pour autant que je sache, des coupes supplémentaires ne s’imposeront pas », a déclaré Cottarelli, un ex-responsable du Fonds monétaire international (FMI) recruté par l’ancien président du Conseil Enrico Letta pour tenter de contenir des dépenses publiques pléthoriques. Cottarelli s’est vu confier la lourde charge d’identifier 32 milliards d’euros de coupes budgétaires d’ici 2016. Dans la mesure où l’Italie assumera à partir de juillet la présidence tournante de l’Union européenne, Renzi tente de négocier un peu de marge de manœuvre de manière à réduire le déficit sur une période plus longue que prévu et à augmenter l’investissement public pour faire redémarrer une économie stagnante.

 

GDF Suez: l’Etat vend 3,1%

Faute de pouvoir fiancer Alstom compte tenu des déficits persistants, l’Etat vend des actions de GDF Suez ( mais conserve plus de 30%) . L’Etat français a cédé 3,1% du capital de GDF Suez pour un montant d’environ 1,5 milliard d’euros, ont annoncé mercredi le ministre des Finances Michel Sapin et le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. Des traders avaient auparavant indiqué à Reuters que l’opération qui portait sur 75 millions d’actions avait été réalisée à un prix de vente de 20,18 euros par titre, représentant une décote de 3% par rapport au prix de clôture de mardi soir. A 11h22, le titre GDF Suez recule de 2,31% à 20,33 euros, accusant ainsi la plus forte baisse de l’indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, en baisse de 0,63% au même moment. « Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’Etat, qui doit permettre de dégager des ressources pour des secteurs porteurs de développement économique et pour le désendettement de l’Etat, dans le respect des intérêts patrimoniaux et stratégiques de l’Etat », lit-on dans le communiqué commun des deux ministres. Citi, Bank of America Merrill Lynch, Société générale et Goldman Sachs étaient les teneurs de livre conjoints de la transaction. L’Etat avait annoncé mardi envisager de vendre entre 3,1% et 3,6% du capital de GDF Suez. Bercy avait alors indiqué que le produit de cession de titres GDF Suez pourrait être utilisé pour financer l’entrée de l’Etat au capital d’Alstom. L’Etat a conclu dimanche un accord avec Bouygues qui lui accorde une option d’achat sur 20% du capital d’Alstom, dans le cadre de la reprise de l’essentiel de la branche énergie du groupe français par General Electric. « Ce montant (de la vente des titres GDF Suez, NDLR) représente pratiquement les 2,0 milliards d’euros nécessaires à la participation dans Alstom, nous pourrions assister à un rebond des autres noms cités comme des candidats potentiels à des placements sur le marché, comme Safran, ADP, EDF, Orange, Air France-KLM ou Areva », commente un vendeur actions en poste à Paris.  

 

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Croissance 2014 : inférieur aux prévisions

Croissance 2014 : inférieur aux prévisions

 

L France n’ atteindra pas ses objectifs, la croissance restera molle 0.7% au lieu de 1% ; du coup la prévision de déficit est auusi remise en cause et le chômage va continuer d’augmenter. En effet  a croissance de l’économie française ne devrait pas dépasser 0,7% cette année, selon les dernières prévisions de l’Insee publiées mardi, qui mettent à mal les objectifs du gouvernement d’une croissance du PIB de 1%, d’inversion de la courbe du chômage et de réduction du déficit public. La hausse du produit intérieur brut de la France serait de 0,3% au deuxième trimestre (prévision inchangée) comme aux troisième et au quatrième, après une stagnation au premier. « La croissance trimestrielle serait ainsi la même en France et en moyenne dans la zone euro », écrit l’Insee dans sa note de conjoncture trimestrielle. « Les moteurs en seraient en revanche légèrement différents: davantage de consommation en France, un investissement plus dynamique dans le reste de la zone euro. » Ce niveau d’activité serait insuffisant pour faire baisser le chômage, dont le taux augmenterait à 10,2% au deuxième trimestre et se maintiendrait à ce niveau sur le reste de l’année (après 10,1% au premier) et 9,8% en métropole. Le ministère des Finances a répondu qu’il maintenait sa prévision d’une croissance de 1% de l’économie cette année, estimant que la réaction des entreprises au versement du crédit d’impôt compétitivité emploi et à la baisse des cotisations prévue dans le pacte de responsabilité aura un effet positif sur l’activité supérieur à celui prévu par l’Insee. Au deuxième trimestre, la production manufacturière serait légèrement plus dynamique que prévu auparavant, avec une progression de 0,4% (+0,3% prévu en mars), estime l’Insee. La consommation des ménages augmenterait de 0,5% (0,6% prévu en mars), tandis que l’investissement reculerait de 0,1% (-0,3% prévu en mars). La contribution du commerce extérieur serait quant à elle légèrement positive alors qu’elle était attendue nulle auparavant.

Consommation des ménages en panne

Faute de réelle augmentation du pouvoir d’achat (en tenant compte de la fiscalité), la consommation des ménages en produits manufacturés augmenterait de 0,6% au deuxième trimestre (après -0,5% au premier), notamment en automobiles, la consommation d’énergie progressant de 1,2%. Elle progresserait de 0,4% au troisième trimestre puis de 0,3% au quatrième trimestre, sa hausse sur l’ensemble de 2014 ressortant à 0,3% comme en 2013. En baisse continue, l’investissement des ménages se stabiliserait à la fin de l’année, le recul moyen sur 2014 atteignant 6,7%, après -3,1% l’an dernier, ce qui constituerait la plus forte baisse depuis 2009. Principale explication de cette chute: l’effondrement des achats de logements neufs, reflété par des constructions au plus bas depuis 1998. Parallèlement, la consommation publique progresserait de 0,3% par trimestre, avec une hausse moyenne de 1,6% en 2014, après 1,9% en 2013. L’investissement des entreprises progresserait de 0,2% en moyenne pendant les prochains trimestres, après -0,5% au premier, rebondissant de 0,7% cette année, après -0,6% l’an dernier. L’inflation resterait sous la barre de 1% d’ici fin 2014, avec des prix à la consommation en hausse de 0,7% en glissement annuel fin 2014. L’inflation sous-jacente diminuerait pour atteindre 0,2% en décembre, l’inflation d’ensemble progressant du fait de l’accélération des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Une croissance économique de seulement 0,7% pèserait sur l’objectif de réduction du déficit public à 3,8% du PIB cette année, que le gouvernement veut sécuriser avec les 4 milliards d’euros d’économies du budget rectificatif examiné à l’Assemblée. Dans son dernier rapport, la Cour des comptes estime que le déficit risque de baisser moins que prévu et d’atteindre 4,0% fin 2014, voire davantage si la croissance est inférieure à 1%.

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Valls redécouvre l’apprentissage

Valls redécouvre l’apprentissage

 

Curieux cette redécouvertes de l’apprentissage par Valls, ; apprentissage pourtant généralisé en Allemagne à tous les niveaux de qualification. Mais qui diminue en France d’abord dévalorisé par les parents, par les enseignants et dont les contraintes sont insupportables par les chefs d’entreprises ( exemple quand on interdit à un apprenti couvreur de monter dans une échelle à plus de 4 mètres ( embêtant pour monter sur les toits !) plus autant de bêtises de l’inspection et de la médecine du travail. Pour encourager réellement l’apprentissage, il faudrait au préalable remettre  à plat l’ensemble du système éducatif. Une nouvelle fois Valls va se contenter de mots et de  gadgets. En visite au siège de l’assureur Axa, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré que « nous tenons là un formidable outil pour l’insertion professionnelle (…) Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux: 500.000 apprentis à l’horizon 2017. Mais nous en sommes très loin ». « Il est donc temps d’une mobilisation générale en faveur de l’apprentissage. Cette grande question sera au cœur de la conférence sociale que nous tiendrons les 7 et 8 juillet », a-t-il ajouté. « Tout devra être abordé. D’abord le lien avec le système éducatif. On le sait (…) il y a des progrès immenses à faire dans ce domaine », a déclaré le chef du gouvernement. Selon lui, « il faudra également lever les freins qui peuvent exister: prendre un apprenti doit être une opportunité, pas une contrainte. Et là encore, nous devons nous donner une ambition européenne et nous y travaillerons dans une table ronde spécifique lors de la grande conférence ».  Manuel Valls s’est rendu au siège d’Axa qui vient de s’engager, au côté de Nestlé, dans une « alliance pour la jeunesse », qui prévoit, pour l’assureur, d’offrir au moins à 20.000 jeunes une expérience professionnelle (emploi, apprentissage ou stage) au cours des cinq prochaines années. Le chef du gouvernement a aussi dit « beaucoup croire aux entreprises, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille bien sûr ». « Je veux croire aux entrepreneurs de ce pays », dont les « grands capitaines d’industrie », a-t-il ajouté, soulignant qu’ »aider les entreprises, restaurer les marges des entreprises, baisser le coût du travail des entreprises, ce n’est pas comme je l’entends dans un langage dépassé, faire des cadeaux, c’est leur donner du souffle, pour qu’elles créent des emplois, pour qu’elles puissent investir. »"Nous avons besoin d’entreprises, besoin d’entreprises de services, nous avons besoin de la finance, nous avons besoin de moyens pour financer notre économie et il faut sortir (…) des dogmes » selon lesquels les entreprises ne créeraient « pas cette richesse », a-t-il plaidé

 

Immobilier -Logement: plan de sauvetage de Valls, surtout des gadgets

Immobilier -Logement: plan de sauvetage de Valls, surtout des gadgets

 

 

Le logement connait une crise sans précédant aussi bien le logement neuf qu’ancien. Du coup Valls lance un plan de sauvetage ; En fait surtout des gadgets car la vraie question est celle de la solvabilité des candidats à l’accession de logements  et du coût d’acquisition trop important, avec en plus les inquiétudes crées par la loi Duflot. En face du risque de nouvelle bulle immobilière ce plan apparaît dérisoire.  La faute à la loi Duflot? Manuel Valls ne va pas jusqu’à dire cela. Mais pour relancer la construction de logements neufs, totalement sinistrée depuis des mois, le Premier ministre annonce ce mercredi 25 juin une série de mesures destinées à donner un coup de fouet au secteur. Il les développe dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France.    »Il s’est créé un climat de crainte autour de la loi Alur », lance-t-il. Il ne s’agit pas d’un « détricotage mais d’une application réaliste, pragmatique et vigilante » de la loi Duflot précise-t-il en introduction. « Le marché est déprimé. Il n’y a eu que 330.000 mises en chantier en 2013 alors qu’il en aurait fallu 500.000″, constate Manuel Valls.  Première annonce, le gouvernement envisage de « favoriser l’accession à la propriété en élargissant l’accès au prêt à taux zéro ». « Ces prêts seront disponibles auprès des banques en octobre 2014″, précise-t-il. Le remboursement commencera au bout de 7 ans et non plus 5 ans.  Par ailleurs, le prêt à taux zéro (PTZ), « normalement réservé à l’acquisition d’un logement neuf, sera élargi à l’achat d’un logement ancien dans certains centre-bourgs en zone rurale, sous réserve d’y réaliser des travaux », ajoute Manuel Valls.   Il s’engage également à réduire les normes de construction: « la multiplication des normes décourage et freine la construction ». « Cinquante mesures de simplification vont donc être mises en œuvre dès l’automne ».  En revanche, le gouvernement ne veut pas revenir sur l’un des points essentiels et très contesté de la loi Duflot: l’encadrement des loyers. « C’est une mesure sociale importante (…) mais il faut le faire de façon transparente et prévisible ». Mais sans donner davantage de détails.  Le gouvernement va aussi mettre en place un nouveau dispositif afin d’encourager fiscalement « les propriétaires qui font l’effort de loger plus longtemps des locataires avec un loyer plafonné ». Plus généralement, le gouvernement va  » développer l’investissement locatif dans les villes où les loyers sont chers ». Mais là aussi, il ne donne pas davantage de détails.
 Enfin, la garantie universelle des loyers (GUL), autre mesure forte de la loi Alur, n’est pas officiellement abandonnée. « Le principe est généreux mais il a un coût trop important ». Et d’ajouter: « nous travaillons donc à l’ajuster pour qu’elle bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin: les jeunes ».

 

Sondage Jean-Marie Le Pen : détesté par les Français

Sondage Jean-Marie Le Pen : détesté par les  Français

 

Plus de neuf Français sur dix (91%) ont une mauvaise opinion de Jean-Marie Le Pen, dont l’image est dégradée même auprès des sympathisants FN, selon un sondage BVA. Seuls 8% des personnes interrogées ont une bonne opinion du président d’honneur du Front national dont les récents propos sur Patrick Bruel ont déclenché la polémique, y compris au sein du FN. Interrogés sur l’image personnelle de Le Pen, les sondés le trouvent à une très grande majorité « provocateur » (93%), « agressif » (88%), « extrémiste » (85%), « raciste » (83%), « antisémite » (81%), « ringard » (73%) et « démagogique » (67%). Les sympathisants du FN sont au moins 36% à lui attribuer chacun de ces défauts. Le Pen est en revanche jugé « bon orateur » par 72% des personnes interrogées et « courageux » par 45%.

 

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