Archive mensuelle de juin 2014

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Sondage UMP : se rénover ou disparaître

Sondage UMP :  se rénover ou disparaître

D’après un sondage BVA pour i>télé, l’UMP doit rapidement se rénover ou disparaitre.  Car l’avis des sympathisants est sans appel : parmi ceux de droite, ils sont 61 % à souhaiter une rénovation radicale. Ce chiffre grimpe même à 79 % quand on interroge uniquement les électeurs proches de l’UMP ! Et quand on leur demande s’ils veulent carrément une dissolution pure et simple, ils sont respectivement 29 % et 15 % à le souhaiter. Voilà qui en dit long sur le désamour autour de ce parti déchiré par des guerres intestines et plombé par une dette abyssale dont le montant serait supérieur à 50 M€. Un audit, commandé par la direction provisoire nommée après le départ forcé de Jean-François Copé, devrait d’ailleurs rendre ses conclusions le 8 juillet. « Et on n’est pas au bout de nos surprises », soupire un ancien ministre. « Signe que le changement doit être profond, les sympathisants de droite, tenants d’une simple rénovation, sont tout de même près d’un sur deux (NDLR : 45 % contre 41 %) à souhaiter un changement de nom du parti », note aussi Céline Bracq, directrice de BVA Opinion, alors que cette idée est elle-même portée par quelques ténors du parti pour créer un électrochoc, à l’image de Nathalie Kosciusko-Morizet. La nécessité de tourner la page, on en a bien conscience rue de Vaugirard, au siège de l’UMP. « Notre famille doit changer d’époque », soulignait d’ailleurs Luc Chatel, secrétaire général par intérim, dans notre journal d’hier. Mercredi dernier, François Fillon n’en disait pas moins en proposant un projet de « rupture radicale ». Tandis que Bruno Le Maire ne cesse de courir à travers la France pour vendre « un projet de renouveau » et prôner un « changement profond de gouvernance ».

Faux patrimoine : le secrétaire d’Etat Le Guen épinglé

Faux patrimoine : le secrétaire d’Etat Le Guen épinglé

Au Ps on n’aime pas les riches alors c’est normal de jouer au pauvre et de ne déclarer qu’une partie de son patrimoine. Le PS  est supposé représenter les couches populaires, malheureusement quand on examine le patrimoine, on se rend compte que la plupart sont de bons petits bourgeois. Exemple : Le Guen.  Un terrain de 15 hectares, un immeuble dans les Pyrénées-Atlantiques, deux appartements à Paris, une permanence et une société civile immobilière : le patrimoine du secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen est important. Assujetti à l’impôt de solidarité sur la fortune, il déclare 2,6 millions d’euros de biens immobiliers. Mais, dans sa première version de sa déclaration de patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il avait sous-estimé la valeur de ses biens. Publiée vendredi conformément à la loi sur la transparence du 11 octobre 2013, votée après l’affaire Jérôme Cahuzac, sa déclaration est complétée par une « appréciation » de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Mediapart révèle que la différence entre le montant préalablement déclaré et la valeur inscrite aujourd’hui serait de 700.000 euros. En outre, le site assure que le secrétaire d’Etat devrait subir un redressement fiscal de 50.000 euros. La Haute Autorité  indique avoir « relevé que les biens et droits immobiliers détenus par l’intéressé étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables ». « Malgré la difficulté inhérente à la valorisation de biens immobiliers, notamment lorsqu’ils sont détenus en indivision, la Haute Autorité a estimé que ces évaluations étaient susceptibles de porter atteinte au caractère exact de cette déclaration », explique-t-elle. Jean-Marie Le Guen, entré au gouvernement après les municipales de mars 2014. « Après échanges avec la Haute Autorité, M. Le Guen a revalorisé certains de ses biens immobiliers et a fait état, pour les autres, de caractéristiques motivant son évaluation initiale », explique la Haute autorité, présidée par l’ancien magistrat Jean-Louis Nadal. « Compte tenu des corrections ainsi apportées, aucune information portée, à ce jour, à la connaissance de la Haute Autorité n’est de nature à mettre en cause le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration de situation patrimoniale de Jean-Marie Le Guen publiée ce jour sur le site internet de la Haute Autorité », assure cette instance. Jean-Marie Le Guen est le seul membre du gouvernement à avoir reçu une « appréciation ». Tous ont rempli à la main ces déclarations. Ils indiquent la superficie et le prix des logements dont ils sont propriétaires, ainsi que les comptes, livrets ou assurances vie qu’ils détiennent, avec les montants au centime près, ainsi que les prêts qu’ils ont éventuellement contractés. Le Premier ministre, Manuel Valls, indique ainsi posséder deux appartements, un dans l’Essonne et un appartement de 44 mètres carrés à Paris, acheté 315.000 euros en 2010. Il dispose aussi d’un compte chez BNP Paribas, ainsi qu’un compte épargne et un PEL. Ségolène Royal, ministre de l’Energie, déclare pour sa part un appartement de 120 mètres carrés dans les Hauts-de-Seine, acquis en 1990, ainsi que plusieurs comptes et livrets d’un montant total d’environ 30.000 euros. Laurent Fabius déclare près de 4 millions d’euros de patrimoine immobilier. La secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire n’a pas oublié de mentionner son violon et son archet, pour 10.000 euros. Ces déclarations resteront accessibles sur le site de la Haute autorité « pendant toute la durée des fonctions ministérielles des personnes concernées », a indiqué cette instance, présidée par l’ancien magistrat Jean-Louis Nadal.

 

UMP-Bygmalion : information judicaire

UMP-Bygmalion : information judicaire

 

Deux questions se posent dans l’affaire Pygmalion, pourquoi et comment une telle surfacturation à l’UMP, deuxième question où allait cet argent ; une situation surréaliste avec des fausses factures à peine croyable. Exemple la réalisation d’un site assez banal  par Pygmalion facturé plus de 600 000 euros alors que le coût n’aurait pas dû dépasser 10 000 euros ! Une affaire qui pourrait bien faire exploser l’UMP ou en tout cas discréditer plusieurs dirigeants politiques y compris Sarkozy.   Le parquet de Paris a donc demandé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures mis en place en 2012 par l’UMP et l’équipe de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy pour couvrir des dépassements de frais. Le parquet précise dans un communiqué qu’il requiert l’ouverture de cette information judiciaire pour les chefs de faux et usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie, complicité et recel de ces délits. L’affaire Bygmalion a déjà entraîné la démission du président de l’UMP, Jean-François Copé et de certains de ses plus proches collaborateurs. L’ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a admis le 26 mai un montage de fausses facturations à l’UMP afin d’absorber une « dérive » des frais de campagne pour un montant, précisait-il, de l’ordre de 10 à 11 millions d’euros. Selon des documents comptables de la filiale événementielle de Bygmalion, société de communication fondée par deux proches de Jean-François Copé, publiés par Mediapart, le dépassement s’élèverait à quelque 17 millions d’euros. Jérôme Lavrilleux affirme que la décision de mettre en place une double comptabilité a été prise avec quatre autres responsables de l’UMP et de la société au cours d’une réunion organisée après le second tour de la présidentielle de 2012. Mais il dédouane Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy (pour l’instant !).

 

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Sondage Radars : « pompes à fric » pour les Français

Sondage Radars : « pompes à fric » pour les Français

De  toute  évidence le premier objet de radars est de ramasser du fric et l’Etat entend en développer partout. Certes les contrôles de vitesse sont nécessaires car c’est lune des deux causes principales des accidents (avec l’alcool) mais il conviendrait cependant de gérer ces contrôles avec intelligence. Autant un dépassement de 50 voire 100 kms-heure est condamnable autant un dépassement de 5 ou 10 kms-heure devrait être toléré. Or ce sont les petits dépassements qui rapportent le plus financièrement ( surtout de la part des radars mobiles) Selon un sondage « Harris Interactive » pour RTL, 64 % des Français estiment que les radars automatiques servent seulement à remplir les caisses de l’Etat. Selon le site de la Sécurité routière, 2209 radars fixes étaient déployés au 1er juin 2014. On compte également à cette date 712 radars feu rouge, 780 radars vitesse embarqués et 119 véhicules équipés de radars mobiles nouvelle génération. En 2011, le montant des amendes forfaitaires s’élevaient à 539 millions d’euros.

« L’UMP mourra » (Lavrilleux)

« L’UMP mourra » (Lavrilleux)

 

L’ancien bras droit de Jean-François Copé, qui doit être exclu de l’UMP et sert de victime expiatoire  prédit au parti un sort funeste, dans un article paru dans Le Parisien, mercredi 25 juin.  Cette sanction, prise après deux heures de bureaux politique de l’UMP, ne passe toujours pas pour l’ancien collaborateur de Jean-François Copé. Il n’a pas du tout l’intention de « servir de fusible » et se dit même prêt à contester l’exclusion « en allant, s’il le faut, devant les tribunaux ». Jérôme Lavrilleux est considéré comme un des éléments centraux de l’affaire Bygmalion, ce système de double facturation mis en place pour masquer les dépenses de l’UMP à la présidentielle de 2012. Voulant faire table rase de ce passé décrié, le parti serait en mission pour « purger les années Copé », estime Lavrilleux. Selon lui, il s’agirait même d’un « procès politique ».  Fort de cette implication dans le parti, le tout nouveau député européen ne demande pourtant « aucun traitement de faveur », mais souhaite simplement être « traité comme les autres ».  « Les autres » sont tout désignés : Alain Juppé, d’abord. Il « était resté président de l’UMP jusqu’en juillet 2004, c’est-à-dire à la date de sa condamnation définitive après appel » dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris. Edouard Balladur, ensuite. « Alors qu’on vient d’apprendre que la Cour de justice de la République va enquêter sur le financement de sa campagne en 1995″, il ne fait pour l’instant pas l’objet d’une procédure d’exclusion du parti. Il ne s’agit plus là du Jérôme Lavrilleux les larmes aux yeux qu’on avait découvert lors de ses déclarations fracassantes à la télévision en mai dernier. Pour lui, il ne s’agissait d’ailleurs pas là d’ »aveux ».   Résolument combatif, il attend même d’être mis en examen « pour avoir accès aux pièces du dossier ». Une attitude qui ne passe pas inaperçue auprès de ses anciens collaborateurs. À l’instar de Jean-François Copé : mardi midi, selon Le Parisien, lors d’un entretien avec quelques parlementaires à l’Assemblée, il s’est presque amusé de la situation.   »Si vous le virez, faites gaffe. C’est une grenade dégoupillée qu’il faut manier avec précaution », aurait ainsi déclaré le député-maire de Meaux.

 

Japon : hausse des taxes, écroulement de la consommation

Japon : hausse des taxes, écroulement de la consommation

 

Finalement l’ignorance économique est une tare bien partagée dans le monde. Le japon vient d’imiter l’Europe en matraquant fiscalement la consommation. Résultat la consommation s’écroue de 8% sur un an. La consommation japonaise victime de la hausse la TVA. Le ministère des Affaires intérieures des chiffres a annoncé, ce vendredi 27 juin, une chute de -8% en mai sur un an, alors que les économistes prédisaient -2%.  Les ventes au détail n’ont décliné que de 0,4% en mai sur un an, contre plus de 4% en avril. L’explication se trouve dans les arbitrages. Dans les mois précédant l’augmentation de 5 à 8% de la taxe à la consommation, fixée au 1er avril, les acheteurs s’étaient rués dans les boutiques. A contrario, en avril et mai, ils ont en partie vécu sur leurs stocks les premières semaines et n’ont pas ou peu investi dans des biens durables ou semi-durables pas plus que dans les travaux de rénovation de leurs logements, tout en réduisant les dépenses moins indispensables afin de privilégier le reste. Et pour cause: du fait de cette hausse de taxe, les prix à la consommation, hors ceux des produits périssables, ont bondi de 3,4% en mai sur un an, du jamais vu en 32 ans. Si le Japon n’a pas encore officiellement annoncé la fin de la déflation qui a sévi pendant une quinzaine d’années, les tarifs ont quand même recommencé à grimper nettement depuis l’an passé: +1,3% entre décembre 2013 et mars 2014.  Au-delà des oscillations brutales liées à la hausse de taxe, l’important sera de voir si la troisième puissance économique mondiale sera capable d’augmenter la demande intérieure dans les prochain mois, sans seulement compter sur l’aide des pouvoirs publics. Pour cela, estiment les économistes, il n’y pas de mystère, il faut que les revenus augmentent. C’est un enjeu de taille pour la politique de relance « Abenomics » du Premier ministre de droite Shinzo Abe qui a promis au patronat une baisse des impôts sur les bénéfices des sociétés en échange d’une plus grande générosité salariale. Si ces appels du pied ne sauraient suffire, un autre élément va dans le bon sens: l’embellie sur le marché de l’emploi. En mai, le chômage est tombé à 3,5% de la population active, un record de faiblesse depuis décembre 1997. Certains secteurs, comme celui du bâtiment, ont besoin de main-d’œuvre, du fait de la demande liée à la reconstruction après la catastrophe du nord-est en 2011 et avant les jeux Olympiques à Tokyo en 2020. La demande de personnels est également dans le secteur des soins à la personne du fait d’une population âgée en forte croissance.

 

Valls  » aux entreprises de créer l’emploi » enfin une belle découverte !

Valls   » aux  entreprises de  créer  l’emploi » enfin une belle découverte !

 

Il faut du temps au PS pour comprendre l’économie. Valls après les mauvais chiffres du chômage- chiffres qui ne pourront pas s’améliore avant 2016-  découvre la lune et déclare que ce sont les entreprises qui peuvent créer des emplois. Manuel Valls ne s’est donc plus  voilé la face. Ce jeudi 26 juin Pôle emploi a publié les chiffres du chômage pour le mois de mai qui ont fait état de 24.800 nouveaux demandeurs d’emploi supplémentaires. « Les chiffres du chômage sont mauvais. En même temps il n’y a pas de fatalisme dans cette situation. L’heure est à l’action », a déclaré le Premier ministre.  Le Premier ministre s’en est ainsi remis aux effets du pacte de responsabilité. Selon lui, ce pacte « libère des marges ». Ainsi, il « compte sur les entreprises de France » pour relancer l’emploi « avec les moyens que nous allons leur donner, avec la baisse du coût du travail et de la fiscalité qui pèse sur elles sur trois ans ».  « Je préciserais la trajectoire précise de ces baisses du coût du travail et de la fiscalité des entreprises (C3S et impôt sur les sociétés). Les entreprises vont avoir les moyens d’investir et de créer de l’emploi », a-t-il insisté.  Comme Michel Sapin auparavant, il a attribué ces mauvaises performances à la conjoncture. « Avec un premier trimestre marqué par une croissance et une activité atone, il ne faut pas s’étonner que les chiffres du chômage soit mauvais », a-t-il analysé. « Le potentiel de croissance de notre pays doit se libérer pour que la confiance revienne, et avec elle l’activité et l’emploi. Nous devons libérer ce qui l’entrave », a-t-il poursuivi. Ajoutant que le chômage frappe durement les seniors et les jeunes, il a rappelé que des propositions seront prochainement dévoilées pour aider ces catégories. « Une politique économique doit être cohérente dans le temps pour qu’elle puisse produire enfin des résultats », a-t-il conclu.

 

L’ Albanie dans l’UE

A 28 l’union européenne c’est déjà le grand bazar, mais on continue l’extension géographique ; a près ma Croatie, ce sera au tour de l’Albanie ? En fait les élections européennes n’ont servi strictement à rien. La politique demeurent la même : extension sans fin et  ultralibéralisme pour mettre en concurrence les aspectes sociaux et fiscaux. Certes  une cohérence sociale et fiscale est nécessaire mais on peut y parvenir de deux manières, soit en harmonisant par la voie de la régulation, soit en laissant au marché le soin de faire éclater les économies. L’Europe a choisi la seconde voie autant dire que des pays comme la France vont souffrir encore davantage. Les 28 Etats membres de l’Union européenne accorderont en fin de semaine à l’Albanie le statut officiel de candidat à l’adhésion. Une étape importante, mais qui n’est que le début d’un long processus.  Il a fallu cinq ans à l’Albanie pour que sa candidature soit officiellement acceptée. La demande d’adhérer à l’UE déposée par ce pays, l’un des plus pauvres du continent, le 28 avril 2009 va être reconnue par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen de jeudi et vendredi. La décision a été prise mardi au cours d’une réunion des ministres des Affaires européennes à Luxembourg. Eux-mêmes ont suivi une recommandation formulée en début de mois par la Commission européenne A Tirana, le Premier ministre socialiste de l’Albanie, Edi Rama, s’est félicité de cette décision mais a estimé qu’il s’agissait du « début d’un grand défi » et qu’il restait « encore beaucoup de travail à faire ». Car la prochaine étape à franchir pour ce pays des Balkans sorti du communisme en 1991 sera l’ouverture des négociations d’adhésion, qui n’est pas attendue avant la fin 2015. Il faudra avant cela que la Commission évalue les réformes à effectuer, domaine par domaine, pour que l’Albanie puisse s’adapter au droit communautaire. Il existe au total 35 chapitres de négociations. Le processus s’annonce donc long. A titre d’exemple, cinq autres pays ont déjà le statut officiel de candidat à l’adhésion de l’UE, le cas emblématique – et le plus polémique – étant celui de la Turquie : candidate déclarée en 1987, sa demande n’a été confirmée en 1999. Mais il a fallu attendre 2004 pour que l’Union ouvre le début des négociations et à ce jour, 14 chapitres sur 35 sont ouverts, et un seul parmi eux – celui relativement consensuel portant sur la science et la recherche – a été clôturé. Le processus d’adhésion le plus abouti était celui de l’Islande (11 chapitres finalisés) mais le nouveau gouvernement de centre-droit a suspendu en 2013 les négociations et veut désormais retirer sa candidature. Quant aux discussions avec les trois autres pays officiellement candidats (Macédoine depuis 2005, Monténégro depuis 2010 et Serbie depuis 2012), tous issus de l’ancienne Yougoslavie, elles n’ont pas encore commencé pour deux d’entre eux et n’ont abouti pour le Monténégro que sur deux chapitres sur 35. L’Albanie, qui part de plus loin sur les questions de développement, devrait suivre cette voie. Le commissaire européen chargé de l’Élargissement, Stefan Fuele, a vu mardi dans la décision de l’UE « la reconnaissance des efforts de réforme et un engagement à faire plus ». La République a en effet déjà obtenu des avancées aux yeux des Européens ces dernières années. Pour accepter sa candidature, l’Union avait d’abord établi 12 recommandations, allant du respect des institutions parlementaires et de la vie démocratique au renforcement de la protection des droits de l’Homme ou de la lutte contre la criminalité et la corruption. Ces efforts se sont accrus depuis l’arrivée au pouvoir en 2013 des socialistes pro-européen menés par Edi Rama, qui tournait la page de l’ère Sali Berisha, président conservateur qui a dirigé la transition au communisme de 1992 à 1997, puis Premier ministre de 2005 à 2013.Dans leur délibération, les ministres des Affaires européennes appellent toutefois Tirana à « intensifier les efforts contre la corruption », « le crime organisé », notamment des réseaux d’immigration, « le blanchiment et la production de drogue ». Ils demandent également aussi de « renforcer l’indépendance, la transparence et l’efficacité de la justice ».

 

Réforme des régions reportée

Réforme des régions reportée

Réforme reportée au Sénat ; en cause une reforme bâclée et la révolte des barons locaux qui ne veulent pas voir leurs mandats réduits. En réalité Hollande voudrait passer en force car c’est la  reforme qu’il a à se mettre sous la dent. Un découpage par ailleurs incohérent qui ménages les intérêts électoraux du PS et ne correspond pas aux réalités économiques, sociales voire culturelles. Enfin 14 régions c’est encore beaucoup trop, il en faudrait tout au plus une dizaine articulées autour des centre qui structurent les flux de biens et de personnes ( les centres logistiques et de connexion). La réforme territoriale, qui devait être examinée à partir de mardi prochain au Sénat, a donc été retirée de l’ordre du jour qui court jusqu’au 17 juillet à la demande de plusieurs groupes politiques, qui souhaitent une saisine du Conseil constitutionnel. Les représentants des groupes UMP, RDSE (à majorité radicaux de gauche) et CRC (Communiste, républicain et citoyen) à la Conférence des présidents – le conseil d’administration du Sénat – ont estimé insuffisante l’étude d’impact qui accompagne le projet du gouvernement. Le Conseil constitutionnel dispose de huit jours pour se prononcer. Le projet gouvernemental redécoupe les régions métropolitaines (ramenées de 22 à 14) et reporte à décembre 2015 les élections régionales et cantonales de mars prochain. « Pour l’examen du projet de loi de réforme territoriale, la commission spéciale a eu très peu de temps pour travailler et n’a pas pu adopter de rapport », a déclaré Philippe Marini (UMP) en demandant en séance la révision de l’ordre du jour. « L’étude d’impact est défaillante, on a entendu toutes sortes de chiffres sur les économies à attendre de ces regroupements », a-t-il dit. « Le Sénat doit avoir les moyens de débattre sereinement ». « L’article 8 de la loi organique d’avril 2009 précise que l’étude d’impact qui doit obligatoirement accompagner un projet de loi doit comprendre un certain nombre d’éléments et de documents », ont fait valoir de leur côté les sénateurs CRC dans un communiqué. « Cet article indique que ces éléments doivent être exposés +avec précision+ », ajoutent-ils. Or pour leur groupe, deux points « sont complètement absents de l’étude », qui fait 57 pages. Il s’agit de l’évaluation des conséquences du texte sur l’emploi des fonctionnaires territoriaux, et « des consultations qui ont été menées avant la saisine du Conseil d’Etat ». Ils notent aussi que « l’évaluation des conséquences économiques financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers envisagés pour chaque catégorie d’administration publique ne sont pas abordées en dehors de deux ou trois mots qui n’apportent rien à la réflexion ». De son côté le président de la commission des lois Jean-Pierre Sueur (PS) a qualifié la saisine du Conseil constitutionnel de « pure et simple opération de retardement ». « L’essentiel est de poursuivre et de mener à bien le débat sur la nécessaire réforme territoriale », a-t-il écrit dans un communiqué. « Les opérations de retardement ne sont pas à la hauteur de l’enjeu ». « On nous a dit ce matin au cours de la réunion de la commission spéciale sur la réforme que c’est un texte pour les 50 prochaines années. On n’en est pas à 10 jours près », a affirmé Roger Karoutchi (UMP). Il a estimé que l’examen de la réforme territoriale serait retardée de huit jours, tandis que la réforme ferroviaire, qui devait avoir lieu dans deux semaines, commencera le 1er juillet. Le Premier ministre Manuel Valls a assuré de son côté que le gouvernement fera tout pour que le texte « soit examiné cet été.

 

Confiance ménages : plus un point !

Confiance ménages : plus un  point !

 

 

Un point d’augmentation de la confiance des ménages et les médias titrent « amélioration qui peut avoir des conséquences positives sur la consommation » donc sur la croissance. Première observation, une progression de 1 point se situe dans la marge d’erreur du sondage. Deuxième aspect, le beau temps et le mondial foot ont sans doute aussi un effet surtout le mondial. Il suffirait que la France perde pour que le moral retombe surtout avec les statistiques désastreuses du chômage. Avec une hausse d’un point par rapport au mois de mai, la confiance des ménages a connu une légère embellie en juin, a annoncé l’Institut nationale des statistiques et des études économiques (Insee) ce jeudi 26 juin. L’indicateur, à 86 points, reste néanmoins bien en deçà de sa moyenne de longue période (100 points) et montre une nouvelle aggravation des inquiétudes face au chômage (+2 points). En juin, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future s’améliore pour le deuxième mois consécutif (+2 points) mais concernant leur situation financière personnelle passée, elle continue de baisser (-2 points). Bon signe pour la consommation, la proportion des ménages jugeant que c’est le bon moment de faire des achats importants progresse (+3 points). Mais dans le même temps, les Français sont également plus nombreux à se sentir en capacité d’épargner dans le futur (+9 points par rapport à mai). Alors que l’Insee prévoit une légère hausse du pouvoir d’achat en 2014, l’opinion des ménages sur leur niveau de vie futur s’améliore (+2 points), retrouvant son niveau de mars. Ce solde reste néanmoins nettement inférieur à sa moyenne de longue période, calculée depuis janvier 1987. En juin, les ménages sont enfin moins nombreux à estimer que les prix ont augmenté (-3 points) ou à anticiper une augmentation (-2 points).

 

Croissance trop faible en 2014 et 2015 pour faire reculer le chômage

Croissance trop faible en 2014 et 2015 pour faire reculer le chômage

 

 

Inutile de tourner autour du pot, il n’y aura pas d’amélioration du chômage avant 2016 au moins. En cause :  une croissance trop faible et surtout un manque généralisé de confiance tant de la part des entreprises que des ménages. L’Insee a annoncé mardi prévoir une hausse du taux de chômage au deuxième trimestre, à 10,2% de la population active (9,8% en France métropolitaine), un niveau auquel il se maintiendrait sur le reste de l’année. L’Unedic avait quant à elle relevé le mois dernier sa prévision du nombre de demandeurs d’emploi cette année et prévoit encore une hausse l’an prochain. Selon le gestionnaire de l’assurance chômage, le nombre de chômeurs en catégorie A augmentera de 103.000 en 2014 et de 60.100 en 2015. Pour l’Insee, la croissance de l’économie française sur les trois derniers trimestres de l’année, que l’institut attend à 0,3%, sera trop faible pour faire reculer le chômage. Des économistes estiment qu’il faudrait au moins 0,4% pendant plusieurs trimestres pour voir une amélioration et ils soulignent qu’il y a toujours un décalage de deux à trois trimestres entre la reprise de l’économie et celle de l’emploi. Le patronat et certains économistes soulignent en outre que les entreprises n’ont pas adapté leurs effectifs au recul de l’activité qu’elles ont enregistré ces dernières années, ce qui freinera le rebond espéré quand la croissance reviendra.

Chômage : toutes les catégories touchées en mai

Chômage : toutes les catégories touchées en mai

 

 

Exit le discours lénifiant du gouvernement sur l’emploi des jeunes, des séniors ou des autres catégories ; Toutes catégories sont touchées en mai. Le nombre de demandeurs d’emploi augmente toutes catégories d’âge confondues, les plus âgés étant les plus touchés, que ce soit pour la catégorie A ou pour les catégories A, B et C. Ainsi, le nombre de demandeurs d’emplois de plus de 50 ans, en hausse ininterrompue depuis début 2008, a progressé de 0,8%pour la catégorie A et de 0,8% pour A, B et C. Sa hausse atteint 11,5% sur un an pour la catégorie A et 11,1% pour A, B et C. Dans le même temps, le chômage des jeunes a augmenté de 0,4% en catégorie A et de 0,6% en A, B et C, même si le recul sur un an persiste (-3,1% pour la catégorie A et -1,6% pour A, B et C). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis un an ou plus à Pôle emploi, s’est accru de 0,8% en mai, sa progression sur les douze derniers mois atteignant 10,3%.

Chômage mai 5 millions de chômeurs en France

5 millions de chômeurs en France  

Pas de surprise les statistiques du chômage sont mauvaises ; pas étonnant la croissance est inexistante.  La hausse du chômage s’est donc  encore accélérée en mai et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C a franchi le seuil symbolique de 5 millions en métropole, selon les chiffres diffusés jeudi par le ministère du Travail. Le nombre des demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (sans aucune activité), a progressé de 24.800, soit 0,7%, en métropole, ce qui porte leur total à un nouveau record de 3.388.900. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 34.300, soit 0,7%, pour s’élever à 5.020.200 en métropole et 5.320.000 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, la hausse est de 4,1% pour la catégorie A en métropole et de 4,8% pour les catégories A, B et C. « Les chiffres du chômage sont mauvais mais en même temps il n’y a pas de fatalisme », a déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, lors d’un déplacement à Paris.

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