Archive mensuelle de juin 2014

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Russie : la croissance s’écroule

Russie : la croissance s’écroule

La croissance pourrait s’écrouler de moitié du fait du conflit avec l’Ukraine et des sanctions des pays occidentaux. Poutine veut toujours montrer se muscles mais il a quand même lâché du leste sur l’Ukraine averti par son propre ministre de l’économie  de la mauvaise situation économique du pays. De nouvelles sanctions occidentales contre Moscou à propos de la crise en Ukraine pourraient avoir des conséquences « graves » sur la croissance de la Russie, a déclaré samedi le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaev. La Russie a préparé trois scénarios dans le cas d’un durcissement des sanctions. Dans le pire, « la croissance économique pourrait passer gravement en territoire négatif », a-t-il dit à la télévision Rossiya, cité par les agences de presse. « Les taux d’investissement iront en territoire encore plus négatifs, les revenus baisseront, l’inflation augmentera et les réserves de l’Etat diminueront ».  Selon le Fonds monétaire international, la Russie est actuellement en récession et devrait terminer l’année sur une croissance anémique de 0,2%. Vendredi, l’agence de notation Moody’s avait abaissé de « stable » à « négative » la perspective de la dette de la Russie en raison de l’impact économique de la crise en Ukraine.  Moody’s laisse ainsi entendre qu’elle pourrait dans les prochains mois abaisser la note de solvabilité russe, actuellement de « Baa1″, au vu des « risques accrus » liés à l’insurrection dans l’est de l’Ukraine. Selon Moody’s, la Russie n’est pas à l’abri de nouvelles sanctions des grandes puissances du G7 qui pourraient cette fois cibler « des secteurs spécifiques de son économie » et dégrader encore davantage la conjoncture dans le pays en accélérant la fuite des capitaux. Moody’s se dit également inquiet des perspectives de croissance à moyen terme en Russie, liées à une population active vieillissante et au « manque de réformes structurelles ». Selon l’agence, le potentiel de croissance pour la période d’ici à 2018 a ainsi décliné de 3% en moyenne à 1,7%. Fin avril, l’agence de notation concurrente Standard and Poor’s avait abaissé la note de la solvabilité russe de « BBB » à « BBB- », invoquant elle aussi l’impact de la crise ukrainienne.

 

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

Il a raison Attali, la France est impossible à reformer du fait des corporatismes, des rentiers mais aussi (il oublie, normal il en faiat partie) du fait de l’oligarchie en place. Visiteur du soir de Nicolas Sarkozy et François Hollande, Jacques Attali a multiplié les rapports pour libérer la France de ses blocages. Interrogé par le JDD, alors que huit organisations patronales adressent un appel au gouvernement, l’économiste dénonce l’attitude des entreprises : « Nos entreprises sont aussi conservatrices que l’État, les syndicats, les régions et les autres détenteurs de rente. Trop d’entre eux s’accrochent encore à leurs rentes. Depuis trente ans, ce repli a énormément abîmé la marque de la France. » Jacques Attali est aussi sévère envers la classe politique : « La France ne parvient pas à se réformer parce que notre pays est une juxtaposition de corporatismes et de rentiers. C’est dans son ADN : elle a choisi la terre et le foncier. » « Parce que la réforme territoriale va supprimer certaines instances locales porteuses de mandats, les sénateurs, gauche et droite confondues, vont tout faire pour la torpiller », commente-t-il à propos du report, au Sénat, de la réforme territoriale.

 

Appel au secours des chefs d’entreprises à Hollande

Appel au secours des chefs d’entreprises à Hollande

Un véritable appel au secours des chefs d’entreprises à Hollande qui n’en peuvent plus de la fiscalité et des procédures qui tue compétitivité et initiative. Une dénonciation aussi des discours du gouvernement  qui n’avance pas sur les reformes de structures et qui ne cessent de monter des cathédrales administratives là où il faudrait agir vite et simplement.  Donc Un appel inédit à François Hollande et Manuel Valls. Dans une lettre ouverte que publie le JDD en exclusivité, huit organisations patronales (Medef, Afep, CGPME, UPA, Unapl, FNSEA, Asmep-Eti, Croissance+) implorent le gouvernement d’appliquer les réformes promises : baisses des impôts et des charges, simplification des normes, réduction des dépenses publiques. Les chefs d’entreprises déplorent les « blocages » corporatistes et les « postures » politiciennes qui entravent la mise en œuvre du pacte de responsabilité. Tout en souhaitant une union nationale pour mettre fin au « lent déclin » du pays, ils encouragent l’exécutif à rester ferme sur ses engagements. Un message qui s’adresse aussi, implicitement, aux « frondeurs » de la majorité et aux sénateurs qui ont repoussé l’examen de la réforme territoriale. Les patrons se sont décidés à monter au créneau après la publication des mauvais chiffres de la croissance et du chômage cette semaine. Ils déplorent dans le même temps la façon dont le compte pénibilité est diligenté par le gouvernement.

 

Sondage grève intermittents : les français contre

Sondage grève intermittents :  les français contre

 

Autant lavis des français était net vis-à-vis de la grève de la SNCF (80% contre) autant là c’est beaucoup plus confus même si 55% des français se déclarent contre. En fait beaucoup ignorent tout de ce régime ; il y a certes des abus notamment de vedettes surpayées aussi d’entreprises qui trichent (notamment les boites de production qui travaillent pour la télé. Mais on ne devient pas riche avec ce statut, tout juste de quoi survivre. Surtout cela permet de soutenir une culture qui en bien besoin (et qui mériterait mieux que les pathos nombrilistes ou mélodramatiques) ; Plus de la moitié (55%) des Français se déclarent opposés au mouvement des intermittents, selon un sondage Harris Interactive réalisé pour Le Parisien/Aujourd’hui en France de samedi. Ce sont surtout les hommes de plus de 65 ans aux revenus élevés qui se montrent les plus hostiles au mouvement des intermittents, note Le Parisien. A l’inverse, parmi les jeunes, les femmes et les plus modestes, ils sont 50% à afficher leur soutien au combat des professionnels du spectacle.  « Les Français n’ont pas le sentiment d’être face à des nantis. Ils perçoivent la précarité » des intermittents, note Jean-Daniel Lévy d’Harris Interactive.   Pour autant, à peine 33% des sondés connaissent les revendications exprimées par les intermittents. Ce qui n’empêche pas 56% des personnes interrogées, en particulier chez les plus âgés et les plus aisés, de penser que leur régime doit être supprimé. La mission d’information de l’Assemblée nationale a rendu son rapport sur les intermittents du spectacle. Cet épais rapport de 300 pages, fruit de sept mois de travail, permet de dresser un portrait type de l’intermittent, et notamment de décortiquer ses revenus.  Selon le rapport, un intermittent gagne en moyenne 2.322 euros par mois (2.590 euros pour un technicien et 2.020 euros pour un artiste).  Cette somme inclut à la fois le salaire et l’indemnité versée par l’assurance chômage au titre de l’intermittence. Cette allocation représente en moyenne 1.805 euros par mois, contre 1.123 pour un chômeur lambda. « Le montant et la durée de versement semblent plus avantageux que le droit commun », pointe le rapport.  Toutefois, l’allocation versée à un intermittent est encadrée: elle est au minimum de 31 euros par jour (soit 954 euros par mois si tout le mois est travaillé), et au maximum de 4.188 euros par mois.  Certains intermittents sont donc riches, mais ils sont peu nombreux: ainsi, 5.900 intermittents gagnent plus de 4.188 euros par mois, et même 1.900 gagnent plus de 5.400 euros par mois.   Le rapport montre que le nombre d’intermittents a explosé. Il cite notamment une étude du ministère de la culture, qui indique que leur nombre a triplé entre 1987 et 2006, passant de 40.000 à 123.000. « Parmi les artistes, la progression des effectifs a été la plus forte pour les musiciens dont le nombre est passé de 5.500 à 26.000 en vingt ans« , indique l’étude. Cette explosion est notamment due à l’extension du régime de l’intermittence à un nombre croisant de professions, comme l’avait relevé la Cour des comptes. Notamment, depuis 1999, peuvent en bénéficier machinistes, costumiers, éclairagistes, ainsi que les salariés travaillant dans l’édition musicale, la gestion de salles de spectacle, la production et la promotion de spectacles. Le rapport dresse aussi un portrait type de l’intermittent: c’est un homme (à 61%), qui habite l’Ile-de-France (à 44%), qui a un niveau d’études bac +3 (à 27%), et qui a une origine sociale favorisée, avec un père cadre moyen ou supérieur (à 49%).  L’explosion de l’intermittence (qui est en pratique un CDD) s’est traduite par une explosion de la précarité dans l’audiovisuel et du spectacle. Depuis 1998, la part des CDI est passée de 59% à 36%. L’analyse sur une longue période montre que le nombre de contrats d’intermittents a décuplé entre 1989 et 2007, passant de 220.778 à 2,1 million. « Cette progression est largement imputable au secteur audiovisuel« , indique le rapport.  Surtout, cette progression a été bien plus rapide que le nombre d’intermittents. Résultat: un intermittent effectue en moyenne 16 contrats par an, contre 5 il y a vingt ans.   Autre phénomène: le nombre d’intermittents a cru plus vite que le volume de travail (+77% entre 1989 et 2007). Autrement dit: le nombre de convives a cru plus vite que la taille du gâteau… Conclusion: chaque intermittent travaille de moins en moins: 67 jours par an, contre 103 auparavant.

 

Une sucette pour Moscovici : commissaire européen

Une sucette pour Moscovici : commissaire européen

 

Encore un qui a tout loupé et qui pourtant réclame sa sucette : commissaire européen. En le virant Hollande lui aurait promis la place ; c’est la tradition, on se revoit l’ascenseur entre oligarques. , Moscovici s’est montré bien mollasson en France et ce serait pire à la commission compte tenu de l’entourage de vieux politiques reclassés.  Mais Moscovici ne doute de rien « il faut que la France ait un grand portefeuille parce qu’elle est un grand pays », a-t-il plaidé. Il appelle de ses vœux un champ d’action dans le domaine économique. Que ce soit « la microéconomie -l’industrie, la concurrence, le marché intérieur- ou la macroéconomie, comme la gestion des déficits, la France a sa place ». Pour le moment, l’actualité européenne, c’est la nomination du nouveau président de la Commission européenne. « Ce sera sans doute Jean-Claude Juncker », a affirmé Pierre Moscovici. Une candidature qui suscite pourtant la discorde entre les chefs d’Etat européens. En cause notamment, une nouveauté dans la désignation du président de la Commission européenne introduite par le traité de Lisbonne: les dirigeants des Etats européens doivent désormais proposer au Parlement européen un candidat, « en tenant compte des élections européennes ». Les eurodéputés devront voter à la majorité (376 députés sur 751) pour qu’il soit officiellement investi.  Mais d’abord, les chefs d’Etat et de gouvernement doivent se mettre d’accord. C’est l’objet du sommet européen des 26 et 27 juin 2014. Il y aura « peut-être », comme le souhaite le Premier ministre britannique, « un vote à la majorité qualifiée. Mais il y a une majorité » pour Juncker, a assuré l’ex-patron de Bercy. David Cameron reproche au luxembourgeois d’être un « fédéraliste du passé », et s’oppose « par principe » à ce que le Conseil « subisse l’influence du Parlement » pour la nomination du président de la Commission, a indiqué Pierre Moscovici. Cependant, sa nomination est légitime dans la mesure où « son parti, le parti conservateur, est arrivé en tête des élections européennes », rappelle-t-il. Mais il y a des conditions: « que l’Europe soit réellement réorientée vers la croissance et l’emploi ». Ce n’est pas celui qu’a défendu l’ex-ministre en tant que socialiste, mais « Jean-Claude Juncker est un homme qui sait faire des compromis. Demain, il devra être l’homme de l’intérêt général européen, donc lutter contre le secret bancaire, l’évasion fiscale et la fraude fiscale ».

 

Alstom : le patron pas d’accord avec l’entrée de l’Etat

Alstom : le patron pas d’accord avec l’entrée de l’Etat

Patrick Kron se lâche pour exprimer son désaccord, d’autant plus qu’il sera bientôt invité à quitter la tête de l’entreprise. Il a avoué avoir eu  parfois des relations tendues avec le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. « Je n’étais pas demandeur de l’entrée de l’Etat au capital », a concédé ce dernier ; En faiat patrick Kron était en faveur du rachat pur et simple par General Electric. Pour faire bonne figure il déclare : « Je crois que la solution trouvée rassure tout le monde: EDF, Areva, comme les autorités politiques », a ainsi assuré Patrick Kron, à propos de l’épineux dossier du nucléaire français. Le dirigeant s’est également voulu rassurant concernant l’emploi. « La logique est la même: nous nous appuierons sur le même dispositif industriel et financier tout en conservant les compétences des équipes françaises », a-t-il affirmé, précisant que le contrôle opérationnel, de son côté, serait assuré par General Electric. . Cerise sur le gâteau, selon lui, « il y aura demain plus de centres de décisions en France qu’il n’y en avait hier, car le centre de décision des turbines à vapeur sera basé à Belfort ».  Sur la partie transport, Patrick Kron a estimé que son entreprise n’était pas fragilisée par la nouvelle alliance franco-américaine. Et a détaillé la façon dont sera réinjecté le cash compris dans l’échange: « une partie du cash va être réinvesti dans les coentreprises, une partie remboursera de la dette, une autre sera injectée dans Alstom Transport, une quatrième sera reversée aux actionnaires », a-t-il déclaré.

Croissance: la panne aussi en 2014

 

Croissance:  la panne aussi en 2014

 

Il n’y aura pas de reprise en 2014 et le chômage va dépasser 10%. , l’Insee toujours un peu optimiste prévoit 0.5% ; En faiat on aura du mal à atteindre 0.5%. Après 0% au premier trimestre, l’Insee estime que le PIB va progresser de 0,3% au deuxième, au troisième, et au quatrième trimestre de cette année. Au final, la croissance devrait ainsi s’élever à 0,7% sur l’ensemble de l’année 2014, contre 0,4% en 2013. L’Insee explique que certains aléas qui ont plombé l’économie au début de l’année, tels que les dépenses d’énergie en berne due à l’hiver doux, ou encore les contrecoups d’achats anticipés de véhicules fin 2013, vont disparaître. Mais cela ne sera pas suffisant pour dynamiser l’économie française. L’Insee estime aussi que l’emploi total va progresser de 54.000 postes en 2014, soit grosso modo le même chiffre qu’en 2013 (55.000). Mais ces créations d’emplois ne seront pas suffisantes pour absorber la hausse de la population active. En conséquence, le taux de chômage va progresser pour atteindre 10,2% au deuxième trimestre, pour se stabiliser ensuite sur les deux trimestres suivants. Pour la seule France métropolitaine, le taux de chômage progressera de 0,1%, à 9,8%.  Selon l’Insee, les dépenses de consommation des ménages vont en revanche progresser, cette année de 0,3% en 2014 comme en 2013.  Le pouvoir d’achat des Français devrait se redresser de 0,7%  grâce au moindre dynamisme des impôts et cotisations. Enfin, le taux d’épargne des Français, à plus de 16% au premier trimestre, devrait baisser pour atteindre 15,4%, en moyenne sur 2014.  Après une baisse au premier trimestre, l’investissement des sociétés devrait progresser à un rythme moyen de 0,2% sur les trois derniers trimestres de 2014. Sur l’ensemble de l’année, « les dépenses d’investissement des entreprises rebondiraient modérément de 0,7% », en conclut l’Insee. On peut y voir les premiers effets de la politique pro-compétitivité impulsée par François Hollande et mise en œuvre par Manuel Valls.  Il n’empêche, le climat des affaires s’est dégradé en juin selon l’indicateur publié le  25 juin par l’Insee. Il est ressorti à 92 contre 94 en mai et se maintient en deçà de sa moyenne de long terme, 100.  L’Insee estime que la hausse des prix en France va rester très contenue, avec une hausse de 0,7% d’ici à la fin de l’année 2014.

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Sondage santé : 25% renoncent aux soins faute d’argent

Sondage santé : 25% renoncent aux soins faute d’argent

25,7% selon une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la Santé (Irdes), disent avoir renoncé à un soin dans les douze derniers mois pour des raisons financières. Plus de 8.000 ménages et 23.000 individus ont participé à cette enquête, menée tous les deux ans par l’Irdes. Pour cette édition, les questions sur le renoncement aux soins ont porté plus précisément sur le type de soin concerné. Ainsi, 18% des bénéficiaires de l’assurance maladie âgés d’au moins 18 ans ont renoncé à des soins dentaires pour raisons financières, 10% à des soins d’optique, 5% à des consultations médicales et 4% à d’autres types de soins. Comme dans les précédentes enquêtes, les personnes sans complémentaire sont les plus touchées: 24% d’entre elles ont renoncé à des soins d’optique contre 15% chez les bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle) et moins de 9% chez ceux qui bénéficient d’une complémentaire santé autre que la CMU-C. Logiquement, les personnes appartenant aux 20% de ménages les plus pauvres sont 15% à déclarer un renoncement à des soins d’optique contre seulement 3,6% pour les 20% les plus riches. Cette enquête pose aussi « de nouvelles questions sur les renoncements aux soins liés à des difficultés d’accès »: 17,1% des personnes interrogées disent avoir renoncé à des soins parce que le délai d’attente pour un rendez-vous était trop long et 3% parce que le cabinet était trop éloigné ou en raison de difficultés de transports. Par ailleurs, 89% des personnes déclarent bénéficier d’une complémentaire et 6% de la CMU-C. Depuis la mise en place de la CMU-C en 2000, le taux de personnes non couvertes par une complémentaire se stabilise à 5% (16% en 1998 et 8,5% en 2002). Les moins couverts sont les chômeurs (14%) et les plus modestes (11% dans le 1er quintile de revenu). Enfin, près des deux tiers (64%) des salariés du secteur privé bénéficient d’une complémentaire santé collective, avant la mise en œuvre de sa généralisation au 1er janvier 2016.

Mondial foot : Luiz Suarez jouera désoramais avec une muselière

 

Finalemenet la sanction contre le mordant Luiz Suarez est apparue une peu trop sévère et la FIFA envisagerait de l’autoriser à jouer mais avec une muselière. C’est en effet la troisième fois que Suarez mord un joueur. Il serait auusi question de vacciner les adversaires de Suarez contre la rage. D’autres estiment qu’il conviendrait que l’entraineur le tienne en laisse pendant les matchs. Les avis sont donc très partagés. La preuve en tout cas que les footeux ne sont pas assez payés s’ils sont contraints de dévorer leur adversaire pour se nourrir.  Maradona, un autre talentueux joueur à la tenue tout auusi exemplaire a tenu à pris  la défense de Luis Suarez. Dans son émission de télévision «De Zurda», «El Pibe de Oro» ne comprend pas la sanction de neuf matches de suspension et les quatre mois d’interdiction de toutes activités liées au football. «Pourquoi? Qui a-t-il tué?, lance l’Argentin. Pourquoi ne l’envoient-ils pas directement à Guantanamo?», toujours dans la nuance le moraliste Maradona, un jouer merveilleux mais tout auusi fou que Suarez.  Jeudi, la commission de discipline de la Fifa avait décidé d’infliger neuf matches de suspension à l’Uruguayen Luis Suarez après sa morsure de l’épaule de Giorgio Chiellini mardi lors du match contre l’Italie. La Fédération uruguayenne de football a fait appel de cette décision. L’appel n’est pas suspensif, a précisé la Fifa. L’attaquant de Liverpool est également interdit de toute activité relative au football pour une période de quatre mois. Une période durant laquelle il n’aura même pas le droit de pénétrer dans un stade. La sanction est agrémentée d’une amende de 100 000 francs suisses. C’est la plus grosse sanction de ce genre dans le cadre de la coupe du monde. Concrètement, Suarez est donc privé de la fin du Mondial, et il ne reprendra la compétition que fin octobre avec son actuel club de Liverpool ou bien Barcelone, sur les rangs pour recruter l’attaquant uruguayen.

Patrimoine des ministres : rien que de pauvres, vite un téléthon

Patrimoine des ministres : rien que de pauvres, vite un téléthon

C’est évidemment un enfumage cette déclaration du patrimoine des ministres. Ils déclarent à peu près ce qu’ils veulent et le contrôle relève du pipeau. Il faudra vite organiser un PSthon pour aider ces malheureux ou mieux voter une loi de soutien financier à nos « chers »élus ; la  plus appliquée-et la plus ridicule-  est sans nul doute, Najat Vallaud-Belkacem. La ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, qui ne déclare aucune valeur immobilière ou cotée en bourse, a détaillé l’ensemble de ses biens mobiliers d’une « valeur d’assurance » évaluée à 22 000 euros : « lits (1 adulte, 2 enfants), tables (3), canapé (1), fauteuils (2), chaises (10), réfrigérateur, machine à laver, bijoux. » Le ministre des finances, Michel Sapin, déclare quant à lui « divers meubles meublants » et « une collection de pièces de monnaie (pour une valeur de l’ordre de 30 000 euros ». Coté véhicules, comme Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique, il détient un « bateau de pêche promenade » (3 500 euros), et, comme la grande majorité des ministres, il roule en voiture française (Renault Clio d’une valeur de 5 040 euros)… Christiane Taubira, ministre de la justice, a elle aussi privilégié des marques françaises lors de l’achat de ses quatre vélos : « Decathlon, Peugeot, Gitane, Gitane », achetés respectivement 200 euros, 400 euros, 300 euros et 400 euros en 1996, 2005, 2009 et 2013. A l’exception de Najat Vallaud-Belkacem, Harlem Désir (affaires européennes) et Axelle Lemaire (numérique), tous les ministres sont propriétaires d’au moins une maison ou un appartement. Près de vingt d’entre eux ont au moins deux biens immobiliers, dont Jean-Marie Le Guen (relations avec le Parlement), Christian Eckert (budget), Marisol Touraine (affaires sociales et santé) ou Michel Sapin, qui a notamment hérité de plusieurs « maisons d’habitation » et de « propriétés agricoles, terres, bois, bâtiments d’exploitation » dans l’Indre, a aussi un appartement d’une valeur de 600 000 euros à Paris.  Christiane Taubira a acheté ou hérité de cinq terrains en Guyane dont les valeurs sont comprises entre 12 285 euros et 75 000 euros. D’autres ministres, comme Aurélie Filippetti (culture), André Vallini (réforme territoriale) et Annick Girardin (développement et francophonie), sont devenus propriétaire grâce aux prêts accordés par l’Assemblée nationale. Laurent Fabius est certainement le ministre le mieux doté du gouvernement. Avec notamment un appartement parisien acheté en 2008 (estimé à 2,7 millions d’euros), des participations dans plusieurs sociétés, une assurance vie (529 439 euros), des meubles et objets d’art (340 000 euros). André Vallini déclare quant à lui neuf assurances-vie pour près de 2 millions. En plus de ses nombreux biens immobiliers (dont un valant 1,2 millions d’euros), Jean-Marie Le Guen déclare deux assurances-vie, dix comptes et livrets, des « tableaux, 2 commodes, divers » (70 000 euros), mais précise qu’il n’a « aucune montre ou bijoux [d'une valeur] supérieur[e] à 10 000 euros pièce ». Arnaud Montebourg (économie) déclare sept comptes en banque et livrets dont l’un affiche 317 388 euros, deux appartements parisiens dont la « valeur actuelle » de l’un est « inconnue à ce jour », un parking dont la « valeur actuelle » est, elle aussi, « inconnue » et une maison avec jardin en Saône-et-Loire (235 000 euros), ainsi qu’un « fauteuil Charles Eames » acheté 28 000 francs en 1988 (dont la valeur actuelle n’est pas précisée non plus). A l’opposé, Benoît Hamon (éducation) qui a acquis en 2006 un appartement de 62,91 m2 dans le Finistère (d’une valeur estimée à 118 700 euros), dispose d’un peu plus de 120 000 euros sur ses comptes, livrets et cotisations versées au fond de retraite des députés européens.   Harlem Désir, qui ne déclare aucune profession et n’a inscrit aucun revenu issu de sa fonction de premier secrétaire du Parti socialiste, ne déclare que les 40 000 euros de ses comptes et des tableaux et lithographies de Henri Guédon (« Il s’agit de cadeaux de l’artiste de son vivant. Je suppose que la valeur se situe aux alentours de 5 000 euros », ajoute-t-il). Il précise cependant que lorsqu’il était à la direction du PS, il disposait « d’un secrétariat, d’un cabinet de conseillers, d’une voiture avec chauffeur ». Une dizaine de ministres et secrétaires d’Etat n’ont pas déclaré d’activité professionnelle dans les cinq années précédant leur nomination. Considèrent-ils que les mandats politiques qu’ils ont exercés ne sont pas des activités professionnelles ? D’où un très grand nombre de cases vides, barrées ou dans lesquelles sont écrits de simples « Néant. » La secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, déclare, quant à elle, qu’à la date de sa nomination elle occupait ce même poste, pour lequel elle touchait 7 210,44 euros nets par mois. Elle énumère aussi ses postes de députée (5 108 euros par mois), d’adjointe au maire (989 euros par mois), de conseillère municipale (272 euros par mois), de vice-présidente de métropole (1 402 euros par mois), de conseillère de métropole (204 euros par mois) occupés successivement dans les cinq années précédant sa déclaration, en plus de ses « participations aux organes dirigeants » de quatre organismes publics ou privés (pôle de compétitivité, aménagement, retraitement de déchets, pôle d’innovation…). Arnaud Montebourg, lui, est ou a été dans les cinq dernières années président ou membre d’une dizaine de conseils d’administrations et de commissions (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, Société d’économie mixte patrimoniale de Saône-et-Loire, Agence régionale de santé…). Ces déclarations mettent aussi en lumière leur faible expérience dans le secteur privé. Moins de dix d’entre eux déclarent avoir eu une activité professionnelle (en dehors de leurs mandats électifs) dans les cinq dernières années. C’est notamment le cas du secrétaire d’Etat chargé des sports, Thierry Braillard, qui déclare avoir adressé le 18 avril une « demande d’omission du tableau de l’ordre des avocats » pour une date d’effet au 30 avril. Sa rémunération en tant qu’avocat au barreau de Lyon était de 2 000 euros par mois « depuis janvier » alors qu’elle était de 3 000 euros avant cela, et de 6 000 euros avant juin 2012. Avec George Pau-Langevin (Outre-mer) et André Vallini, le métier d’avocat est l’un des plus représentés. Benoît Hamon, qui déclare la profession de « Ministre délégué », était conseiller régional d’Ile-de-France (2 100 euros par mois) lorsqu’il a été nommé ministre. Il a dirigé une société d’études d’opinion (2 000 euros par mois) et exercé en tant que « professeur associé » à l’université Paris-VIII (1 500 euros par mois) dans les cinq années précédentes. Axelle Lemaire a été, de 2007 à 2012, collaboratrice parlementaire à la chambre des communes en Grande-Bretagne (1 800 euros par mois). La déclaration d’intérêts de Fleur Pellerin est elle aussi bien fournie. On y apprend notamment qu’en tant que « membre de l’équipe de campagne de François Hollande » (chargée du pôle « Société et économie numériques ») de mars 2012 à mai 2012, elle touchait 4 934 euros nets mensuels. La secrétaire d’Etat chargée du commerce extérieur qui déclare le métier de « Conseillère référendaire à la Cour des comptes » (7 002 euros nets mensuels), a également travaillé dans un cabinet de conseil en communication de 2007 à 2008 et touchait à ce titre 7 000 euros nets mensuels. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, était quant à elle « praticien hospitalier » « dans un service de maladies infectieuses et tropicales » jusqu’en juin 2012 (« environs 5 000 euros »). Elle déclare être maintenant « en détachement ».

 

Croissance consommation : faux rebond en mai

Croissance consommation : faux rebond en  mai

En fait la consommation ne rebondit pas réellement et du coup la croissance va rester quasiment à plat. Les dépenses se sont certes accrues en mai, mais pas pour les loisirs et les achats plaisirs. Selon l’Insee, qui publie ses données sur le sujet ce vendredi 27 juin, les dépenses de consommation des ménages en mai ont augmenté de 1% en volume, après avoir reculé de 0,2% en avril. Mais l’institut précise que la hausse vient surtout des dépenses en énergie. Ainsi, les dépenses en biens fabriqués ont reculé de 0,1% en mai, celles d’alimentation de 1,1%, celles de biens durables de 0,4%, du fait notamment du repli des achats d’automobiles (-2,9% après +0,7% en avril).  Les dépenses en énergie, elles, ont bondi de 8%, a détaillé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué. En avril, elles avaient baissé de 3,3%. « Ce profil traduit un retour à la normale des dépenses de chauffage, alors qu’elles avaient reculé en début d’année en raison de températures particulièrement clémentes », écrit l’Insee. Autre poste de dépenses qui reprend de la vigueur: les achats en équipements du logement accélèrent (+3,1% après +0,7%). Les achats de textile, habillement et cuir augmentent aussi, mais très légèrement, de 0,6%, et alors qu’ils viennent de subir trois mois consécutifs de baisse.

 

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

Juncker président de la commission européenne : pas de quoi rêver !

 

Finalement c’est un vieux politicien endurci par les compromis bâtards qui va prendre la tête de la commission ; Pas de quoi vraiment rêver, d’abord parce que Juncker, comme Barroso vient d’un petit pays qui ne fait pas le poids (d’autant que le Luxembourg dont il est issu l’a viré !). . Ensuite parce pour l’innovation et le dynamisme, il faudra attendre. Certes Juncker est sans doute moins faux-cul que Barroso pour autant il ne faut pas s’attendre à une politique révolutionnaire. Un seul exemple Juncker considère que les négociations commerciales dans le cadre du futur traité doivent demeurer secrètes. En clair ce sont les lobbys qui décideront (300 avocat de chaque coté de l’Atlantique !). . A l’issue du sommet européen ce 27 juin, les 28 dirigeants de l’Union européenne ont  donc désigné Jean-Claude Juncker pour être à la tête de la Commission européenne jusqu’en 2019, malgré les tentatives de barrage orchestrées par le chef du gouvernement britannique David Cameron. Selon lui, le Luxembourgeois de 59 ans est « un homme du passé » qui en outre « n’a été candidat nulle part et n’a été élu par personne ».  Une hostilité qui se nourrit notamment par l’opposition constante du chrétien-démocrate luxembourgeois aux multiples exemptions exigées par les Britanniques. Aux yeux de tous, Jean-Claude Juncker fait figure de « vétéran européen ». Premier ministre du Luxembourg pendant près de 19 ans (1995-2013), il a côtoyé tous les dirigeants européens depuis François Mitterrand et Helmut Kohl.  Il a vécu la profonde transformation de l’Union, l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard, la naissance de la monnaie unique, puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroup. « Il a l’expérience, avec ses avantages et ses inconvénients, il peut faire la synthèse entre une droite sociale et la gauche social-démocrate, il est de double culture française et allemande », a estimé Pierre Moscovici, qui brigue lui-même un portefeuille économique européen. Relancé sur la scène européenne au printemps après son éviction du pouvoir dans son pays, Jean-Claude Juncker est apparu au début de la campagne comme un candidat par défaut, plus intéressé par la présidence du Conseil qui lui avait échappé en 2009, que par la Commission et son rythme effréné.  Pendant des années, il a été réputé pour son humour parfois acerbe et son franc-parler, dont il n’hésitait pas à user contre les grandes capitales, refusant un diktat franco-allemand sur l’Europe, appelant Paris à respecter ses engagements en matière de déficits ou Berlin à plus de solidarité avec les pays en crise. Mais ce vieux routier de la politique, qui en connaît toutes les ficelles, a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire. Jean-Claude Juncker a toujours défendu la nécessité d’accorder plus de place à la dimension sociale, « enfant pauvre de l’Union économique et monétaire ». Pour autant, à la tête de l’Eurogroup, il a contribué à concevoir et à mettre en œuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la Commission européenne.

 

Hollande veut reporter le 14 juillet au 15, enfin un vrai changement !

Hollande veut reporter le 14 juillet au 15, enfin un vrai changement !

 

Les sceptiques  vont ravaler leur salive sarcastique car Hollande va opérer le plus grand changement depuis son arrivée. Le 14 juillet reporté au 15 à cause du mondial de foot. Une vraie réforme celle-là. En effet pour redorer son blason, Hollande a prévu d’assister à la finale si la France est qualifiée ; il ne pourra pas revenir à temps pour le défilé qui serait alors reporté au 15 juillet. D’après un sondage officieux, les Français ne seraient pas contre sous réserve que le 15 soit auusi un jour férié ; une reforme qui pourrait en déclencher d’autres. Ainsi on parle auusi du report du premier janvier au 2 ou encore d’un décalage de Noel au 26 décembre   . En tout cas Hollande soutient l’équipe de foot. (Sans doute le seul élément qui pourrait faire remontre sa cote si la France va en finale).  «Il faut gagner!» a lancé ce vendredi le président de la République, comme un fan de foot ordinaire. Interrogé par Canal + sur les chances de vaincre la Coupe du Monde au Brésil, François Hollande assure son soutien à l’équipe de France «jusqu’au bout». Au bout, c’est à dire à la finale du 13 juillet dont l’éventuelle victoire, admet le président, compliquerait l’organisation du défilé du 14.  Comme à son habitude, François Hollande ne s’est pas privé de faire une référence à peine voilée à son propre parcours: «Vous avez dit que l’on est à mi-chemin, ce qui compte ce n’est pas le mi-chemin, c’est le bout du chemin, c’est l’arrivée. Ça vaut pour tout !» Sous-entendu: il faudra juger son quinquennat lorsqu’il sera terminé. De  quoi vraiment porter la poisse à l’équipe de France de foot.

Repositionnement UMP : à droite, au centre ou nulle part

Repositionnement UMP : à droite, au centre ou nulle part

 

Finalemenet la question qui se pose à l’UMP se pose à de nombreux partis. Faut-il se positionner à droite ou au centre ? Les sondages sur ce point ne sont guère éclairants. Certes, mais comment et avec quel positionnement politique ? Se droitiser ou se recentrer ? « Bien difficile de répondre », admet Céline Bracq, dont l’enquête BVA révèle que 50 % des sympathisants de droite, et 54 % de ceux de l’UMP, « souhaitent que le parti soit à l’avenir plus à droite qu’aujourd’hui ». Mais une forte proportion d’entre eux voudrait à l’inverse que l’UMP soit « plus centriste qu’aujourd’hui » (45 % et 41 %). Si l’on prend en compte l’ensemble des personnes interrogées, 6 Français sur 10 souhaitent que l’UMP se recentre. Bref, « dans un tel contexte, la tâche du futur patron de l’UMP apparaît extraordinairement compliquée », reconnaît la directrice de BVA. En fait cela traduit auusi le fait que le positionnement politique classique gauche-centre- droite est devenu obsolète. Il faut sans doute réaliser la synthèse de ces vieux clivages qui ne correspondent plus à la sociologie française. Notons d’ailleurs que le FN, pourtant  à l’extrême droite, recueille les voix des couches les plus populaires (souvent d’anciennes voix du PC et du PS, certaines auusi de l’UMP)°. Des voix toutefois d’opposition  car le FN est le réceptacle de toutes les oppositions et de toutes les contradictions. Majoritairement les Français ne prennent pas le FN pour un parti de gouvernement, c’est à dire un parti susceptible de gouverner le pays. Pour L’UMP le danger serait finalement de ne se positionner nulle part (comme le PS) avec un discours déconnecté de sa pratique, le contraire de la synthèse.

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