Alstom : le patron pas d’accord avec l’entrée de l’Etat
Patrick Kron se lâche pour exprimer son désaccord, d’autant plus qu’il sera bientôt invité à quitter la tête de l’entreprise. Il a avoué avoir eu parfois des relations tendues avec le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. « Je n’étais pas demandeur de l’entrée de l’Etat au capital », a concédé ce dernier ; En faiat patrick Kron était en faveur du rachat pur et simple par General Electric. Pour faire bonne figure il déclare : « Je crois que la solution trouvée rassure tout le monde: EDF, Areva, comme les autorités politiques », a ainsi assuré Patrick Kron, à propos de l’épineux dossier du nucléaire français. Le dirigeant s’est également voulu rassurant concernant l’emploi. « La logique est la même: nous nous appuierons sur le même dispositif industriel et financier tout en conservant les compétences des équipes françaises », a-t-il affirmé, précisant que le contrôle opérationnel, de son côté, serait assuré par General Electric. . Cerise sur le gâteau, selon lui, « il y aura demain plus de centres de décisions en France qu’il n’y en avait hier, car le centre de décision des turbines à vapeur sera basé à Belfort ». Sur la partie transport, Patrick Kron a estimé que son entreprise n’était pas fragilisée par la nouvelle alliance franco-américaine. Et a détaillé la façon dont sera réinjecté le cash compris dans l’échange: « une partie du cash va être réinvesti dans les coentreprises, une partie remboursera de la dette, une autre sera injectée dans Alstom Transport, une quatrième sera reversée aux actionnaires », a-t-il déclaré.
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