Austérité : l’Italie lâche du lest en 2014
L’Italie est de plus en plus critique vis-à-vis de Bruxelles et entend d’abord relancer la croissance ; Dans cet objectif, L’Italie a réduit d’un tiers son objectif de réduction des dépenses publiques, a déclaré mercredi le commissaire chargé d’examiner ces dernières, le président du Conseil Matteo Renzi sollicitant de l’Union européenne plus de souplesse budgétaire. Le gouvernement Renzi avait planifié une réduction des dépenses de 4,5 milliards d’euros sur 2014 pour financer une baisse de l’impôt des revenus les plus modestes, ainsi que l’objectif de ramener le déficit budgétaire à 2,6% du PIB contre 3% en 2013. Toutefois, Carlo Cottarelli a dit aux députés que 3,1 milliards d’euros de coupes déjà identifiées pour financer la réduction de l’impôt sur le revenu constitueraient la seule intervention pour cette année. « Pour autant que je sache, des coupes supplémentaires ne s’imposeront pas », a déclaré Cottarelli, un ex-responsable du Fonds monétaire international (FMI) recruté par l’ancien président du Conseil Enrico Letta pour tenter de contenir des dépenses publiques pléthoriques. Cottarelli s’est vu confier la lourde charge d’identifier 32 milliards d’euros de coupes budgétaires d’ici 2016. Dans la mesure où l’Italie assumera à partir de juillet la présidence tournante de l’Union européenne, Renzi tente de négocier un peu de marge de manœuvre de manière à réduire le déficit sur une période plus longue que prévu et à augmenter l’investissement public pour faire redémarrer une économie stagnante.
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