BNP : un exemple de la république bananière en France

BNP : un exemple de la république bananière en France

 

La condamnation de la BNP à 10 milliards pose la question de la responsabilité des dirigeants de la banque et notamment de son PDG qui forcément ne pouvait ignorer ces infractions. Or Jean-Laurent Bonnafé est un exemple de cette république bananière. Ancien fonctionnaire, puis conseiller dans les cabinets ministériels, il doit sa promotion à ses amitiés politiques. Il n’a jamais mis un sou dans sa banque ; c’est sans doute pourquoi aus si il a négligé les risques. Qui va payer ? Les clients de la BNP évidemment, le personnel aussi et un peu les actionnaires. C’est le mal profond de la gouvernance des grandes entreprises française, la plupart dirigées par des anciens fonctionnaires passés par les cabinets ministériels. Une véritable mafia qui gangrène le pays.  . La banque française est donc  menacée d’une amende record et d’un retrait de sa licence bancaire aux Etats-Unis où elle est accusée d’avoir contourné l’embargo contre Cuba, l’Iran et le Soudan. La pénalité s’élèverait à plus de 10 milliards de dollars, affirmait jeudi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier non identifiées. BNP négocierait pour payer un peu moins de 8 milliards de dollars, écrit le quotidien. L’amende serait en tout cas au-dessus de 5 milliards de dollars, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier ayant requis l’anonymat. Ces chiffres sont supérieurs aux quelque 4 milliards de dollars évoqués jusqu’ici et dépassent de loin l’amende infligée en 2012 à la banque britannique HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, et celle ayant frappé sa compatriote Standard Chartered Bank (670 millions de dollars) pour violation de l’embargo contre l’Iran. L’amende s’annonce en tout cas comme l’une des plus grosses jamais infligées à une banque aux Etats-Unis. Washington accuse BNP Paribas d’avoir contourné entre 2002 et 2009 des sanctions américaines contre l’Iran, le Soudan et Cuba, en effectuant des paiements en dollars dans ces pays. Une enquête interne de la banque avait recensé au début d’année un « volume significatif d’opérations qui pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois » américaines. Les transactions incriminées ont été effectuées depuis l’Iran, Cuba et le Soudan, pays où ces opérations étaient légales, argue une source. Seul hic, elles l’ont été en dollars, autrement dit compensées à un moment donné sur le territoire américain, ce qui les rend délictueuses, les Etats-Unis imposant des sanctions à ces trois Etats. Une amende de 10 milliards de dollars représenterait plus de quatre fois le bénéfice net réalisé par BNP Paribas au premier trimestre (1,7 milliard d’euros).

 

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