Européennes : une crise de régime
Les résultats aux européennes ne constituent pas seulement un choc ou encore un désaveu à l’égard de l’Europe et de la politique intérieure, ils mettent auusi en cause la nature du régime politique ; car les Français ne se reconnaissent plus dans l’oligarchie qui confisque le pouvoir. C’est la constitution, par voie de referendum, qu’il convient de remettre à plat afin d’assurer une véritable démocratie dans le pays. Cala implique une reforme profonde de nos institutions et des modes de représentation. Pour parler clair, il convient que la fonction politique redevienne une mission temporaire et non un métier. Métier le plus souvent accaparé par des fonctionnaires et ou des oligarques qui font carrière toute leur vie dans la politique. A cet égard à peu près tous les partis sont concernés. Il n’est donc pas étonnant qu’ils nous servent à peu près la même bouillie verbale coupée de réalités économiques, sociales voire sociétales. La plupart n’ont pratiquement jamais travaillé dans la vie active et ils véhiculent une espèce de charabia pseudo technocratique mensonger qui ne peut plus convaincre personne. De quelle conviction, de quelle lucidité, de quelle compétence pourraient-il faire preuve alors qu’ils vivent de la politique depuis 20, 30, ’40 ans voire davantage ? Une autre conception de la démocratie est nécessaire, plus vivante, plus participative, plus innovante. Notre classe politique constitue en fait une caste voire de mafia qui se reproduit elle même, sécrète une sorte de sous culture « copier-coller » de l’ENA. Bref des discours convenus, creux, surréalistes souvent. La constitution de cette caste est favorisée par l’inflation d’élus à tous les niveaux qui non seulement coûtent très cher en fonctionnement mais surtout qui ne raisonnent qu’en terme de dépenses, de règlements, de lois, de fiscalité qui tuent l’initiative, la compétitivité et amputent même la liberté. Il faudrait diviser par 4 ou 5 ces élus improductifs. Cela suppose auusi que la puissance publique au niveau national comme local se recentre sur des taches régaliennes essentielles au lieu d’intervenir r sur tout et partout. Avec l’efficacité que l’on connaît. Les conditions d’exercice du mandat doivent être profondément modifiées pour impliquer bien davantage et en permanence les forces économiues, sociales, associatives, culturelles. Aujourd’hui nous vivons une caricature de démocratie : avant les élections on permet tout, après on fait le contraire. Rappelons-nous » l’ennemi c’‘est la fiance » de Hollande , Hollande qui finalement s’est couché devant cet « ennemi » pour ne pas faire une vrai reforme bancaire. Hollande qui s’est couché devant Mittal à Florange, devant Merkel, Hollande qui s’apprête à solder Alstom. Le message des résultats aux européennes ce n’est pas seulement un coup de colère contre l’Europe, contre Hollande mais contre un système politique obsolète qui ne peut générer que des orientations économiues, sociales et sociétales incohérentes.
0 Réponses à “Européennes : une crise de régime”