La croissance à plat pour le deuxième trimestre
Finalemenet le fameux retournement de Hollande n’aura pas lieu en 2014, la France aura même du mal à atteindre 0.8% de progression du PIB. Après une croissance qui a été nulle au premier trimestre, l’économie française se dirige encore vers une période de vaches maigres. Les indicateurs de conjoncture publiés ce jeudi 22 mai le confirment un peu plus. Le premier d’entre eux est l’indice PMI composite publié par la société Markit pour le mois de mai. A 49,3 points il accuse une baisse de près de 1 point par rapport au mois d’avril (50,6 point). Surtout ce chiffre passe sous la barre des 50 points, censée marquer la limite entre l’expansion et la contraction de l’économie. Dans le même temps, la zone euro dans son ensemble continue à se montrer dynamique, avec un chiffre de 53,9 points en mai, presque stable (54 points). « Après la stagnation du PIB observée sur le premier trimestre, les performances de l’économie française devraient continuer de décevoir au deuxième trimestre », anticipe Jack Kennedy, économiste de Markit. De son côté l’Insee a, ce même jeudi, publié le climat des affaires dans l’industrie pour le mois de mai. Le verdict est moins douloureux puisque cet indicateur s’inscrit en très légère baisse, à 99 points, contre 100 points en avril. Au final que retenir de ces chiffres? « Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle mais ce n’est pas non plus inattendu », commente Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. « Ces indicateurs confirment ce que nous pensons depuis un moment c’est-à-dire que la France va sous-performer la zone euro ». Pour expliquer ce phénomène, l’économiste souligne l’impact des réformes structurelles et des « ajustements macroéconomiques qui ne font que commencer. Ils créent de la croissance potentielle à long terme mais ce n’est pas sans sacrifice à court terme ». « C’est pour cela que tout le discours autour du retournement économique est contre-productif », ajoute-t-il. Mais Jean-Christophe Caffet souligne bien que la France ne va pas « retomber en récession » mais bien « connaître encore pour un moment une croissance molle
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