Euro : au plus haut…comme le chômage
Curieuse cette politique de l’Europe qui soutient l’Euro mais pas l’économie ; Au contraire plus le chômage augmente, plus l’Euro monte (les bourses également !). Pas étonnant que l’euro scepticisme progresse car l’ absence de compétitivité de l’Europe (du fait notamment de ce taux de change) va se dégrader encore la situation économique et sociale. La décision de la BCE de ne rien faire a été immédiatement suivie par les marchés. Alors que le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a décidé de maintenir ses principaux taux, l’euro est monté ce jeudi 8 mai à son plus haut niveau depuis fin octobre 2011, à 1,3993 dollars. Lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire délocalisée à Bruxelles, la BCE a laissé son principal taux directeur inchangé au niveau historiquement bas de 0,25%. Cette décision était largement attendue par les analystes après le léger rebond de l’inflation en avril et alors que les derniers indicateurs publiés confirment la poursuite de la reprise économique en zone euro. L’adoption de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire aurait eu pour effet de peser sur la valeur de l’euro. En l’absence de telles mesures, l’euro est monté, vers 14H40 françaises, à 1,3993 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 31 octobre 2011, date à laquelle la monnaie unique évoluait au-dessus des 1,40 dollars. Le président de la BCE a indiqué pendant la conférence de presse suivant la décision de politique monétaire que le niveau de l’euro représentait une « inquiétude sérieuse » pour l’objectif de stabilité des prix de la banque centrale. L’appréciation de l’euro alimente notamment les pressions déflationnistes en zone euro en rendant les produits importés, comme l’énergie, moins coûteux. De plus, l’euro fort pèse sur « les profits des entreprises basées en Europe » et rend « la zone euro moins compétitive face aux autres grandes économies, ce qui pourrait mettre en danger la reprise économique de la zone euro si l’euro se renforçait encore pour une période prolongée », a expliqué Markus Huber, analyste chez Peregrine & Black.
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