Résultats Société Générale : plombés par la Russie
La Russie a pesé sur les résultats de Société Générale au premier trimestre 2014. Son bénéfice net a reculé de 13,3%, selon les données publiées par la banque ce mercredi 7 mai. En cause: la dépréciation passée sur ses activités dans le pays, son deuxième marché en banque de détail. Entre janvier et mars, le résultat net du groupe a atteint 315 millions d’euros. Mais la dépréciation l’a rogné à hauteur de 525 millions d’euros. La banque française met en avant la dévaluation du rouble, le ralentissement de la croissance en Russie et la hausse de la prime de risque sur ce pays liée aux tensions actuelles en Ukraine. Les effets de cet environnement dégradé ont été visibles au premier trimestre: hors dépréciation, le résultat net de la banque en Russie a chuté de 79,5% à 7 millions d’euros, pénalisé par le quasi-doublement du coût du risque. Pour autant, Société Générale, qui a porté à 99,4% sa participation dans sa filiale russe Rosbank en avril, estime que les perspectives y restent « porteuses ». Elle détaillera le 13 mai sa feuille de route pour ce pays, à l’occasion de la présentation de son plan stratégique. Mercredi, elle a déjà révélé y viser un rendement des fonds propres supérieur à 10% en 2016. La banque, qui explique que la Russie ne représentait que 3% de ses engagements au niveau mondial, a également assuré ne plus avoir de survaleurs dans ses comptes concernant ces activités.
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