Archive mensuelle de avril 2014

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Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

 

 

Valls futur Rocard ou futur Sarkozy s’interroge la presse. « Le Président a tranché comme un chef », admet Eric Decouty dans Libération, tout en estimant qu’à « trois ans de la présidentielle, le chef de l’Etat n’aura pas d’autre joker. »   »Valls risque-t-il d’être rocardisé? » se demande Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne) qui note que « c’est le prix à payer pour ne pas attendre l’échéance présidentielle de 2022. »   »François Hollande vient de tuer son meilleur ennemi », et « nous repasse le film de Mitterrand qui étouffe le populaire Rocard à partir de 1988″, pense Yann Marec du Midi Libre.   » Manuel Valls est un risque parce qu’il n’est pas certain qu’il réussisse à redresser le pays » avance Cécile Cornudet dans Les Echos, « le pire, c’est qu’il est aussi un risque s’il réussit trop bien », ajoute-t-elle.  Bruno Dive dans Sud-Ouest trouve aussi que le chef de l’Etat s’est « inspiré de son mentor socialiste, François Mitterrand », il estime également qu’il prend un vrai risque : « Ou Valls réussit et il devient un rival sérieux pour le président dans la perspective de 2017 ; ou il échoue et c’est le quinquennat qui part à vau l’eau ».   »En cas de réussite, le chef de l’État tirera les marrons du feu en 2017. En cas d’échec, il aura éliminé son principal concurrent à gauche, immolé comme son prédécesseur », pense aussi Raymond Couraud de L’Alsace.   »Valls se souvient que Mitterrand nomma, en 1988, son rival, Rocard, à Matignon pour +lever l’hypothèque Rocard+. Mais il se croit plus malin », affirme Christine Clerc dans Le Télégramme.   »Un bail à Matignon (…) n’est pas le plus sûr moyen de préparer 2017″, reconnaît Michel Urvoy de Ouest-France, tout en soulignant que « pour François Hollande, ce peut-être le moyen de mieux éroder la popularité d’un concurrent possible. »   »D’autres socialistes s’inquiètent surtout de la popularité arrogante de l’ancien ministre de l’Intérieur qui pourrait rapidement faire beaucoup d’ombre au président », trouve Christophe Hérigault (La Nouvelle République du Centre-ouest)  Un président qui a tranché dans le vif juge François Ernenwein dans La Croix : « A cette question brutale d’un changement de politique, François Hollande a donné une réponse nette » en nommant Manuel Valls.   »C’est un peu comme lorsqu’on appelle police secours. Il y avait urgence, il fallait frapper vite et fort. Ce sera Manuel Valls », commente Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi).  Dans L’Humanité, Patrick Apel-Muller regrette que l’arrivée de Valls « confirme que François Hollande est malentendant, voire sourd au pays » et prévient que « le choix de Manuel Valls rassure la droite, inquiète la gauche et froisse des écologistes qui auront attendu cet ultime épisode pour prendre leurs distances.  L’arrivée de Manuel Valls à Matignon rappelle un ancien Premier ministre à Paul-Henri du Limbert du Figaro, mais… pas Rocard.   »On pense à Mitterrand répondant à Chaban-Delmas après son discours sur la Nouvelle Société : +Quand je vous regarde, je ne doute pas de votre sincérité, mais quand je regarde votre majorité, je doute de votre réussite+ » avait-il dit.

 

 

Solidarité : et encore un pacte, un !

Solidarité : et encore un pacte, un !

Pour Hollande à chaque problème, la réponse c’est un pacte, cette fois en matière de justice sociale. On pourrait tout simplement se passer de cette enflure sémantique et parler simplement de baisse d’impôt et tout de suite. Le pacte cependant est politiquement plus sexy, d’autant qu’en réalité il ne veut pas dire grand chose. Après le Pacte de responsabilité, le Pacte de solidarité. François Hollande en a fait l’annonce mardi 31 mars en même temps que le remaniement. « Au Pacte de responsabilité doit correspondre un pacte de solidarité », a déclaré le chef de l’Etat lors de la nomination de Manuel Valls à Matignon. Dont le troisième « pilier » est : le pouvoir d’achat. Ce n’est pas une surprise. Après le premier tour des municipales, lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’Etat avait souligné la nécessité de tirer la leçon du scrutin en travaillant au redressement du pays avec plus de « force », plus de « cohérence » et plus de « justice sociale ». Ce que le deuxième tour a confirmé. Comment rendre du pouvoir d’achat aux Français ? Mercredi dernier, sur le perron de l’Elysée, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait affirmé que l’objectif était « d’aller vers une baisse de la fiscalité des ménages ». Le président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, évoquait de son côté l’annonce prochaine de mesures « à destination des plus modestes ». François Hollande a confirmé lundi qu’il prévoyait  »une diminution des impôts d’ici 2017″. Depuis plusieurs mois, un groupe de travail composé de parlementaires, de représentants de l’administration et de partenaires sociaux, planche sur la réforme de la fiscalité des ménages, dans le cadre de la « grande remise à plat » voulue par Jean-Marc Ayrault. Retenue à la source, hausse de la CSG, baisse de l’impôt sur le revenu… en plus d’une refonte des grands impôts à niveau de prélèvements constant, des mesures ciblant les plus modestes avaient déjà été évoquées, notamment une refonte de la prime pour l’emploi et du RSA activité. En parallèle, François Hollande prévoit « une baisse rapide des cotisations payées par les salariés ». La mesure semble parfaitement cohérente avec la trajectoire suivie jusqu’ici. C’est une réponse au Pacte de responsabilité, baisse des cotisations sociales réglées par les employeurs, de 30 milliards d’euros. Cette mesure avait d’ailleurs été préconisée par Louis Gallois. Dans son rapport sur la compétitivité remis au gouvernement à l’automne 2012, l’industriel proposait, en plus d’une baisse de 20 milliards d’euros des cotisations patronales, une baisse de 10 milliards d’euros des cotisations des salariés. Afin, expliquait-il alors, de diminuer la pression des employeurs sur les hausses de salaires – en grande partie responsable de la perte de compétitivité de la France par rapport à l’Allemagne. Mais afin aussi de compenser les importantes hausses d’impôts, votées sous l’actuelle et la précédente majorité pour rétablir les comptes publics en pleine crise. François Hollande n’a bien évidemment pas annoncé l’ampleur du Pacte de solidarité. De combien baissera-t-il les impôts ? Entre le financement du Pacte de responsabilité et la nécessité de réduire les déficits publics, « ses marges de manœuvre sont nulles« , rappelait l’économiste Philippe Crevel lundi au Nouvel Observateur. Elles dépendent, comme toujours, du niveau de croissance que la France parviendra à retrouver.

 

Hollande : Quitte ou double ?

Hollande : Quitte ou double ?

Dernier atout pour Hollande : Valls. Une sorte de quitte ou double s’il veut sauver ce qui reste de son quinquennat. En réalité ce sont les sondages qui ont préparé ce changement et la débâcle aux municipale qui l’a imposé. .Depuis la débâcle des élections municipales, le chef de l’Etat a compris qu’il devait se faire violence en se séparant du loyal Jean-Marc Ayrault. Impossible d’expliquer aux Français : « Je ne change pas de politique, je garde le même Premier ministre et tout ira mieux l’année prochaine. » François Hollande espérait bien à l’instar de ses prédécesseurs éviter ce changement de Premier ministre sous la contrainte. C’est d’ailleurs la première fois qu’intervient un changement de locataire à Matignon après des municipales perdues. Dans la même situation, Valéry Giscard d’Estaing en 1977 ou encore François Mitterrand en 1983 avaient refusé d’agir de la sorte. De même Jacques Chirac après les régionales en 2004, puis Nicolas Sarkozy à l’issu du même type de scrutin en 2010 n’avaient pas « sacrifié » leur Premier ministre. C’est donc une première qui montre que François Hollande n’est plus le maître du temps. Signe de tension supplémentaire et de mauvaise humeur évidente, Jean-Marc Ayrault a « grillé » l’Elysée en annonçant lui-même sa démission et en faisant porter sa lettre de départ par porteur interposé. Au-delà de l’anecdote, François Hollande a dû passer en force. Car les « forces anti-Valls » ont été nombreuses depuis la fin de semaine dernière pour faire pression sur le Président : les écolos, l’aile gauche du PS, certains ministres hollandais et même quelques syndicalistes très écoutés. Mais le besoin d’efficacité dans la machine gouvernementale, l’absolue nécessité d’une meilleure communication plus le soutien des Français (via les sondages), tout ça mis bout à bout, François Hollande a fini par se résigner. Un choix d’évidence sans enthousiasme. Car Manuel Valls est un homme politique qui clive surtout à gauche. Si sa nomination va sûrement plaire aux Français (au moins dans un premier temps), elle va provoquer ou aggraver la fracture dans la majorité. Opposante déclarée à la nomination de Manuel Valls, Cécile Duflot est allée trop loin pour rester dans le gouvernement de son meilleur ennemi. Très organisé, le ministre de l’Intérieur a préparé son arrivée en passant des alliances avec Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, deux des ténors de la gauche du Parti socialiste. La nomination de Valls constitue cependant un danger pour Hollande;  si Valls réussit c’est lui qui sera le vainqueur pas nécessairement Hollande et si Valls échoue, Valls et Hollande couleront tous les deux.

 

Trop d’impôt tue l’impôt » (Francois Lenglet)

Trop d’impôt tue l’impôt »  (Francois Lenglet)

Hausse du pourcentage de fiscalité mais pourtant déficits qui dérapent, c’est la contradiction que relève François Lenglet sur RTL. « La France a enregistré un déficit public de 4,3% du PIB en 2013 contre 4,9% en 2012. Les hausses d’impôts initiées par la droite et la gauche n’ont donc pas suffi à renflouer le trou. « Caramba, encore raté ! » : la réplique attachée à Ramon dans l’album des aventures de Tintin L’Oreille cassée, pourrait être reprise par le ministre des Finances en découvrant ce lundi 31 mars les chiffres du déficit public de la France. C’est d’autant plus dérangeant que le pays a subi l’une des plus fortes augmentations d’impôts en temps de paix. Entre 2012 et 2013, le déficit ne s’est réduit que d’une dizaine de milliards d’euros, alors que nous avons payé bien plus d’impôts supplémentaires. Certes, il y a eu des dépenses en plus ; mais ce sont aussi et surtout les recettes fiscales qui n’ont pas été à la hauteur où on les attendait. L’impôt est moins bien rentré qu’on ne l’espérait. « L’animal fiscal » (le particulier ou l’entreprise ») n’est pas idiot : dès qu’on augmente un prélèvement, il essaie de l’éviter. Il a sa disposition trois techniques. D’abord, travailler moins (le rendement de l’effort supplémentaire est faible à cause de l’impôt) ; ensuite, travailler plus mais au noir (c’est probablement ce qui s’est passé avec le travail à domicile qui a été surfiscalisé) ; enfin, travailler à l’étranger (délocalisation et ‘exil fiscal).  Dans les trois cas, l’État est perdant. Car comme le dit la maxime, « trop d’impôt tue l’impôt ». L’économiste Arthur Laffer a montré que le rendement des impôts est en réalité décroissant avec les taux de prélèvement. La France illustre aujourd’hui cet axiome de bon sens »

Zone euro : vers la déflation

Zone euro : vers la déflation

 

Croissance atone, prix qui atteignent  un record de baisse, les risques de déflation menacent la zone Euro. Une sorte de situation comme le Japon qui aura mis dix ans pour en sortir. L’inflation dans la zone euro a enregistré un nouveau recul en mars, tombant à son plus bas niveau depuis novembre 2009 et alimentant les spéculations sur de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire par la Banque centrale européenne (BCE) afin de conjurer les risques de déflation. La hausse des prix à la consommation au sein des 18 pays de la zone euro est ressortie à 0,5% en rythme annuel en mars contre 0,7% le mois précédent, selon les données préliminaires publiés lundi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à un chiffre de 0,6%, déjà inquiétant pour une économie de la zone euro qui peine à sortir de la récession. L’inflation se situe ainsi pour le sixième mois consécutif sous le seuil de 1% l’an, ce que le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a qualifié de « zone dangereuse ». Son recul renforce la probabilité d’une réduction de ses taux directeurs par la BCE à l’occasion de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi. Il alimente aussi les spéculations sur des mesures plus radicales comme le passage des taux en territoire négatif ou des rachats d’actifs à l’instar de ceux conduits par la Réserve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre ou la Banque du Japon. Le fait que les fêtes de Pâques, qui s’accompagnent habituellement de tensions sur les prix dans certains secteurs comme les voyages et l’hôtellerie, tombent en avril pourrait toutefois pousser la BCE à l’attentisme jusqu’à sa réunion de politique monétaire de juin. « La question de l’éventualité de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire va rester très présente », juge Nick Kounis, responsable de la recherche économique d’ABN Amro. « La banque centrale a toutefois fait preuve d’une certaine tolérance à l’inflation basse récemment. »  

 

Hausse des prix de l’électricité ?

Hausse des prix de l’électricité ?

De toute manière l’électricité va augmenter, reste à savoir de combien. Le rapporteur public du Conseil d’Etat a estimé lundi que la décision du gouvernement de limiter à 2% la hausse des tarifs réglementés de l’électricité en juillet 2012 devait être annulée, ce qui pourrait conduire à une hausse rétroactive des tarifs appliqués par EDF. La juridiction administrative devrait demander au gouvernement de prendre un nouvel arrêté tarifaire dans un délai de deux mois, a également indiqué son rapporteur lors d’une audience publique. Saisi par l’association des opérateurs alternatifs (Anode), qui regroupe les concurrents d’EDF, le Conseil d’Etat doit rendre sa décision au cours des prochaines semaines. Bien que les conclusions de son rapporteur n’aient pas de caractère contraignant, elles sont généralement suivies par la juridiction. L’Anode a déposé son recours au motif que le plafonnement de la hausse survenue en 2012 ne permettait de couvrir les coûts de production de l’opérateur historique, contrairement à ce que prévoit la loi. En juin 2013, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait estimé que la hausse de 2% des tarifs des ménages survenue en 2012 représentait un écart de 7,4 points de pourcentage avec ce qui aurait été nécessaire pour couvrir les coûts d’EDF. L’Anode juge en outre qu’une nouvelle hausse de 5% serait nécessaire en 2015 après celles, de 5% également, décidées pour 2013 et 2014. Une source à l’Elysée a toutefois déclaré fin 2013 que l’Etat souhaitait limiter entre 2% et 3% par an voire moins la hausse des tarifs réglementés de l’électricité sur la période 2015-2018.

 

Duflot et Canfin disent non à Valls

Duflot et Canfin disent non à Valls

Les écolos quittent le gouvernement en réponse à la nomination de Valls. Cécile Duflot et Pascal Canfin ne participeront pas au gouvernement de Manuel Valls, pas à même selon eux de mener la politique dont le pays aurait besoin au lendemain d’une déroute électorale de la gauche. « Nous n’entendons pas participer à ce nouveau gouvernement », écrivent les deux ministres, lundi, dans une déclaration commune qui fait suite à la nomination de Manuel Valls en replacement de Jean-Marc Ayrault. « Ce n’est pas une question de personne, mais bien d’orientation politique », ajoutent les ministres sortants du Logement et du Développement, qui réclament « un changement de cap ».   »Nous croyons, pour notre part, qu’un élément est décisif pour répondre à la crise civique et morale: la cohérence des discours et des actes », ajoutent-ils.   »Les idées portées par le nouveau Premier ministre depuis plusieurs années, notamment lors de la primaire du parti socialiste ou comme ministre de l’Intérieur, ne constituent pas la réponse adéquate aux problèmes des Françaises et des Français. » Cécile Duflot avait fait savoir avant même la nomination du nouveau chef du gouvernement qu’elle ne participerait pas à une équipe dirigée par l’ancien maire d’Evry. Dans leur déclaration commune, Cécile Duflot et Pascal Canfin préviennent qu’ils seront « vigilants » et assurent le nouveau gouvernement « de (leur) solidarité chaque fois que le cap choisi sera le bon ». 

 

Ayrault pas content

Ayrault pas content

Pas content Ayrault qui annoncé lui-même sa démission. Le remaniement était pourtant réclamé par les Français, à 74% selon un sondage BVA pour Le Parisien publié lundi, une opinion partagée par toutes les catégories de la population, sympathisants du PS compris. Et 31% des Français se prononçaient pour son remplacement par Manuel Valls. L’ancien maire de Nantes avait annoncé sa démission dans un communiqué. L’initiative est sans précédent dans la Ve République, où ces annonces sont réservées au président et c’est Emmanuel Grégoire, le chef de cabinet de Jean-Marc Ayrault, qui a apporté la lettre de démission à François Hollande à la présidence. Jean-Marc Ayrault et François Hollande s’étaient rencontrés pendant près de deux heures à l’Elysée lundi matin. A Matignon, le Premier ministre a réuni ses équipes pour les remercier de leur « courage » et de la « persévérance », a raconté un membre de son cabinet, où des cartons sont arrivés lundi. La passation de pouvoir entre les deux hommes n’est pas attendue avant mercredi, dit-on aussi à Matignon. Jean-Marc Ayrault a défendu son bilan ces derniers jours, estimant qu’il était le mieux à même de faire voter le pacte de responsabilité proposé par le chef de l’Etat aux entreprises mais critiqué par la gauche de la majorité parlementaire. François Hollande a annoncé à cet égard qu’un « pacte de solidarité » serait lancé en parallèle de ce pacte jugé par ses détracteurs de gauche trop favorable au patronat. Selon ces derniers, le profil de Manuel Valls ne correspond guère aux aspirations de l’aile gauche du Parti socialiste ou des Verts, qui réclament un changement de cap économique.

Hollande : Valls, dernière cartouche

Hollande : Valls, dernière cartouche

 

Dernière cartouche pour Hollande, le remplacement d’Ayrault par Valls dont le profil cependant ne correspond pas au message envoyé par les électeurs de gauche qui se sont abstenus ;  même si Hollande veut rééquilibrer sa politique avec un poil  de justice sociale.  François Hollande a donc nommé lundi Manuel Valls au poste de Premier ministre pour mener un gouvernement « de combat » soucieux de « justice sociale » dans la foulée de la déroute subie par la majorité au second tour des élections municipales. Le chef de l’Etat a confirmé dans une allocution télévisée le remplacement de Jean-Marc Ayrault par le ministre de l’Intérieur en réponse au « clair » message des urnes. « Il est temps aujourd’hui d’ouvrir une nouvelle étape. Et j’ai donc confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement de la France, il en a les qualités », a-t-il dit. Le moment de la nomination des membres du gouvernement destiné à « redonner force à « l’économie » voulu par le président n’est pas connu, mais elle aura vraisemblablement lieu mardi. La ministre du Logement écologiste Cécile Duflot, qui n’a jamais caché son inimitié à l’égard de Manuel Valls, a déjà annoncé qu’elle ne ferait pas partie de la nouvelle équipe. Face aux critiques déjà exprimées à gauche du PS et chez les Verts, qui jugent Manuel Valls trop à droite, François Hollande a envoyé un message d’apaisement en annonçant des baisses d’impôts pour les ménages et en laissant entendre que la France demanderait à l’Union européenne un nouveau délai pour ramener le déficit du pays sous les 3% du PIB.  L’UE doit prendre en compte la contribution de la France à la compétitivité et à la croissance dans le respect de ses engagements, a-t-il dit, alors que la France s’est engagée à parvenir aux critères de Maastricht avant fin 2015. François Hollande a salué le travail du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui a travaillé pendant 22 mois avec « courage et abnégation ».

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