Archive mensuelle de avril 2014

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Alstom: Montebourg doit sauver Alstom ou démissionner

Alstom: Montebourg doit  sauver Alstom ou démissionner

 

Cette fois Montebourg ne peut plus s’en tirer avec sa superbe incompétence ; il doit sauver Alstom ou démissionner. S’il échoue sur ce dossier stratégique il sera définitivement déconsidéré. Un dossier stratégique tant pour la partie électrique (centrales) que pou le transport (TGV notamment). Le patron d’Alstom, lui, est pressé de vendre aux américains. Il oublie que essentiel des commandes vient de l’Etat pour la France. Que souvent ses produits sont peu compétitifs et que l’Etat pourrait se tourner vers d’autres fournisseurs, européennes par exemple. Avec GE, il y aurait certes une complémentarité car GE gère des activités assez différentes d’Alstom toutefois aucune assurance quant à l’avenir des productions en France, la maîtrise des technologies  et des lieux de décision. Montebourg tente donc de réagir en essayant de proposer une solution non américaine.  Devancé par General Electric dans le rachat d’Alstom, Siemens tente d’inverser la tendance. Selon les infos de BFMBusiness, il donnerait des moyens aux activités « énergies » et « trains » d’Alstom. Le gouvernement pourrait soutenir cette offre et menace de mettre son veto à une reprise des activités nucléaires d’Alstom par GE.  Sur le sort d’Alstom, Siemens tente d’inverser le sort d’un deal qui paraissait gagné il y a quelques heures encore pour General Electric. Le groupe allemand le fait en donnant, selon les informations de BFM Business, des moyens aux deux grandes entités qui composent aujourd’hui Alstom: l’énergie et les trains. L’Allemand s’engagerait par ailleurs à maintenir l’intégralité des emplois. Pour l’énergie, Siemens s’aligne sur ce que l’on sait de l’offre de GE, entre 10 et 11 milliards d’euros. Mais Siemens ajoute à son offre des contreparties extra-financières très importantes: d’abord le groupe allemand garantit de garder l’intégralité des emplois, de loger en France le siège des activités « centrales à vapeur » et d’isoler, si besoin, dans une structure particulière, la division nucléaire. Cette division, qui fabrique les cycles dits « conventionnels » des centrales nucléaires est considérée comme stratégique par le gouvernement français. Siemens ne voit aucun inconvénient à lui donner un droit de regard particulier, d’autant que le gouvernement allemand a fait, lui, le choix de sortir du nucléaire.  Pour l’activité ferroviaire, Siemens a sorti une arme que ne possédait pas GE : il propose d’apporter ses propres activités transport à un « nouvel Alstom » concentré sur cette seule activité des trains, mais avec une taille bien plus importante. Cela comporte l’ensemble de sa technologie grande vitesse, qui s’appelle « ICE » chez Siemens, et son activité de construction de locomotive. Siemens révèle enfin avoir déjà fait une offre comparable le 11 février dernier: « elle n’a même pas été soumise au conseil d’administration », indique une source proche du dossier. Siemens sait qu’il peut compter sur le soutien du gouvernement  français. Car, avant même de voir Arnaud Montebourg dans les prochains jours, les dirigeants de GE ont reçu une lettre dans laquelle le ministre dénonce une politique de « fait accompli » et juge ce comportement « inacceptable » au regard de l’implication de l’Etat dans le sauvetage d’Alstom il y a dix ans.  Surtout, dans cette lettre, le gouvernement dit clairement que les activités nucléaires d’Alstom sont considérées comme stratégiques et qu’il estime disposer d’un droit de veto « comparable à celui dont disposerait le comité pour les investissements étrangers aux Etats-Unis ». « Mais ce n’est pas parce que notre offre est meilleure que nous allons l’emporter », soupire amer un responsable allemand, « Patrick Kron a choisi l’Amérique et son conseil lui est totalement soumis ». D’où l’idée de rendre publics les termes d’une offre qui donne un avenir à l’ensemble du groupe

 

Industrie : la décadence (Elie Cohen)

Industrie : la décadence (Elie Cohen)

(Interview JDD de l’économiste Elie Cohen)

 

Pourquoi n’arrive-t-on pas à bâtir les champions industriels de demain en France?
Nos fleurons ont perdu de leur superbe car ils ne sont plus des conglomérats technologiques. Il y a une quinzaine d’années, ils sont devenus des « pure players » avec une activité unique. La Compagnie générale d’électricité a ainsi donné naissance à Alcatel et Alstom. Dans le même temps, en Allemagne, au Japon et en Corée, se constituaient des mastodontes technologiques. D’autres facteurs ont joué. Les Français n’aiment pas les grandes entreprises. Ils investissent principalement leur épargne dans la pierre et en produits à taux fixe. Et nous avons fait un sort aux participations croisées, la parade à un capitalisme sans capital. Derrière cet échec, il y a aussi celui de l’alliance franco-allemande. Un seul projet a abouti, EADS qui a donné Airbus.

C’est tout sauf l’Allemagne?
Notre voisin est le leader industriel incontesté de l’Europe. Nous acceptons de faire jeu égal avec lui quand nous sommes plus forts et cela donne Airbus. Quand nous pesons moins, nous préférons nous vendre aux Américains. Nous l’avons fait pour notre Bourse en faisant alliance avec le NYSE et Arcelor aurait pu créer un champion sidérurgique européen en s’unissant à ThyssenKrupp.

Qu’aurait dû faire l’État pour défendre ses fleurons nationaux?
Défendre résolument l’attractivité du territoire ou ses champions. Les Anglais ont opté pour la première voie. Ils acceptent que leurs groupes passent sous pavillon étranger mais imposent à ceux qui les rachètent des conditions drastiques pour le maintien de l’emploi et de centres de décision au Royaume-Uni. En France, on a privatisé les groupes nationalisés, on les a laissés se déployer à travers le monde, on n’a pas créé les fonds de pension qui auraient pu devenir des actionnaires durables et les investisseurs étrangers sont devenus décisionnaires en acquérant près de 48% du capital des entreprises du CAC 40.

Doit-on s’inquiéter?
Nous sommes en voie de désindustrialisation avancée. Nos PME sont trop faibles. Nos ETI sont à la peine et nos fleurons se font racheter. C’est le grand décrochage. La place de la France est en jeu. Nous sommes en train de devenir progressivement insignifiants

 

Sondage : Les Français pour l’euro à 55%

Sondage : Les Français pour l’euro à 55%

Plus de la moitié des Français (56%) sont opposés à la disparition de l’euro et au retour au franc et 44% pensent que l’appartenance de la France à l’Union européenne « est une bonne chose » selon un sondage opinionway pour Le Figaro et LCI. A la question « seriez-vous favorable ou opposé à la disparition de l’euro et au retour au franc ? », 56% des personnes interrogées se disent « opposées » pour 26% « favorables ». 18% des sondés se disent « indifférents ». Les personnes de 65 ans et plus sont les plus opposées à 70%. 44% des sondés jugent que l’appartenance de la France à l’Union européenne « est une bonne chose » alors qu’ils sont 23% à penser que c’est une « mauvaise chose ». 33% estiment que c’est une « choses ni bonne ni mauvaise ». Dans le même sondage, 64% des personnes interrogées avouent un désintérêt pour la campagne des élections européennes – 42% sont peu intéressées et 22% pas du tout. Ils sont 72% des 35-49 ans à ne pas être intéressés du tout. 36% des sondés trouve un intérêt à la campagne, 9% se disant même « très intéressés » et 27% « assez intéressés ».

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

La presse voit ce lundi dans la vente annoncée d’Alstom les prémices d’une « grande braderie » des fleurons de l’économie française. L’intervention de l’exécutif dans ce dossier industriel, qui voit le groupe Alstom convoité à la fois par l’Américain General Electric et l’Allemand Siemens, est plutôt saluée par les quotidiens. Pour Le Figaro, sous la plume de Gaëtan de Capèle, l’Etat « exerce, à bon droit, son devoir de surveillance lorsque les intérêts supérieurs du pays – secteur protégé, technologie sensible, emploi… – sont en cause ». Maud Vergnol insiste dans L’Humanité sur la nécessité pour le Premier ministre Manuel Valls de « prendre ses responsabilités et priver les patrons d’Alstom de leur droit divin ».  »Car l’OPA du géant américain sonne comme le début d’une grande braderie », ajoute l’éditorialiste du journal communiste. « Après Péchiney, Arcelor, et plus récemment Publicis ou Lafarge, la France peut-elle laisser partir à l’étranger un nouveau fleuron de son industrie nationale ? » demande Bruno Dive dans Sud Ouest. L’appel lancé par le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg à « la vigilance patriotique » « dit bien l’urgence du dossier Alstom dont il s’empare », écrit Monique Raux dans L’Est républicain. Pour Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne, « on observe une nouvelle fois que l’industrie française poursuit sa lente descente aux enfers, en jouant le rôle peu enviable de proie ».

Alstom : Hollande reçoit le patron de GE

Alstom : Hollande reçoit le patron de GE

Le président Hollande recevra ce lundi à 09h30 Jeffrey Immelt, a annoncé l’Elysée à l’AFP dimanche. Au terme d’un conseil d’administration ce dimanche soir, le groupe industriel français a décidé de poursuivre pendant deux jours sa « réflexion stratégique » sur l’avenir de sa branche énergie. Dans un bref communiqué, Alstom précise qu’il « informera le marché d’ici mercredi 30 avril matin » du fruit de sa réflexion et que, « dans cette attente », la cotation du titre à la Bourse de Paris « reste suspendue ». Un peu plus tôt dans la soirée, François Hollande avait convié à une réunion sur l’avenir d’Alstom le Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que les ministres de l’Economie Arnaud Montebourg et de l’Energie Ségolène Royal. L’exécutif entend défendre les intérêts stratégiques français et « les objectifs d’emplois, de localisation des activités et d’indépendance énergétique » dans le cadre d’un éventuel rachat de quelque 70% des activités d’Alstom. « Compte tenu des enjeux stratégiques pour l’industrie et l’économie française, le gouvernement n’acceptera pas qu’une décision soit prise, quelle qu’elle soit, dans la précipitation et sans l’instruction conjointe avec les intérêts de la nation des choix alternatifs », a ainsi prévenu le ministère de l’Economie. Le gouvernement est « prêt à examiner » les projets concurrents de GE et Siemens « avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement », et sera « extrêmement vigilant », quant au « maintien de l’excellence et de l’indépendance de la filière nucléaire française », a précisé Bercy. Montebourg a également reçu Martin Bouygues, PDG du groupe homonyme qui est l’actionnaire principal d’Alstom, avec environ 29%. Dans un courrier adressé à Immelt et mis en ligne par BFMTV ce dimanche, Montebourg a affirmé qu’une acquisition d’actifs dans l’énergie, et en particulier le nucléaire, par un investisseur étranger, requérait une autorisation préalable des autorités françaises, similaire à celles délivrée par le Comité des investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS). Dans ce contexte, « créer un fait accompli en annonçant publiquement une transaction sans avoir mené des discussions préalables avec les autorités compétentes ne serait pas une sage manière de procéder », a-t-il dit. Le mastodonte américain GE, qui compte 305.000 salariés dans le monde et affiche 146 milliards de dollars de chiffre d’affaires, souhaite racheter les actifs d’Alstom dans l’énergie (équipements pour centrales thermiques, énergies renouvelables…). Ceux-ci représentent plus de 70% de l’activité d’Alstom et un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros

 

Alstom temporise

Alstom temporise

Alstom qui semblait vouloir aller vite temporise car cette entreprise doit composer avec l’Etat qui constitue l’essentiel de sa clientèle française. Une décision hâtive et non concertée aurait certainement des effets négatifs sur les futurs carnets de commandes d’ Alstom. Alstom a donc annoncé dimanche qu’il poursuivrait sa réflexion stratégique alors que se profilait la vente potentielle de sa branche énergie à l’américain General Electric dans le cadre de discussions perturbées par une possible contre-proposition de l’allemand Siemens. Le groupe français, fabricant d’équipements électriques et de trains, a fait cette déclaration à l’issue d’un conseil d’administration réuni après une sévère mise en garde du gouvernement français, qui redoute d’être mis devant le fait accompli. L’Elysée a ensuite annoncé que François Hollande recevrait lundi matin le président de General Electric, Jeffrey Immelt, en présence du ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg. « Alstom poursuit et approfondit sa réflexion stratégique et informera le marché d’ici mercredi 30 avril matin », a fait savoir le groupe français dans un bref communiqué publié dimanche soir. « Dans cette attente, la société a demandé que la cotation de son titre reste suspendue », a ajouté le groupe, privé de Bourse depuis vendredi à la demande de l’Autorité des marchés financiers (AMF).  General Electric (GE) a, selon des sources proches du dossier, proposé à Alstom de lui racheter sa branche énergie pour 13 milliards de dollars environ (9,4 milliards d’euros). Siemens s’est toutefois dit prêt dimanche « à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future » avec le français, qui subit de plein fouet la crise européenne du secteur de l’électricité et du marché des nouvelles centrales. Alstom « a reçu une offre ferme de GE et une déclaration d’intérêt de Siemens » et les deux propositions ne sont « pas du tout sur un pied d’égalité en termes d’engagement », a cependant souligné une source proche du dossier. « L’idée d’un passage en force paraît compliquée (…), il faut aller vite mais aussi prendre le temps d’y mettre les formes », a ajouté cette même source.  

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Plus fort, plus haut, plus débile : une tour de 1 km de haut

Plus fort, plus haut, plus débile : une tour de 1 km de haut

 

 

 

Evidemment il faudra attendre une catastrophe pour que cesse cette course idiote et dangereuse de la plus haute tour du monde. La bêtise étant sans limite, la hauteur des tours non plus. Les travaux de construction de la Kingdom Tower, qui devrait détrôner l’immeuble Burj Khalifa de son titre de tour la plus haute du monde, débuteront ce dimanche à Djeddah au bord de la mer rouge, en Arabie saoudite. Haute de 1000 mètres exactement, la Kingdom Tower dépassera de 173 mètres sa rivale des Emirats arabes unis, construite en 2010 et conçue par le même cabinet d’architecte, Adrian Smith + Gordon Gill Architecture. Alors que l’Empire State Building avait conservé le titre 41 ans et la Willis Tower de Chicago 24 ans, le règne de la Burj Khalifa ne devrait durer que huit ans, si les travaux de la Kingdom Tower s’achèvent comme prévu en 2018.  Le budget initial consacré à l’édification de cette Babel moderne a été chiffré à 1,2 milliard de dollars, soit 868 millions d’euros. Selon Saudi Gazette, la tour, vaste de 530.000 mètres carrés mais très effilée en son sommet, devrait engloutir pas moins d’un demi million de mètres cubes de béton et 80.000 tonnes de métal. Originalité de la construction, le 157e étage (sur environ 210) sera équipé d’un promontoire-terrasse de 30 mètres de diamètre (cf. photo ci-dessous), desservi par des ascenseurs qui monteront et descendront au ryhtme de 10 mètres par seconde. A déconseiller aux personnes souffrant de vertige.Financée par Kingdom holding company, une holding détenue par le prince saoudien milionnaire Alwaleed, la tour devrait prendre place dans un projet urbain plus vaste, la Kingdom City à Djeddah, dont le coût avoisinera les 20 milliards de dollars et dont l’objectif est de créer un centre commercial et touristique à l’entrée des villes saintes que sont Médine et la Mecque.  Depuis l’achèvement des Petronas Towers (452 mètres) de Kuala Lumpur en 1998, c’est en Asie que se battent les records du monde de hauteur. Un projet de building 838 mètres, la «Sky city» est dans les cartons en Chine, et l’Inde s’apprête à construire la deuxième tour la plus haute du monde. Un mauvais présage? Selon l’«indice gratte-ciel», élaboré en 1999, il existe une corrélation entre la construction des plus grands immeubles du monde et une crise financière imminente.  Un élément rassurant, dans ce contexte: les hauteurs affichées sont parfois trompeuses, comme le souligne un rapport récent du Council on Tall Buildings and Urban Habitat. Sur les 828 mètres de la Burj Khalifa, 244 mètres sont ainsi inutilisables, ce qui ramène en fait la tour la plus haute du monde… à une modeste 11e place.

Corse : 5 ans de résidence avant d’acheter !!

Corse : 5 ans de résidence avant d’acheter !!  

L’Assemblée de Corse s’est encore manifesté par son originalité et son irresponsabilité en imposant d’être résidanat pendant 5 ans avant ‘acheter une bien immobilier. Certes les prix flambent en Corse et depuis longtemps. Pour autant on ne pourra éviter les prête-noms ; par ailleurs et surtout cette loi votée par l’assemblée corse n’a aucune chance d’être reconnue ni par le parlement, ni par le conseil d4tat, ni par le conseil constitutionnel. C’est purement une décision populiste. Il faudra avoir vécu au moins 5 ans pour acheter une maison ou un appartement sur l’île de beauté.   Le but des soutiens du « statut de résidence permanent » est de lutter contre la flambée des prix dans l’immobilier, et favoriser l’accès au logement chez les jeunes. Il est temps que les prix reviennent à la normale Jean-Philippe Antolini, nationaliste « Il suffit de regarder le nombre d’assassinats en Corse liés au BTP pour se rendre compte qu’il est temps que les prix reviennent à la normale », explique au micro de RTL Jean-Philippe Antolini, militant nationaliste. Pour lui, « ce sont des mesures très urgentes pour que les jeunes Corses puissent avoir accès au logement, ce qui n’est pas le cas actuellement. » Il y a 20 ans, un jeune couple n’avait aucune difficulté à se loger à Bastia ou Calvi, par exemple. Mais maintenant, c’est un parcours du combattant. Pour acheter un appartement à Ajaccio, ville de 50.000 habitants, il faut compter 3.500 voire 4.000 euros le mètre carré. Cela est comparable avec une grande métropole comme Strasbourg ou Grenoble. Mais la décision adoptée vendredi n’a que très peu de chances d’être un jour effective. Car pour cela, il faudrait modifier en profondeur la constitution, avec une réunion du Congrès. Un non-sens politiqueCamille de Rocca Serra, UMP Pour le député UMP de Corse du Sud Camille de Rocca Serra, « c’est un non-sens politique ». Il affirme que ce statut est « contraire à tous les fondamentaux de la République et à la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. »

Alstom : Montebourg curieusement silencieux

Alstom : Montebourg curieusement silencieux

Le truculent ministre de l’économie, Montebourg, habituellement si bavard et champion du made in France, cette fois se tait curieusement ; Il vrai que cette fois l’esbroufe ne suffira pas et qu’il faut trouver une vraie solution industrielle qui sauvegarde les intérêts d’une des plus grandes entreprises française. L’enjeu c’est évidemment à terme le maintien des emplois en France.  Alors que 2 millions d’emplois industriels ont déjà disparu en prés de 30 ans, que depuis l’arrivée de Hollande ce sont encore 15 000 emplois industriels perdus. Montebourg a seulement faiat savoir qu’il fallait montrer une vigilance patriotique ce qui ne veut strictement rien dire datant que l’Elysée a ouvert la porte à la vente d’ Alstom. Au gouvernement on aimerait bien que cette affaire traine jusqu’aux élections européennes pour ne pas en rajouter  la débâcle annoncée (derrière le FN et l’UMP°.  Le gouvernement est intervenu ce vendredi 25 avril dans le dossier d’une possible reprise du fleuron industriel français Alstom par le géant américain General Electric, le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, indiquant travailler « à d’autres solutions » et affichant sa « vigilance patriotique ». Une clarification était également attendue du côté d’Alstom lui-même. Son cours de Bourse a été suspendu vendredi à la demande de l’Autorité des marchés financiers (AMF), dans l’attente de la publication d’un communiqué par le groupe dirigé par Patrick Kron. Dès les premières fuites dans la presse mercredi soir, avec la révélation par l’agence Bloomberg d’un projet de reprise, les analystes avaient souligné le caractère politiquement sensible du dossier : qu’allait dire Paris du possible passage sous pavillon américain d’un géant industriel français, présent sur les secteurs stratégiques de l’énergie et du transport? La réponse est finalement venue vendredi matin du ministre de l’Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg. « Le gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités que celles imaginées seules et sans que le gouvernement n’en ait été informé par Alstom », a tancé le ministre chargé de l’industrie dans une déclaration au Monde.  »Alstom est le symbole de notre puissance industrielle et de l’ingéniosité française. Dans ce dossier Alstom, le gouvernement exprime une préoccupation et une vigilance patriotiques », a fait valoir Montebourg. Il s’est notamment inquiété du « risque sérieux de perte d’un centre de décision » et du « nombre d’emplois perdus ou créés dans de telles opérations » alors que son action vise à renforcer les industries présentes sur le territoire français. L’entourage du ministre n’a pas souhaité faire de commentaire sur les autres scénarios envisagés. Mais Montebourg a eu jeudi « une discussion franche » avec Patrick Kron et une rencontre est également prévue « prochainement » entre le Premier ministre, Manuel Valls, Montebourg et le patron de General Electric, Jeffrey Immelt. Selon deux sources proches du dossier, confirmant une information du Figaro, les « discussions » portent sur la reprise des activités liées à l’énergie d’Alstom (équipements pour centrales thermiques, lignes à haute tension, énergies renouvelables, soit les divisions « Power » et « Grid »). Ce qui exclut la division ferroviaire avec ses métros et ses trains, dont l’emblématique TGV.  »Alstom est tout-à-fait désireux de faire cela », a assuré vendredi une source proche du dossier.  Ce gros morceau d’Alstom (plus de 70% du chiffre d’affaires, soit plus de 14 milliards d’euros) serait valorisé quelque 10 milliards d’euros, sans « tenir compte de la trésorerie » du groupe français, a affirmé vendredi le journal Le Monde. Pour l’Etat, Alstom est un sujet d’importance: s’il n’est plus actionnaire depuis 2006, il a été l’artisan de son sauvetage et de sa survie en 2003-2004, alors qu’Alstom était au bord de la faillite. Déjà à l’époque, Paris avait bataillé, avec Bruxelles principalement, pour éviter un dépeçage. L’opération suivrait aussi le mariage avec des groupes étrangers d’autres fleurons français, comme Publicis/Omnicom dans la publicité et Lafarge/Holcim dans le ciment. Environ la moitié des 18 000 employés d’Alstom en France travaillent pour les divisions liées à l’énergie, selon le site internet du groupe, avec de grands sites à Massy-Palaiseau, Belfort, La Courneuve, Villeurbanne ou encore Aix-Les Bains. Dans le monde, plus des deux tiers des effectifs totaux d’Alstom (environ 93 000 personnes) sont concernés par ces activités.
 Si la carte du « patriotisme économique » s’avérait décisive, General Electric peut se targuer de sa forte implantation en France, avec 11 000 employés et un siège régional à Belfort, après le rachat en 1999 d’activités à… Alstom. L’assise industrielle et financière du groupe américain, une des plus grandes entreprises au monde, permettrait également de régler les problèmes de « taille critique » d’Alstom, alors que le groupe français connaît de nouveau d’importantes difficultés. Celles-ci concernent justement en premier lieu l’activité énergie, pénalisée par le manque d’investissement dans les infrastructures électriques en Europe. Ainsi que par les flux de trésorerie négatifs d’Alstom, ses « cash flow », qui inquiètent les marchés. Quant à GE, qui se détourne de sa branche financière GE Capital, il accentuerait son virage stratégique vers l’industrie. D’autant que le groupe a un trésor de guerre colossal, notamment situé dans ses filiales hors des Etats-Unis.  »C’est un projet industriel qui peut avoir du sens », a commenté vendredi le commissaire européen aux Marchés intérieurs et aux Services, Michel Barnier.

 

Sondage Hollande « pas assez à gauche » ; quelle surprise !

Sondage Hollande « pas assez à gauche » ; quelle surprise !

Quelle surprise Hollande ne serait pas assez à gauche d’après un sondage. En fait Hollande est nulle part ni à gauche, ni à droite ni au centre, il est simplement absent, privé de ligne politique, il suit le courant, slalome, hésite, se contredit. Incompétent et désinvolte, Hollande est politiquement « ailleurs ».   Une majorité de sympathisants de gauche juge donc  que François Hollande n’est « pas assez à gauche » (56%), soit 16 points de plus qu’en novembre 2012, selon un sondage BVA pour iTélé, CQFD et Le Parisien/Aujourd’hui en France publié samedi. Parmi les mêmes, le chef de l’Etat est jugé « trop à gauche » par 6% d’entre eux et « juste comme il faut » par 36%. Pour expliquer ce « profond changement d’image », BVA avance les effets cumulés du pacte de responsabilité, de la politique sociale-démocrate assumée du chef de l’Etat, de la réaffirmation de l’objectif des 3% de déficits public en 2015 ou du vaste plan de 50 milliards d’euros d’économie. Près d’un sympathisant de gauche sur deux (51%) considère également que le Premier ministre Manuel Valls n’est « pas assez à gauche ». Assez naturellement, 49% des sympathisants de droite considèrent que François Hollande est « trop à gauche » contre 14% qui sont d’un avis contraire et 25% qui le considèrent « juste comme il faut ». Les chiffres sont respectivement de 27%, 12% et 52% pour Manuel Valls.

 

Seulement 20 députes PS pour soutenir Valls !

Seulement 20 députes PS pour soutenir Valls !

Ils étaient une centaine de fondeurs les députés PS mais ils ne sont qu’une vingtaine pour soutenir officiellement le plan d’économies de Valls. Il n’ya pas beaucoup de députés qui ont voulu se mouiller pour défendre le plan de stabilité, la plupart sont d’ailleurs à peu près inconnus ;

Avant l’Hémicycle, le combat se passe en tribunes. Après « l’Appel des 100″ frondeurs paru dans le JDD, début avril, les parlementaires socialistes continuent de dialoguer et de faire monter les rapports de force. Jusqu’ici, ce sont surtout les mécontents qui se sont fait entendre. Mais avant le vote très attendu de mardi et redouté par l’exécutif sur le programme de stabilité, une vingtaine de députés s’engagent derrière l’exécutif. « Courage, avançons! Souveraineté, crédibilité, responsabilité : pourquoi nous soutenons le gouvernement », tel est le titre de cet appel initié par Philippe Doucet. Les signataires ne représentent pas le premier cercle de Manuel Valls et il y aura évidemment beaucoup plus de 20 députés pour voter le programme de stabilité mardi.

Liste des 20 députés signataires :

Philippe Doucet (Val d’Oise), Nathalie Appéré (Ille-et-Vilaine), Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), Luc Belot, (Maine-et-Loire), Yves Blein (Rhône), Alain Calmette (Cantal), Corinne Erhel (Côtes d’Armor), Hugues Fourage (Vendée), Michel Francaix (Oise), Yves Goasdoué (Orne), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Frédérique Massat (Ariège), Patrick Mennucci (Bouches-du-Rhône), Nathalie Nieson (Drôme), Pascal Popelin (Seine-Saint-Denis), Dominique Raimbourg (Loire-Atlantique), Bernard Roman (Nord), Odile Saugues (Puy-de-Dôme), Pascal Terrasse (Ardèche) et Patrick Vignal (Herault).

 

Russie-Ukraine : risque de guerre

Russie-Ukraine : risque de guerre

On ne peut écarter un risque de guerre à propos de l’Ukraine pour plusieurs raisons : la première c’est que l’économie de la Russie se porte très mal et qu’il faut trouver un bouc émissaire à cet échec, à savoir surtout l’Europe. La seconde c’est que Poutine est un dictateur fou : nourri au lait du KGB il a tué complètement toute opposition et se croit investi d’un pouvoir sans limite ; troisième raiosn il n’ya plus d’opposition en Russie mais plus de médias indépendants et les russes sous informés sont prêts à adhérer à n’importe quelle thèse nationaliste.  Les sanctions prises jusque là visaient des personnalités pro russe. Il faut évidemment aller plus loin dans le domaine économique. A cet égard, le G7 a annoncé de nouvelles mesures.  sanctions contre la Russie dans la crise ukrainienne, avec un volet américain susceptible d’intervenir « dès lundi ». Selon un responsable des Etats-Unis sous couvert de l’anonymat, « chaque pays déterminera quelles sanctions ciblées il veut imposer. Ces sanctions seront coordonnées et complémentaires, mais pas nécessairement identiques ». « Les sanctions américaines pourraient intervenir dès lundi », a-t-il précisé. Côté européen, Angela Merkel a annoncé vendredi une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’UE « aussi rapidement que possible » pour étudier de nouvelles sanctions. Le communiqué du G7 affirme que ses membres – Etats-Unis, Canada, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Japon -se sont « engagés à agir d’urgence pour intensifier les sanctions ciblées » contre Moscou. Ce communiqué a été publié après la tenue vendredi d’une conférence téléphonique entre les dirigeants américain Barack Obama, français François Hollande, allemand Angela Merkel, britannique David Cameron et italien Matteo Renzi, au cours de laquelle avaient été « évoquées » de nouvelles sanctions. Ce durcissement intervient alors qu’une intervention des forces régulières de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine apparaît comme une hypothèse de plus en plus tangible. « Nous n’excluons plus une intervention militaire russe en Ukraine dans les prochains jours », a ainsi confié à des journalistes un diplomate occidental. Dans ce contexte, le G7 accuse Moscou d’avoir ces derniers jours « continué à exacerber les tensions avec un discours toujours plus préoccupant et des manœuvres militaires menaçantes à la frontière de l’Ukraine ». « L’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine doivent être pleinement respectées », ont martelé vendredi les dirigeants occidentaux, alors que selon le Pentagone des avions russes ont violé l’espace aérien ukrainien « à plusieurs reprises » au cours des dernières 24 heures. D’une manière générale, ils ont « souligné l’importance d’une mise en œuvre effective de l’accord de Genève du 17 avril, afin de permettre une sortie de crise en Ukraine et prévenir la dégradation de la situation sur le terrain ». Ils sont également « convenus de demander le renforcement du rôle de la mission d’observation de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) en Ukraine », dont une douzaine d’observateurs déjà sur place sont retenus par des séparatistes, selon Kiev et Berlin.  »Si cela est vrai, nous condamnons fermement cette action et appelons à leur libération immédiate », a réagi le département d’Etat américain. Sur le terrain, la ville de Slaviansk, bastion des séparatistes dans l’Est, est en état de siège depuis un assaut bref et meurtrier lancé par des blindés ukrainiens. Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir mis en place « un blocus » de Slaviansk avec les forces de la Garde nationale afin d’empêcher les pro-russes « de recevoir des renforts ».  »Nous ne rendrons pas la ville », a rétorqué le leader des insurgés de Slaviansk, Viatcheslav Ponomarev. « Nous sommes prêts à la défendre ». Moscou a appelé Kiev à mettre fin sans délai à son offensive militaire dans l’Est, mais le pouvoir de Kiev a affirmé que son offensive, qu’il qualifie d’ »opération anti-terroriste », allait continuer, tout en s’engageant à faire preuve de retenue.

 

La grande braderie des entreprises françaises

La grande braderie des entreprises françaises

 

Les fusions acquisitions sont certes courantes dans le monde des affaires  cependant la disparation ou le rachat d’entreprisez françaises est dramatique  dans la mesure où la France a déjà perdu près de 2 millions d’emplois industriels en une trentaine d’année ; depuis l’arrivée de Hollande encore 15 000 emplois industriels ont disparu. Et cette fois ce sont des fleurons de l’industrie qui sont menacés par cette braderie de l’industrie française, une braderie largement favorisée par le matraquage fiscal, le coût du travail, le manque de productivité et les procédures  bureaucratiques. Alstom, créateur du TGV et fierté nationale en pointe sur les renouvelables, discute d’un rapprochement avec l’Américain General Electric, a confirmé son patron Patrick Kron vendredi 25 avril. Le deal pourrait même être annoncé ce week-end. Au delà d’Alstom, l’appétit des étrangers pour les entreprises de l’Hexagone s’est accru ces derniers mois. La France a été la première cible d’acquisitions au premier trimestre 2014, selon le cabinet Dealogic. Le pays a concentré un tiers des fusions-acquisitions en Europe sur la période. Lafarge, PSA, Publicis, ou même SFR: la liste des icônes de l’économie française au cœur d’opérations transnationales s’allonge. De là à dire qu’elles passent toutes sous pavillon étranger…Les situations des unes et des autres sont, en effet, très différentes.   Le partenariat industriel consisterait en une cession d’actifs Alstom à GE. Le fleuron français vendrait ses activités énergie et réseaux au conglomérat américain. Il n’y aurait donc pas d’OPA. Ces activités représentent 70% du chiffre d’affaires d’Alstom. La taille du groupe, qui ne conserverait que sa branche Transport, serait nettement réduite. Mais les 18.000 employés français (sur 93.000 au total), travaillent majoritairement dans cette branche.  Du mariage du Français leader mondial du ciment avec le géant suisse va donner naissance un mastodonte de 32 milliards de chiffre d’affaires, présent dans 90 pays. Sous réserve bien sûr de l’aval des autorités de la concurrence. Leur fusion, officialisée début avril 2014, est présentée comme un mariage entre égaux, mais elle sera réalisée via une offre publique d’échange du groupe suisse sur son homologue français. C’est-à-dire que les actionnaires de Lafarge se verront proposer d’échanger une action de l’entreprise tricolore contre une action Holcim. En outre, le siège social va être transféré à Zurich. La nouvelle entité, baptisée « LafargeHolcim », sera cotée à la fois à sur les places parisienne et zurichoise.  Il n’est pas question ici de fusion ou de passage sous pavillon étranger ici, mais d’une augmentation de capital à laquelle prendront part l’Etat français d’un côté, et le Chinois Dongfeng de l’autre. Chacun d’eux va détenir 14% du capital du constructeur, soit la même part que celle de la famille Peugeot, diluée par l’opération. Le groupe Peugeot-Citroën, très dependant du Vieux continent, compte sur ce partenariat signé fin-mars 2014 pour s’internationaliser et pénétrer le plus grand marché automobile du monde: la Chine. Pour calmer les craintes des uns et des autres, Zhu Fushou, le PDG de Dongfeng, déclarait le 6 mars: « le dragon chinois ne va pas manger le lion français ».  Une fusion a été annoncée en juillet 2013 entre le géant français, troisième agence mondiale, et son homologue américain, deuxième sur le podium. La nouvelle entité deviendra le numéro un planétaire de la pub. Sauf que l’opération semble retardée voire compromise, selon les dernières rumeurs. Le nouvel ensemble compte installer son siège à Amsterdam. Pour sa résidence fiscale, le groupe a d’abord visé les Pays-Bas, puis finalement la Grande-Bretagne, mais ce n’est pas encore acquis, en l’absence de réponse du fisc britannique. En juilllet 2013, Pierre Moscovici, alors ministre de l’Economie, assurait avoir obtenu de Publicis qu’il maintienne un siège opérationnel en France, et continue de créer des emplois et de la valeur dans l’Hexagone.  L’opérateur est en train de se faire racheter par Numericable. Le siège de la nouvelle entité restera en France. Mais l’ensemble fusionné sera détenu à 60% par Altice, qui est immatriculé au Luxembourg.  Altice sera, elle-même, détenue à 62% par Next LP, installée à Guernesey, qui est la holding personnelle de Patrick Drahi. Ce dernier est résident fiscal suisse et citoyen israélien ayant abandonné la nationalité française. Le 14 mars, Arnaud Montebourg, encore simple ministre du Redressement productif, réclamait que « M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions, biens, à Paris, en France ». Quatre jours après, Patrick Drahi répondait qu’il refusait de redevenir résident fiscal français.

 

Alstom : Siemens également candidat au rachat

Alstom : Siemens également candidat au rachat

 

Avec la déclaration de l’Elysée  « vigilance sur l’emploi, la localisation et l’indépendance énergétique » c’est en en fait une quasi déclaration autorisanat la vente d’Alstom. ; Une déclaration qui ne garantit rien mais qui ouvre presque l’appel à candidatures. Evidemment on aurait aimé une prise de position sauvegardant  l’un des plus beaux fleurons de l’industrie française. Malheureusement aujourd’hui, on brade. Une offre de Siemens se prépare » donc , concurrente à celle de General Electric, pour le rachat de l’ »entreprise Alstom a confié une source proche du dossier à l’AFP samedi. Le géant industriel allemand se lance donc dans la bataille, à la veille de la venue en France du PDG de General Electric pour entamer les discussions et rencontrer notamment Manuel Valls et Arnaud Montebourg.  General Electric semblait vouloir en terminer au plus vite et valider l’acquisition de la division énergie d’Alstom, un des fleurons industriels français. Patrick Kron, le PDG du groupe français l’a confirmé à demi-mot aux syndicats, vendredi 25 avril, évoquant « des discussions sur une opération industrielle ». Plus tôt, l’entourage de François Hollande avait assuré que le gouvernement serait « vigilant » sur « trois points » concernant le dossier d’acquisition d’une partie des activités d’Alstom: « l’emploi, la localisation des activités et l’indépendance énergétique ».

 

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