Russie-Ukraine : risque de guerre

Russie-Ukraine : risque de guerre

On ne peut écarter un risque de guerre à propos de l’Ukraine pour plusieurs raisons : la première c’est que l’économie de la Russie se porte très mal et qu’il faut trouver un bouc émissaire à cet échec, à savoir surtout l’Europe. La seconde c’est que Poutine est un dictateur fou : nourri au lait du KGB il a tué complètement toute opposition et se croit investi d’un pouvoir sans limite ; troisième raiosn il n’ya plus d’opposition en Russie mais plus de médias indépendants et les russes sous informés sont prêts à adhérer à n’importe quelle thèse nationaliste.  Les sanctions prises jusque là visaient des personnalités pro russe. Il faut évidemment aller plus loin dans le domaine économique. A cet égard, le G7 a annoncé de nouvelles mesures.  sanctions contre la Russie dans la crise ukrainienne, avec un volet américain susceptible d’intervenir « dès lundi ». Selon un responsable des Etats-Unis sous couvert de l’anonymat, « chaque pays déterminera quelles sanctions ciblées il veut imposer. Ces sanctions seront coordonnées et complémentaires, mais pas nécessairement identiques ». « Les sanctions américaines pourraient intervenir dès lundi », a-t-il précisé. Côté européen, Angela Merkel a annoncé vendredi une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’UE « aussi rapidement que possible » pour étudier de nouvelles sanctions. Le communiqué du G7 affirme que ses membres – Etats-Unis, Canada, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Japon -se sont « engagés à agir d’urgence pour intensifier les sanctions ciblées » contre Moscou. Ce communiqué a été publié après la tenue vendredi d’une conférence téléphonique entre les dirigeants américain Barack Obama, français François Hollande, allemand Angela Merkel, britannique David Cameron et italien Matteo Renzi, au cours de laquelle avaient été « évoquées » de nouvelles sanctions. Ce durcissement intervient alors qu’une intervention des forces régulières de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine apparaît comme une hypothèse de plus en plus tangible. « Nous n’excluons plus une intervention militaire russe en Ukraine dans les prochains jours », a ainsi confié à des journalistes un diplomate occidental. Dans ce contexte, le G7 accuse Moscou d’avoir ces derniers jours « continué à exacerber les tensions avec un discours toujours plus préoccupant et des manœuvres militaires menaçantes à la frontière de l’Ukraine ». « L’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine doivent être pleinement respectées », ont martelé vendredi les dirigeants occidentaux, alors que selon le Pentagone des avions russes ont violé l’espace aérien ukrainien « à plusieurs reprises » au cours des dernières 24 heures. D’une manière générale, ils ont « souligné l’importance d’une mise en œuvre effective de l’accord de Genève du 17 avril, afin de permettre une sortie de crise en Ukraine et prévenir la dégradation de la situation sur le terrain ». Ils sont également « convenus de demander le renforcement du rôle de la mission d’observation de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) en Ukraine », dont une douzaine d’observateurs déjà sur place sont retenus par des séparatistes, selon Kiev et Berlin.  »Si cela est vrai, nous condamnons fermement cette action et appelons à leur libération immédiate », a réagi le département d’Etat américain. Sur le terrain, la ville de Slaviansk, bastion des séparatistes dans l’Est, est en état de siège depuis un assaut bref et meurtrier lancé par des blindés ukrainiens. Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir mis en place « un blocus » de Slaviansk avec les forces de la Garde nationale afin d’empêcher les pro-russes « de recevoir des renforts ».  »Nous ne rendrons pas la ville », a rétorqué le leader des insurgés de Slaviansk, Viatcheslav Ponomarev. « Nous sommes prêts à la défendre ». Moscou a appelé Kiev à mettre fin sans délai à son offensive militaire dans l’Est, mais le pouvoir de Kiev a affirmé que son offensive, qu’il qualifie d’ »opération anti-terroriste », allait continuer, tout en s’engageant à faire preuve de retenue.

 

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