Chômage : nouvelle douche froide pour l’inversion
Nouveau coup dur pour le gouvernement (et surtout pour les demandeurs d’emplois) à la veille du second tour. Non seulement il n’y a pas d’inversion en février mais la hausse est importante près de 1%. L’inversion supposerait une croissance de l’ordre de 1,5%, ce qui n’est pas le cas. Ceci étant il faut s’attendre des mouvements de yo-yo-sans changement de la tendance générale- car mars devrait être meilleur. En effet selon Markit, L’activité du secteur privé français a renoué avec la croissance en mars, retrouvant un dynamisme qui n’avait plus été vu depuis 31 mois, selon l’indice flash PMI composite publié, lundi 24 mars, par le cabinet Markit. Cet indice s’établit à 51,6, après 47,9 en février, et dépasse la barre des 50 qui sépare les périodes d’expansion des périodes de récession, pour la première fois depuis octobre 2013. « Cette tendance résulte d’une hausse de l’activité dans le secteur des services et dans l’industrie manufacturière », selon le cabinet. Après une hausse 0,3% en janvier, le nombre de chômeurs a donc progressé de 0,9% en février selon les chiffres du ministère du Travail. Ce qui représente 31.500 chômeurs de plus en catégorie A (personnes n’ayant pas du tout travaillé dans le mois), soit plus que la moyenne mensuelle depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012. Oublié donc sa promesse d’inversion de la courbe du chômage mise en avant l’an dernier. C’est en effet le 4eme mois de hausse d’affilée avec trois fois plus de nouveaux chômeurs qu’en décembre ou janvier. La France compte désormais 3.347.700 demandeurs d’emplois n’ayant pas du tout travaillé. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emplois atteint 5.236.300 en France y compris l’outre-mer. Dans le détail, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A de moins de 25 ans a augmenté de 0,3 % en février (-1,5 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans a progressé, lui, de 1% (+3,9% sur un an) et celui des demandeurs d’emploi de 50 ans et plus s’est accru de 1,3 % (+12,1 % sur un an). Parmi l’ensemble des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C (activité réduite) en France métropolitaine, le nombre d’inscrits est en hausse de 0,2 % pour les hommes (+5,6 % sur un an) et de 0,1 % pour les femmes (+4,0 % sur un an).
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