Municipales : les villes trop dépensières

Municipales : les villes trop dépensières

 

D’une manière générale, les villes n’ont pas encore comprise le contexte de crise et continue de dépenser avec évidemment comme conséquence la montée des fiscalités locales (taxes habitation et taxes foncière).Or la fiscalité locale est la première préoccupation des français pour les municipales. . Les collectivités locales sont accusées de jeter l’argent par les fenêtres. L’époque où les villes dépensaient sans compter est révolue, mais l’heure n’est pas non plus aux économies.  Pour résumer trop d’investissements inutiles, trop de dépense de fonctionnement dont trop de personnels. Aucune des grandes villes de France n’a baissé son train de vie depuis les dernières élections. Retour sur les villes les plus vertueuses et les plus dépensières, à partir des chiffres fournis par le Forum pour la gestion des villes, organisme associatif indépendant, bipartisan. Amiens et Brest sont parmi les villes les plus économes. Mais la championne est Villeurbanne, 142.000 habitants. Sa dette et son niveau d’équipement sont dans la moyenne, ce qui lui vaut sa première place, c’est ce qu’elle dépense en personnel. Villeurbanne consacre 597 euros par habitants à ses fonctionnaires, on ne peut pas trouver plus bas. Par contraste, Strasbourg en dépense deux fois plus, 1.373 euros par habitants pour les agents, le maire les conseillers, etc… C’est le maximum. Est-ce que le record de Strasbourg signifie qu’elle est plus mal gérée que les autres ? Non, parce que, par ailleurs, elle a un faible endettement. Autre commune dans le peloton de tête des villes dépensières depuis 2008, et qui a un personnel pléthorique : Paris. Cela coûte 830 euros à chaque Parisien, contre 615 euros à Lyon, qui a choisi de réduire les primes et les salaires. Notons que la capitale a aussi plus de ressources.  À Bordeaux, le carnet de chèques a chauffé, les dépenses d’investissements ont grimpé de +51% en 10 ans. Alain Juppé n’a pas de problème de caisse grâce au bond des recettes fiscales qui lui ont permis, entre autre, d’acheter de nouveaux équipements sportifs culturels. Lille, qui est moins riche, s’est endettée pour investir en équipement : + 24%, c’est supérieur à la moyenne.  Des problèmes de dettes, il y en a surtout à Marseille. Pourtant, la deuxième ville de France ne flambe pas en dépense de personnels, avec 650 euros par habitant pour ses agents, c’est dans la moyenne basse. Mais elle est endettée, 3.500 euros par Marseillais, c’est énorme, cela lui coûte cher en frais financiers et mange ses marges pour investir.  Bonnet d’âne aussi à Montreuil, en Seine-Saint–Denis. La ville de Dominique Voynet a un budget personnel très élevé, 1.086 euros par habitant, une grosse dette, et au final peu de capacité d’investissement. Grenoble est aussi une ville dépensière, tout comme Saint-Étienne et Perpignan, avec ses 2.500 agents municipaux et des investissements lourds comme un nouveau théâtre qui a coûté plus cher que prévu. Par ailleurs, entre 2007 et 2012, ce qu’on appelle les dépenses de fonctionnement, pour faire tourner la mairie, ont augmenté de 11,5 % dans les villes de plus de 20.000 habitants. Mention spéciale à Plan-de-Cuques, dans les Bouches-du-Rhône. Pour se désendetter, le maire a fait fondre le personnel de 240 à 85 agents.

 

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