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Archive mensuelle de février 2014

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PSA peut-il devenir chinois ?

PSA peut-il devenir chinois ?

 

Pour l’immédiat, non. Cependant à terme  tout dépendra de l’évolution des parts que détiennent  aujourd’hui les membres de la famille Peugeot. Jusqu’alors il y avait une sorte de pacte de la famille Peugeot lié notamment à la direction qu’elle assurait sur PSA. Or cette direction va lui échapper (on parle notamment de Louis Gallois comme patron).  L’Etat français et Dongfeng vont investir chacun 800 millions d’euros dans cette opération en plusieurs étapes, à l’issue de laquelle ils détiendront une part respective de 14% du capital.  Les deux « sauveurs » du groupe, en difficulté chronique, se retrouveront au même niveau que la famille Peugeot, actionnaire historique, qui détenait jusqu’à présent 25,4% du capital et 38,1% des droits de vote.  Tournant historique, l’opération, qui a fait l’objet de longs mois de négociations, a été approuvée mardi « à l’unanimité » par le conseil de surveillance de PSA, a souligné dans un communiqué le président de l’instance, Thierry Peugeot.  Également consulté, le comité d’entreprise de Peugeot SA « a émis un avis favorable unanime », a précisé le constructeur.  Longtemps réticent, Thierry Peugeot a salué l’ouverture d’une « nouvelle page de l’histoire de PSA Peugeot Citroën », qui va renforcer « sa solidité financière tout en traçant des perspectives de développement ambitieuses » et assurer « la pérennité du groupe » et « sa croissance future ».  Le constructeur français entend notamment, grâce à cet accord, se renforcer en Chine, où l’objectif est de tripler à l’horizon 2020 le volume de production de DPCA, sa co-entreprise déjà en place avec Dongfeng, et en Asie du Sud-Est.  Il vise à la même échéance « la réalisation de synergies industrielles avec Dongfeng d’environ 400 millions d’euros par an ».  Le soutien financier de l’Etat et de Dongfeng doit également permettre à PSA de renforcer son positionnement en Europe en lui permettant de financer « un programme d’investissements stratégiques » et de renforcer son bilan et ses liquidités « conduisant à une forte baisse des frais financiers », a souligné le groupe, qui a réduit de plus de moitié ses pertes l’an dernier mais affichait encore à la fin de l’exercice une perte nette de 2,3 milliards d’euros.

G20-Croissance : encore un G vain ou des engagements

G20-Croissance : encore un G vain ou des engagements

 

 

 

L’Australie qui accueille le G 20 a pris les devants et ne souhaite pas que le G 20 se contente comme d’habitude de simples parlottes. Pas sûr cependant que des engagements fermes seront pris  d’autant que le G20 demeure une structure informelle de concertation et nn  de décision. « Il est extrêmement important pour le monde que les ministres des Finances et les banquiers centraux aspirent à une croissance qui aille au-delà des prévisions actuelles du FMI (Fonds monétaire international), comprises entre 3,7 et 4% sur un an », a déclaré Joe Hockey à la chaîne publique Australian Broadcasting Corporation (ABC).  Le Trésorier, équivalent en Australie du ministre de l’Économie et des Finances, préside le G20 qui se déroule samedi et dimanche à Sydney.  Si une croissance supérieure aux prévisions du FMI était réalisée, « nous créerions les emplois qui permettraient au commerce international d’atteindre un niveau nécessaire pour accroître la prospérité, et nous aider, au final, à réduire nos déficits et notre endettement », a-t-il ajouté.  Le responsable, qui prévoit de tenir des réunions bilatérales avec quasiment tous les ministres des Finances présents pour faire passer son message, n’a pas précisé le taux de croissance qu’il souhaitait fixer. Selon la presse australienne, l’objectif serait de 5%.  Joe Hockey est décidé à ce que ces réunions lors du G20 ne soient pas de simples « parlotes », a-t-il répété, estimant que des actions décisives sur les réformes sont nécessaires pour encourager la croissance.   »Le message pour l’Australie et pour le reste du monde est le même: l’auto-satisfaction ne nous donnera pas de la croissance », a-t-il déclaré dans un autre entretien, au quotidien The Australian.

 

Baisse du nombre de fonctionnaires … peut-être ! (Najat Vallaud-Belkacem)

Baisse du nombre de fonctionnaires … peut-être ! (Najat Vallaud-Belkacem)

 

Langage très ampoulé pour la porte parole du gouvernement qui n’exclut pas une baisse du nombre de fonctionnaires mais sans toutefois être très claire sur le sujet ; l’enjeu c’est évidemment de trouver les 50 milliards d’économies promis ( pour l’instant très virtuels) mais en même temps de ne pas mécontenter les électeurs de gauche à la veille des élections d’’où cette extrême prudence ; Gilles Carrez doutait mardi, au micro d’Europe1, de la capacité et de la volonté du gouvernement de trouver 50 milliards d’euros d’économies. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a pourtant réaffirmé mardi sur BFMTV le souhait de l’exécutif de réaliser cette économie. Et pour y parvenir, le gouvernement pourrait jouer sur le nombre de fonctionnaires. « Nous allons y arriver ». Interrogée sur RMC et BFMTV sur les propos du sénateur PS Gaëtan Gorce selon lesquels François Hollande n’a « ni les moyens ni la volonté de dégager 50 milliards d’économies supplémentaires », Mme Vallaud-Belkacem a répondu: « Si j’en crois ce qu’est en train de faire en ce moment même le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, qui recueille auprès de chaque ministre et avec insistance les propositions d’économies dans chaque secteur, je crois que nous allons y arriver. » Des conséquences sur la « gestion du personnel ». Pressée de questions sur une baisse possible du nombre de fonctionnaires, la porte-parole du gouvernement a déclaré qu’ »à partir du moment où nous interrogeons la pertinence des politiques publiques, s’il apparaît qu’il vaut mieux se recentrer sur quelques politiques publiques phares et laisser de côté d’autres qui apparaissent moins utiles, cela aura des conséquences, évidemment, en termes de gestion du personnel. »

 

Auto-entrepreneurs: projet adopté à l’assemblée

Auto-entrepreneurs: projet adopté à l’assemblée

Le statut des auto-entrepreneurs que le gouvernement voulait supprimer est finalemenet regroupé avec celui des micro-entreprises, il a été voté à l’assemblée nationale. Soulagement pour les auto-entrepreneurs. Le projet de loi sur le commerce, l’artisanat et les très petites entreprises a été voté à l’Assemblée nationale, ce mardi 18 février. Un volet du texte confirme leur statut en l’assimilant à celui des micro-entreprises, Avec 323 votes pour, une seule voix s’est élevée contre, alors que 180 députés de l’opposition ont suivi la consigne de l’UMP et de l’UDI en s’abstenant. La ministre en charge du dossier, Sylvia Pinel, s’est « félicité » de l’adoption du texte, dans un communiqué. Selon elle, les mesures prévues par la loi bénéficieront à « 3,4 millions d’entreprises et 7 millions de salariés, qui représentent 2.000 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 25% du PIB de la France ». Initialement, la ministre voulait pourtant que la loi supprime le statut d’auto-entrepreneurs à la demande des artisans. Mais les concernés avaient monté le mouvement des « poussins » pour protester.  Le député PS Laurent Grandguillaume avait été nommé médiateur. Il avait proposé de fusionner le régime avec celui des micro-entreprises, ce qui a été retenu dans le projet de loi. Ce dernier permet en particulier de calculer l’impôt et les cotisations sociales en pourcentage du chiffre d’affaires. Ce qui devrait être bénéfique pour les nouveaux entrepreneurs. Ils pourront également bénéficier des cotisations sociales minimales pour la retraite et la santé. En revanche, pour satisfaire les artisans, les auto-entrepreneurs devront justifier de leur qualification professionnelle lors de leur immatriculation au Registre du commerce ou au Répertoire des métiers. Et ils devront posséder une assurance professionnelle, comme les artisans, pour protéger leurs clients.

« Les emplois, ça ne se décrète pas »( Geoffroy Roux de Bézieux)

« Les emplois, ça ne se décrète pas »( Geoffroy Roux de Bézieux)

 

Geoffroy Roux de Bézieux sur BFM refuse tout engagement chiffré pour l’emploi dans le pacte de responsabilité et il a appelé le gouvernement à « arrêter de passer des lois en permanence ». (BFMTV). « Nous ne voyons pas clair dans ce pacte ». Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef et invité de BFMTV ce mardi 18 février, a décrié l’absence de lisibilité du pacte de responsabilité que François Hollande propose aux entreprises. Comme Pierre Gattaz, le président du Medef, un peu plus tôt dans la journée, Geoffroy Roux de Bézieux, a appelé le gouvernement à montrer des mesures concrètes car « nous n’avons pas encore compris ce que le gouvernement met dans ce pacte », a-t-il insisté. Avant de parler de contreparties, il veut ainsi « connaître les parties de ce pacte ». « Quelles sont les baisses d’impôts, de charges, de coût du travail? », s’est-il interrogé.  Il est ensuite revenu sur ces contreparties, Arnaud Montebourg, demandant des engagements chiffrés de la part du patronat en termes d’emplois. « Ce n’est pas réaliste, les emplois ça ne se décrète pas», a réagi Geffroy Roux de Bézieux. Il a rappelé que, de son côté, le Medef demande notamment « la compétitivité, la confiance ». « Il faut que les ministres arrêtent de passer des lois en permanence. Au final, cela est très anxiogène pour les chefs d’entreprises », a fait valoir le vice-président du Medef. Geoffroy Roux de Bézieux, qui est par ailleurs membre du conseil de surveillance de PSA, a estimé que l’arrivée de Dongfeng au capital du constructeur « est une bonne nouvelle. C’est un projet porteur pour PSA qui a besoin d’argent, de se développer et j’espère que l’entreprise va repartir après trois, quatre années difficiles ».

Fiscalité : le MEDEF veut le maintien du CICE

Fiscalité : le MEDEF veut le maintien du CICE

Le MEDEF se méfie à juste titre de la perspective de fondre le pacte de responsabilité et le CICE. Il sait ce qu’il tient et réclame donc des mesures spécifiques de réductions des cotisations familiales dans le cadre du futur  pacte de responsabilité. Pierre Gattaz, le président du Medef, a voulu, ce mardi 18 février, clarifier la position de son organisation concernant le pacte de responsabilité. Son message: oui au pacte, mais pas à n’importe quelles conditions. Le Medef a ainsi mis sur la table une vingtaine d’engagements mais attend en échange des preuves de confiance. Et en ce qui concerne la baisse des charges à venir, différents scénarios sont sur la table mais le Medef est plutôt favorable, dans un premier temps, au maintien du CICE, le crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi, auquel s’ajouterait une baisse des cotisations familiales. En interne, il y a eu des débats, le Medef ne le cache pas. Mais en début de semaine, ses instances dirigeantes ont acté une seule et même position.  Du coup, chaque fédération professionnelle a essayé de prêcher pour sa paroisse. Au final, elles sont parvenues à une position commune : dans un premier temps, il s’agira conserver le CICE tel qu’il existe aujourd’hui, tout comme les allègements Fillon sur les bas salaires. On ajoute ensuite à ces deux mécanismes, une baisse progressive des cotisations familiales, de moitié et pour toutes les entreprises, pour atteindre d’ici à 2017 une diminution de 10 milliards d’euros de charges. L’idée est donc d’articuler les dispositifs plutôt que de les fondre en un seul. En tous cas dans un premier temps. Ensuite le Medef a précisé qu’il faudra soit simplifier le CICE, soit le transformer en baisse de charges pure et simple.

Ukraine : climat de révolution et 25 morts

Ukraine : climat de  révolution et 25 morts

 

Le régime corrompu du président Viktor Ianoukovitch est désormais contesté par une violence qui paraît difficile à contenir.  Le ministère de la Santé ukrainien a annoncé que les violences à Kiev avaient fait 25 morts, alors que l’assaut était en cours contre les manifestants dans le centre de Kiev ce mercredi 19 février. Quelques 241 personnes ont été hospitalisées, parmi lesquelles 79 policiers et cinq journalistes, a ajouté le ministère. Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a menacé mercredi de poursuites les leaders de l’opposition « qui ont franchi les limites » avec les tentatives violentes de « prise de pouvoir ».  »Les leaders de l’opposition ont négligé le principe de la démocratie selon lequel on obtient le pouvoir à l’issue des élections et non dans la rue (…) Ils ont franchi les limites en appelant les gens à prendre des armes », a déclaré le président dans une adresse à la nation.  »C’est une violation criante de la loi et les coupables comparaîtront devant la justice », a-t-il poursuivi. Un journaliste du quotidien ukrainien Vesti a été tué par balles dans la nuit de mardi à mercredi par des inconnus masqués dans le centre de Kiev, à proximité de la place de l’Indépendance secouée par des violences sans précédent, a annoncé son employeur. Viatcheslav Vérémiï venait de quitter son travail en taxi pour rentrer chez lui lorsque des hommes ont lancé des cocktails Molotov vers le véhicule, arrêté à un feu, l’en ont sorti et se sont mis à le battre, a raconté le journal gratuit sur son site internet. Il « a été blessé par balles à la poitrine » et est mort à l’hôpital après plusieurs heures d’opération, a ajouté la publication en russe, réputée proche du pouvoir. Vesti a indiqué que son journaliste avait déjà été blessé fin janvier en marge de heurts entre police et manifestants rue Grouchevski. Il avait alors partiellement perdu la vue.

PSA : perte de 2.3 milliards

PSA :  perte de 2.3 milliards

 

PSA a accusé l’an dernier une perte nette, part du groupe, de 2,3 milliards d’euros, contre -5 milliards en 2012. Malgré une nouvelle baisse de son chiffre d’affaires, le groupe a néanmoins fortement réduit l’an dernier sa consommation de free cash flow opérationnel à -426 millions d’euros, hors charges de restructuration, contre -3 milliards l’année précédente. PSA Peugeot Citroën a levé le voile mercredi sur son projet d’augmentation de capital de trois milliards d’euros avec le chinois Dongfeng et l’Etat français afin d’accélérer la transformation du groupe automobile, qui a fini à nouveau dans le rouge en 2013. « Le partenariat avec Dongfeng est un partenariat inédit qui va nous permettre de jouer les premiers rôles dans la région Asie », a commenté Jean-Baptiste de Chatillon, directeur financier de PSA, au cours d’une téléconférence de presse. « Il va aussi assurer au groupe une situation financière saine et solide sur le long terme et lui permettre d’investir. »PSA, qui vise un free cash flow opérationnel positif « en 2016 au plus tard », n’a pas communiqué d’objectifs pour l’année en cours. Il a confirmé en revanche négocier un partenariat avec la banque espagnole Santander en Europe, notamment pour accélérer la sortie de la garantie de l’Etat octroyée fin 2012 à Banque PSA Finance.

 

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