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Archive mensuelle de février 2014

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Panthéon : des honneurs un peu politiciens

Panthéon : des honneurs un peu politiciens

 

Plusieurs personnages pourraient enter en même temps au panthéon, du jamais vu. Certes ces hommes et ces femmes sont tous méritants pour avoir servi le pays mais il est curieux que ce « paquet » de héros soit désigné à la veille d’élections. Le symbole n’est plus national il devient politique et surtout politicien ;   »Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Voici la devise inscrite au fronton du Panthéon. Le président François Hollande doit annoncer vendredi les noms des personnalités qui y entreront.  Selon plusieurs sources concordantes, quatre figures héroïques de la résistance ont été choisies par le chef de l’Etat, qui fera son annonce officielle lors d’un discours vendredi au Mont-Valérien où furent fusillés 22 membres du groupe Manouchian il y a 70 ans.  Germaine Tillion d’abord. Décédée en 2008, pilier d’un des premiers réseaux de résistance, active dans la libération des prisonniers français et anglais, elle est dénoncée et déportée à Ravensbrück. Ethnologue de formation, spécialiste de l’Algérie, Germaine Tillion dénonce les tortures pendant la guerre. Elle  est l’une des rares femmes élevées à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur, décoration qu’elle reçoit de Geneviève Anthonioz-de Gaulle, autre figure de la résistance française. La nièce du Général rencontre Germaine Tillion en déportation. Elle est connue pour son engagement en faveur des droits de l’Homme, longtemps présidente d’ATD Quart Monde. Pierre Brossolette, lui, décède dans les quartiers généraux de la Gestapo à Paris. Son entrée au Panthéon est un peu polémique, certains y voyant un affront à Jean Moulin, les deux résistants s’opposant sur la vision de la France d’après-guerre. Enfin, Jean Zay, ministre avant la guerre. Il sera condamné pour désertion sous Vichy puis fusillé par des miliciens en 1944 avant d’être réhabilité à titre posthume.

 

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

 

L’activité manufacturière s’est accélérée en février aux Etats-Unis, à son rythme le plus soutenu depuis près de quatre ans, en raison notamment de la croissance des commandes nouvelles, montrent jeudi les premiers résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI ressort à 56,7 en février en première estimation (flash), au plus haut depuis mai 2010, contre 53,7 en janvier. Tout indice au-dessus de 50 atteste d’une croissance du secteur concerné. La composante des commandes nouvelles est ressortie à 58,8, au plus haut depuis mai 2010 également, tandis que celle de la production a progressé de 53,5 en janvier à 57,2 en février. « L’indice PMI manufacturier flash fournit les premières indications d’un rebond de la production après le ralentissement pour des causes climatiques observé en janvier », commente Chris Williamson, chef économiste de Markit. « La poursuite de la croissance semble probable dans les mois à venir, laissant penser que l’économie jouit fondamentalement d’une santé robuste ».

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

L’Institut national de la statistique et des études économiques explique le recul de l’indice des prix à la consommation en janvier « pour l’essentiel, par les soldes d’hiver à l’origine de la forte baisse des prix des produits manufacturés à laquelle s’ajoute le repli saisonnier des tarifs des services liés au tourisme ».   »En janvier, l’augmentation des prix du tabac (+2,1% en moyenne ; +5,6% sur un an), les changements des taux de TVA et les hausses saisonnières des tarifs de certains services n’ont pas compensé ces baisses temporaires de prix », commente l’Insee.  Hors tabac, l’indice recule également de 0,6% en janvier et est en hausse de 0,5% sur un an. Corrigé des variations saisonnières, il est stable en janvier.  Des baisses des prix sur un mois avaient déjà été enregistrées l’an dernier en janvier, avril, juillet, septembre et octobre. Sur l’année 2013, la France a connu une inflation très faible, de 0,7%, la même évolution qu’en janvier en glissement annuel.  La hausse très contenue des prix en France mais aussi dans l’ensemble de la zone euro (+0,7% sur un an en janvier) est à double tranchant. D’un côté, elle soutient le pouvoir d’achat des ménages mais de l’autre, elle entretient les craintes de déflation, spirale néfaste de baisse des prix et des salaires

 

Contrôles fiscaux: 10 milliards récupérés

Contrôles fiscaux: 10 milliards récupérés

Bernard Cazeneuve a rendu public, hier mercredi 19 février, les résultats des contrôles fiscaux pour 2013. Selon le ministre du Budget, le total des redressements, des particuliers comme des entreprises, s’est élevé à 18 milliards d’euros en 2013 (droits plus pénalités). Un chiffre qui correspond à celui de l’année précédente. Elle avait été il est vrai un « bon cru » pour le fisc (avec 1,5 milliard d’euros de redressement supplémentaire). Pour 2014, le gouvernement table sur 20 milliards.  Ces redressements sont la conséquence de 50.000 contrôles effectués chaque année par le fisc « sur place » (c’est à dire chez le contribuable ou dans l’entreprise vérifiée) ou « sur pièces » (examen du dossier au centre des impôts).  Selon le ministre du Budget, l’objectif d’un milliard de recettes supplémentaires récupérées au titre de la lutte contre la fraude fiscale fixé dans le budget 2013 serait atteint.  En fait, ce chiffre de 18 milliards d’euros est un leurre. Les sommes effectivement récupérées par le fisc en 2013 ne dépassent pas à ce jour 10 milliards de l’aveu même de Bernard Cazeneuve.  Explication : les 18 milliard concernent les droits « rappelés » par l’administration et non des sommes effectivement récupérées par le fisc auprès des contribuables épinglés. Une fois le montant du redressement transmis aux intéressés, ceux-ci ne paient pas automatiquement. Certains saisissent la justice, qui annule parfois le redressement, et d’autres négocient des remises au fisc qui accepte souvent. Imagine-t-on par exemple Google payer sans rien dire son futur redressement fiscal ?  En moyenne, selon les chiffres transmis par Bercy aux parlementaires à l’occasion de l’examen du budget 2014, le taux net de recouvrement des redressements fiscaux n’est que de 62% deux ans après la notification de celui-ci. Ce taux baisse même depuis 2011 où il était de 66%. Mais le fisc ne communique pas sur ces chiffres…

 

 

Héritages : des milliards non réclamés dans les banques récupérés par l’Etat

Héritages : des milliards non réclamés dans les banques récupérés par l’Etat

 

670 000 comptes bancaires de centenaires mais seulement 20 000 centenaires en vie ! Autant d’argent non réclamas par les héritiers qui dorment dans les banques. Un  texte, qui a un « but d’intérêt général incontestable » selon le rapporteur général du Budget Christian Eckert (PS), a été voté par la gauche et la droite, après d’ultimes retouches. Examiné en procédure accélérée (une seule lecture par chambre), il pourrait être discuté au Sénat à l’automne.  Le problème « traîne depuis trop longtemps, il fallait le traiter », a déclaré le ministre de la Consommation Benoît Hamon, vantant « des solutions efficaces ».   »L’affaire pourrait faire sourire s’il n’y avait pas quelques milliards d’euros en jeu » qui ont pu contribuer à enrichir quelques banques ou compagnies d’assurance mais aussi priver des épargnants ou leurs héritiers de « sommes rondelettes », observe sur son blog M. Eckert. « La devise +un bon client est un client qui s’ignore a vécu+ », selon les écologistes.  Toute la gauche y a été favorable, même si le Front de Gauche s’est inquiété des contrôles vu « les coupes claires notamment dans les effectifs » et si les radicaux de gauche ont jugé le droit de propriété et la protection des libertés individuelles « un peu malmenés ».  La droite a voté pour, l’UMP affirmant qu’il prolonge l’une de ses propositions de loi sur l’assurance-vie votée en 2007, l’UDI jugeant la situation « pas tolérable éthiquement ni économiquement et fiscalement ».  Les élus UMP ont néanmoins formulé plusieurs critiques, déplorant notamment que les banques ne soient pas obligées de rechercher les héritiers des clients décédés aux comptes inactifs. Des arguments balayés sur le fond par le rapporteur, qui a aussi laissé entendre qu’ils avaient été inspirés par des lobbys.  L’UDI Charles de Courson, rejoint par l’UMP, a regretté que le contenu des coffres-forts ne soit pas concerné. Gouvernement et rapporteur ont opposé des difficultés techniques liées à la présence d’autres éléments que de l’argent dans les coffres mais se sont montrés pas fermés à une solution qui serait trouvée par les sénateurs.  Les banques comptabilisent des dizaines de milliers de comptes bancaires inactifs, oubliés par leurs détenteurs de plus en plus multibancarisés et mobiles ou tout simplement ignorés au moment du règlement des successions du titulaire décédé.  Exemple le plus parlant: les banques détiennent plus de 670.000 comptes bancaires de centenaires … alors que le nombre de centenaires dépasse légèrement 20.000 en France.  Les assureurs sur la vie laissent également en déshérence de nombreux contrats souscrits au profit de bénéficiaires, qui ne le savent pas ou restent introuvables faute parfois de recherches suffisantes.  Des frais abusifs sont parfois prélevés et des sommes importantes ne sont pas revalorisées.  Pour mieux protéger épargnants et intérêts de l’Etat, le texte prévoit de nouvelles obligations pour les banques et les assureurs.  Sur les comptes bancaires inactifs, la proposition de loi en donne une définition et crée une obligation de recensement annuel mais aussi de transfert des fonds à la Caisse des dépôts et consignations si l’inactivité dépasse deux ans en cas de décès, dix ans dans les autres cas.  Pour les assurances-vie, elle prévoit la fin du contrat s’il n’y a eu aucune réclamation du capital dix ans après la connaissance du décès ou l’échéance du contrat, le plafonnement des frais de gestion ou l’obligation de transférer les fonds dormants à la CDC.  Les notaires seront obligés de consulter le fichier central des comptes bancaires (Ficoba) et des assurances-vie (Ficovie).  Les bénéficiaires auront 20 ans pour se manifester auprès de la Caisse des dépôts. Passé ce délai, l’Etat sera destinataire des fonds.  Autre objectif de la proposition de loi: obtenir le respect réel de la clause de déchéance au bout de 30 ans, en vertu de laquelle l’Etat devient l’ultime destinataire des fonds non réclamés.  A l’avenir, le « gendarme » des banques et des compagnies d’assurance, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), sera notamment chargé de veiller au respect des règles, voire de prononcer des sanctions.  Avant chaque étape, il est prévu d’informer les souscripteurs ou ayants droit.  Prévue début 2015, l’entrée en vigueur a été repoussée en commission à début 2016, pour laisser aux banques et aux assureurs « un délai raisonnable » d’adaptation.  Si la Fédération française des sociétés d’assurances a exprimé son soutien, l’Association française des usagers des banques a dénoncé « un hold up de l’Etat ».   »Le but n’est pas de remettre de l’argent dans le budget de l’Etat », a assuré M. Eckert, soulignant que le choix avait été fait de maintenir à 30 ans le délai de déchéance au profit de l’Etat malgré la « tentation » de certains de le réduire.  Après le vote d’un amendement gouvernemental pour accélérer le transfert à l’Etat du « stock » d’assurances-vie en déshérence, M. de Courson a demandé quelle recette exceptionnelle était attendue. « On n’a pas ces chiffres », a affirmé le ministre.

 

Immobilier loi Duflot « Du bruit pour pas grand chose » Alain Dinin (Nexity):

Immobilier loi Duflot « Du  bruit pour pas grand chose » Alain Dinin (Nexity):

Finalemenet c’est à peine si on trouve trace dans la presse du vote de la loi Duflot tellement elle a été amendée et réduite comme peau de chagrin ; « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose ». Alain Dinin, le président directeur général de Nexity et invité de BFM Business ce mercredi 19 février, a ainsi jugé le projet de loi Alur (Accès au logement et à un urbanisme rénové). Ce texte de Cécile Duflot passe ce mercredi à l’Assemblée et demain au Sénat pour un vote définitif. Pour Alain Dinin, si le marché est bloqué, c’est à cause des prix. Il suffirait de faire baisser le nombre de normes : « il y en a 3.700 aujourd’hui ». Ou alors que les collectivités arrêtent de spéculer sur les prix des logements.  » En Ile-de-France, 55% du prix du logement dépend de la collectivité dont 20% de la TVA et 35% de prix du terrain ». Selon lui, l’état du marché en 2014 devrait être le même qu’en 2013. « L’offre et la demande sont déséquilibrés. Nous ne produisons pas assez de logements. Le président en veut 500.000 par an, nous en sommes à moins de 300.000″. Et il précise qu’entre l’instabilité fiscale et les incertitudes engendrées par ce projet de loi Duflot, « pas assez de permis de construire ont été déposés ». Donc la construction de logements neufs cette année devrait encore être insuffisante. D’ailleurs, le PDG de Nexity rappelle un chiffre alarmant : la production de logements résidentiels est au même niveau qu’en 1992, pourtant il y a 10 millions de personnes en plus en France.  Si le projet de loi Alur ne relance pas la construction, plusieurs dispositifs sont quand même attendus. La garantie universelle des loyers (GUL) constitue l’une des mesures phares. Elle a été toutefois profondément revue et corrigée après la levée de boucliers des professionnels de l’immobilier et des assureurs. Créée à compter de début 2016 pour rassurer les propriétaires mais aussi tenter de limiter les expulsions en traitant plus tôt les impayés, elle sera toujours publique et gratuite mais elle ne sera plus obligatoire, puisque le bailleur pourra lui préférer une caution personnelle. Autre disposition clef, l’encadrement des loyers dans les zones tendues, où la demande excède largement l’offre de logements, n’a été que légèrement retouché depuis le début de l’examen parlementaire. Dans les grandes villes comme Paris, le ministère espère lancer l’encadrement des loyers dès la rentrée 2014.

 

Dexia : après le scandale, baisse de la rémunération des dirigeants

Dexia : après le scandale, baisse de la rémunération des dirigeants

 

 La banque publique ( franco-belge) qui a déjà couté 6.6 milliards à la France  pour mauvaise gestion a consenti une petite baisse sur les rémunération des dirigeants Sans attendre la publications de ses résultats annuels pour 2013, prévue jeudi matin, Dexia a tenu à désamorcer la crise qui avait été déclenchée fin janvier par des révélations dans la presse sur des augmentations octroyées à plusieurs de ses hauts cadres, se pliant ainsi aux vœux exprimés par les autorités nationales en France comme en Belgique.  Dans un communiqué, la banque a annoncé une série de décisions prises par son conseil d’administration « après avoir entendu les fortes réserves formulées par les deux Etats sur les niveaux de rémunération ».  La principale de ces mesures est la réduction « à 420.000 euros au lieu de 450.000 euros précédemment, et de 600.000 euros pour son prédécesseur », de la rémunération annuelle du directeur financier, Pierre Vergnes.  Enfin, le conseil a acté des propositions de la direction concernant trois autres dirigeants, membres du comité exécutif de la banque : leur salaire annuel moyen a été ramené à 390.000 euros, soit une augmentation de l’ordre de 2,3%, alors qu’ils s’étaient vu accorder des augmentations bien plus importantes fin 2013.   »Ceci constitue une baisse significative de 13% par rapport aux rémunérations de 450.000 euros approuvées le 13 décembre 2013″, souligne ainsi le communiqué.  Tout était parti d’un article paru il y a un mois dans le Journal du dimanche.  L’hebdomadaire français avait révélé que M. Vergnes, et deux autres responsables du groupe bancaire, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets, avaient vu leur rémunération passer de 340.000 euros à 450.000 euros, après leur nomination au comité de direction de la banque en cours de démantèlement.  Certes, ils étaient nettement moins payés que leurs prédécesseurs, avait fait valoir Dexia, mettant aussi en avant la difficulté de leur tâche, « qui demande des compétences pointues et des professionnels expérimentés ».  Mais, alors que Dexia n’a été sauvée d’une faillite certaine que grâce aux contribuables français et belges, la nouvelle a fait scandale et les exécutifs des deux pays se sont emparés du dossier.  Le ministre des Finances de Belgique, Koen Geens, et son homologue français, Pierre Moscovici, ont ainsi appelé fin janvier la banque à reconsidérer la politique de rémunération des membres de son comité de direction, et Dexia avait promis dans la foulée de réexaminer leur situation.  Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique. Secouru par les États belge et français à l’automne 2008, en pleine tourmente financière liée à la débâcle de Lehman Brothers, le groupe bancaire a été durement frappé par la crise de la dette dans la zone euro, ce qui avait rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011.  Selon la Cour des comptes, le gendarme des finances publiques françaises, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d’euros à la France.

 

Air France-KLM : 10 000 suppressions d’emplois et retour des bénéfices

Air France-KLM : 10 000 suppressions d’emplois et retour des bénéfices

 

Après la purge sévère (environ 10 000 emplois en moins) c’est le retour des bénéfices d’exploitation. En 2012, la perte d’exploitation s’élevait à 336 millions d’euros. A fin 2013, son endettement, qui a manqué d’asphyxier le groupe en 2011, est revenu à 5,3 milliards contre 5,9 milliards à fin 2012, soit une diminution de 618 millions, « au-delà des objectifs initiaux », a souligné le groupe aérien dans un communiqué.  La perte nette du groupe franco-néerlandais s’est toutefois creusée à 1,83 milliard contre 1,22 milliard en 2012, mais en raison d’un motif technique, une « dépréciation d’actifs d’impôts différés », a-t-il expliqué.   »Cette dépréciation n’entraîne aucune sortie de trésorerie supplémentaire, ni présente, ni future, et n’affecte ni la liquidité, ni la solvabilité du groupe », a souligné Air France-KLM.  L’an passé, le groupe a par ailleurs bénéficié d’une baisse de 5,2% de sa facture carburant (à 6,89 milliards) grâce à un effet de change, d’une diminution du prix du carburant après couverture et d’une baisse des volumes consommés.   »L’année 2013 a marqué une étape importante dans le redressement du groupe », a commenté le PDG Alexandre de Juniac, cité dans le communiqué. « Grâce à la mobilisation de l’ensemble des personnels, Air France-KLM est en train de réaliser une transformation profonde qui nous permettra de retrouver le chemin de la croissance rentable, dès 2014″, a-t-il ajouté.  Air France-KLM indique par ailleurs qu’il maintient son objectif de réaliser un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de l’ordre de 2,5 milliards d’euros pour l’année en cours. Il vise toujours une dette ramenée à 4,5 milliards en 2015 contre 6,5 milliards début 2012, au moment du lancement de son plan Transform 2015.  Air France-KLM, malmené par les compagnies à bas coûts en Europe et par les compagnies asiatiques et les transporteurs du Golfe sur son réseau long-courrier, avait dû se résoudre à lancer des mesures d’économies drastiques il y a deux ans.  Il a en outre annoncé deux plans de départs volontaires (5.122 postes en 2012 et 2.800 départs en 2013) au sein de l’entité Air France.   »Entre 2011 et 2015, ce sont près de 10.000 postes qui auront été supprimés », a indiqué Alexandre de Juniac.  A fin 2013, le groupe comptait lui un peu moins de 97.000 personnels contre 106.000 en 2011.

 

PSA : quel actionnaire va diriger la société ?

PSA : quel actionnaire va diriger la société ?

Francois Lenglet pose la question aujourd’hui car l’actionnariat est éclaté en part à peu près équivalente entre l’Etat, la famille Peugeot et le chinois Dongfeng ; Elle risque de se poser encore davantage demain si le pacte d’actionnaires Peugeot éclate, ce qui n’est pas impossible. Du coup PSA pourrait éventuellement être dominé majoritairement par le chinois. PSA et Dongfeng ont officiellement annoncé leur mariage, ce mercredi 19 février. Le chinois va donc entrer au capital du constructeur automobile, à égalité de parts avec l’État. Au micro de RTL, le ministre de l’Économie Pierre Moscovici a expliqué qu’une « nouvelle histoire commençait » pour PSA et que ce rapprochement était « une bonne nouvelle ».  La bonne nouvelle est que cela permet de sauver Peugeot qui était au bord de la faillite. L’accord va lui permettre de récupérer 1,5 milliard d’euros et d’avantage à terme. Cet argent est indispensable à l’entreprise qui en a besoin pour éponger ses pertes, investir et aussi rester dans la course technologique.  Parallèlement, la base industrielle du constructeur a été assainie avec la fermeture de l’usine d’Aulnay et aussi des réductions de capacités significatives ailleurs. Il devrait avoir un meilleur accès au marché automobile chinois, le plus important du monde. PSA a ainsi assuré son avenir de court terme. La mauvaise nouvelle est que tout cela se fait quand même à un prix élevé pour les intérêts français. PSA vaut 4,5 milliards d’euros, c’est cinq fois moins que Renault et douze fois moins que Volkswagen. Les Chinois entrent donc à bon compte.  L’autre problème, plus grave encore, est que l’actionnariat de l’entreprise est désormais éclaté. Or, celui qui dirige vraiment une entreprise, c’est l’actionnaire. C’est lui qui définit la stratégie, qui révoque les dirigeants et arbitre entre dividendes ou investissements. Peugeot a désormais trois propriétaires qui sont des actionnaires de poids identiques : la famille Peugeot, l’État français et les Chinois de Dongfeng, qui vont chacun tirer de leur côté en veillant à leur objectif particulier.  Le loup est-il entré dans la Bergerie ? Oui. Pour Pierre Moscovici, les intérêts stratégiques français sont préservés, mais rien n’est moins sûr. Il y a bien un risque à long terme. Il faut comprendre que le capitalisme chinois est un capitalisme d’État. La quasi-totalité des entreprises dont Dongfeng est actionnaire sont contrôlées par le gouvernement, qui fixe leurs objectifs stratégiques. Parmi ces derniers, un prime en particulier : développer les capacités de production chinoises grâce aux technologies occidentales pour devenir les « diables étrangers ». C’est ce qui va se passer dans l’automobile, comme dans le nucléaire ou l’aéronautique. L’objectif de Dongfeng est de récupérer les technologies de Peugeot notamment sur le moteur hybride. Le risque pour le Français est de nourrir un concurrent puissant qui aura la clé des marchés émergents. Il y a l’État français qui pourrait faire contrepoids au capital de PSA. Le seul problème, c’est qu’en France les ministres vont et viennent au gré des échéances électorales. En Chine, pas d’élections. C’est pratique, le pouvoir est là depuis longtemps et pour longtemps.

 

Serge Dassault en garde à vue

Serge Dassault en garde à vue

L’actionnaire majoritaire de Dassault Aviation est arrivé avec son avocat, Pierre Haïk, et des collaborateurs de ce dernier à 9h30 au pôle financier de Nanterre (Hauts-de-Seine). Il était interrogé par des policiers après des formalités administratives et une visite médicale, a précisé à Reuters son porte-parole, Rudy Roussillon. L’immunité parlementaire de Serge Dassault a été levée le 12 février par le bureau du Sénat après un premier rejet très critiqué de cette demande des juges, le 8 janvier, lors d’un vote à bulletins secrets. Sans levée de son immunité, les juges chargés de l’enquête pouvaient mener des perquisitions chez lui mais pas l’entendre sous le régime de la garde à vue. L’avionneur français, âgé de 88 ans, qui fut maire de Corbeil-Essonnes pendant 14 ans, de juin 1995 à juin 2009, avait demandé lui-même la levée de cette immunité afin de « démontrer sa totale innocence » dans cette affaire. Dans cette instruction pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux, les magistrats s’intéressent aux élections municipales organisées en 2008, 2009 et 2010 à Corbeil-Essonnes, remportées par Serge Dassault, puis par son bras droit, Jean-Pierre Bechter. Le conseil d’Etat, qui a annulé le scrutin de 2008, avait tenu pour « établis » des dons d’argent à des électeurs. Jean-Pierre Bechter, qui nie toute irrégularité, a lui-même été mis en examen au terme d’une garde à vue, comme pourrait également l’être Serge Dassault. « Compte tenu de l’ampleur des questions, on peut imaginer que l’audition (du sénateur) puisse continuer demain », a estimé Rudy Roussillon. « On ne peut pas préjuger de la façon dont les choses vont se passer. C’est la police qui décide. » Deux autres personnes ont été mises en examen dans cette affaire, dont Younès Bounouara, présenté comme un intermédiaire de Serge Dassault dans les cités de Corbeil-Essonnes. Younès Bounouara est par ailleurs mis en examen et écroué dans un autre dossier pour « tentative d’assassinat ».

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Sondage municipales : droite 46% , gauche 43%

Sondage municipales : droite 46% , gauche 43%

 

L’opposition de droite reste en tête des intentions de vote à un mois des élections municipales de mars avec 46% mais la gauche remonte de deux points depuis janvier avec 43%, selon un sondage CSA Pour BFM-TV/Orange/Le Figaro.Il y a six ans, les listes de gauche avaient obtenu au total 47,6% des suffrages exprimés au premier tour. « Incontestablement, le contexte national et plus particulièrement le mécontentement dont pâtit aujourd’hui l’exécutif influent sur le rapport de forces politiques », analyse Yves-Marie Cann, de CSA. De son côté, le Front national, qui n’est pas présent dans toutes les communes, perd un point avec 8% des intentions de vote, alors qu’il n’avait obtenu que 1,1% en 2008. Selon CSA, cette moyenne nationale de 8% des intentions de vote signifie que le FN sera susceptible de se maintenir et donc d’empêcher une victoire de la droite dans un nombre non négligeable de cas. Selon une enquête de L’Opinion publiée le 5 janvier, le parti de Marine Le Pen pourrait être en position d’arbitre dans plus de 90 des 240 villes de plus de 30.000 habitants. Ce sondage a été réalisé du 14 au 18 février.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Les gouvernements français et allemand réunis : pour quoi faire ?

Les gouvernements français et allemand réunis : pour quoi faire ?

 

On peut se demander sur quoi va déboucher cette réunion des gouvernements français et allemand au grand complet. Sûrement pas sur grand-chose car Hollande et Merkel sont à peu en désaccord sur tout. Sur la politique économique et fiscale bien sûr, sur le rôle de l’Europe et en particulier sur celui de la BCE. On peut s’attendre à des propos très généraux sur l’énergie, la fiscalité et à quelques promesse en matière de défense. Une centaine de  soldats allemand en Afrique sans doute pour aider la France très isolée, ni soutenue vraiment par l’Allemagne, l’Europe ou même les Etats –Unis. Bref plutôt une rencontre pour faire semblant d’entre unis alors que tout nous sépare. De la Com. comme l’aime Hollande.  Dès son arrivée, Mme Merkel se rendra à l’Elysée pour un entretien d’une heure avec le président François Hollande, tandis que les ministres se retrouveront pour une série de rencontres bilatérales. La situation en Ukraine, où les affrontements entre le pouvoir et l’opposition pro-européenne ont fait au moins 16 morts depuis mardi, devrait s’imposer dans les discussions entre les chefs des diplomaties allemande et française. Le social-démocrate Frank-Walter Steinmeier et le socialiste Laurent Fabius ont déjà condamné mardi chacun de leur côté l’escalade de la violence.  Défense, énergie ou fiscalité: quelques décisions devraient sortir de ce conseil des ministres hors normes mais selon une progression à pas comptés.  Présentée à Paris comme un « symbole fort », la décision la plus concrète devrait être l’officialisation du déploiement en juin au Mali d’un contingent de quelque 250 soldats de la brigade franco-allemande. « Davantage de convergences sont possibles », notamment dans la coopération militaire au Mali et en Centrafrique, a souligné samedi la chancelière allemande.  Il y a un mois, M. Steinmeier avait toutefois prévenu que son pays n’enverrait pas de troupes de combat en Afrique. Sous commandement français, le contingent franco-allemand devrait donc se cantonner à des missions de formation des forces maliennes dans le cadre de la mission européenne (EUTM).  Il s’agira du premier engagement sous la bannière européenne de cette unité souvent considérée comme sous-employée par les experts militaires.  Seconde dominante du conseil: l’énergie. En janvier, François Hollande avait évoqué l’idée d’ »une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique », un « Airbus de l’énergie ». Mais Paris ne parle plus désormais que d’une simple « plateforme » de partenariats industriels et technologiques autour des réseaux, des énergies renouvelables ou du stockage de l’électricité.   »Evidemment, la transition énergétique ce n’est pas l’aéronautique et 2014 n’est pas la fin des années 60″, reconnaît-on à l’Elysée. Le rôle de l’Etat se bornera donc à « identifier des axes stratégiques de coopération » entre industriels, instituts de recherche et institutions financières.  Au chapitre fiscal, les progrès devraient être ténus. L’Elysée avance un « programme de convergence » avec un « travail immédiat sur la structure de taxation des entreprises » et les investissements croisés, ainsi qu’une « impulsion » qui serait donnée aux laborieuses discussions à Bruxelles sur une directive fixant une assiette commune de l’impôt sur les sociétés.  La France, a par ailleurs souligné mardi le ministre des Finances Pierre Moscovici, attend de ce conseil une « position commune » sur la taxe sur les transactions financières afin de parvenir à une proposition solide avant les élections européennes de mai. Mais l’Elysée relève que des « travaux techniques » sont encore nécessaires.  Dans le secret de sa rencontre avec Angela Merkel, François Hollande pourrait aussi évoquer le débat sur la relance de la consommation intérieure d’une Allemagne forte d’un excédent record de sa balance commerciale de près de 200 milliards d’euros l’an dernier. Le président français ferait valoir de son côté les efforts qu’il déploie en faveur d’une économie de l’offre.  D’une manière générale, Paris compte « s’appuyer » sur la présence des sociaux-démocrates au gouvernement à Berlin qui a déjà permis d’annoncer la création d’un salaire minimum en Allemagne, répondant aux griefs sur le dumping social allemand.

 

Pacte de responsabilité : remis en cause faute de lisibilité

Pacte de responsabilité : remis en cause faute de lisibilité

Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est la grande confusion. Il ya au départ Gattaz qui avait promis 1 million d’emplois et qui s’est prononcé de manière une peu hasardeuse, puis Hollande qui a repris l’idée. Depuis Gattaz ne veut plus d’engagements chiffrés sur le pacte. Montebourg ; lui, veut des contreparties en terme d’embauches chiffrées. Sapin lui paraît disposé à s’en tenir à des engagements qualitatifs et non quantitatifs. Par ailleurs on ne connait pas le contenu de ce pacte qui éventuellement pourrait être fusionné avec le CICE, du coup le Medef méfiant refuse cette fusion. Quant aux syndicats, ils veulent des contreparties quantifiées. Bref ce pacte est illisible et paraît peu susceptible de déboucher sur un accord patronat-syndicat. En cause surtout les contradictions au sein du gouvernement et au sein du Medef. Le pacte de responsabilité verra-t-il le jour ? Les déclarations du Medef et les réticences des syndicats en cas d’absence de garanties du patronat font planer le doute sur ce qui constituait l’annonce la plus forte de François Hollande en ce début d’année. « Je suis optimiste, indique Pierre Moscovici. Il faut être serein : c’est une nécessité d’intérêt général pour le pays ».  Le ministre de l’Économie et des Finances assure même être confiant en la capacité de tous les syndicats de se rencontrer le 28 février. « Il faut cet accord. Il verra le jour et permettra à la France de repartir de l’avant », affirme-t-il. Refusant de réagir aux polémiques provoquées par les menaces de la CFDT et les prises de position de Pierre Gattaz, Pierre Moscovici estime que « par-delà les mots, les conditions du dialogue se créent petit à petit ». Le pacte de responsabilité, annoncé par le président de la République lors de sa conférence de presse de rentrée, doit permettre de relancer l’emploi en France. Son principe – moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en même temps, une contrepartie : plus d’embauches et plus de dialogue social – a eu du mal à se faire accepter par toute la majorité et a créé de vives polémiques. Les entreprises estiment que l’on ne peut pas leur demander de créer des emplois alors que la croissance est très faible et les syndicats exigent du Medef des garanties sur l’utilisation qu’ils feront des marges supplémentaires dont les patrons disposeront. La CFDT demande des engagements pas forcément chiffrés (…), mais des engagements sur le développement de l’apprentissage, sur les investissements que l’on va faire, sur la manière de faire monter en qualification les salariés », déclarait Laurent Berger sur RTL, la semaine dernière.  Selon lui, « si dans la semaine, le Medef n’est pas prêt à tenir certains engagements, il n’y aura pas de pacte de responsabilité qui vaille pour la CFDT ».

 

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