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Archive mensuelle de février 2014

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Pharmacie- Merck : 500 postes menacés

Pharmacie- Merck : 500 postes menacés

 

Encore une grande entreprise qui va liquider des emplois en France (même si en fait les pertes d’emplois les plus significatives se produisent dans les PME, les TPE et l’artisanat). Merck Sharp et Dhome (MSD) France serait prêt à tailler dans ses effectifs. Selon la CFE-CGC, la direction de l’entreprise a présenté jeudi un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) qui prévoirait la suppression de 490 postes (385 postes occupés et 105 postes vacants) au siège de Courbevoie, sur un total de 1.297. « C’est avec stupéfaction que les élus ont reçu cette information, car ils ne s’attendaient pas à de tels chiffres en termes d’emplois supprimés », assure, ce vendredi 21 février, la CFE-CGC dans un communiqué. Pour le syndicat, « l’objectif est de zéro départ contraint ».  Christophe Demossier, délégué CFE-CGC a précisé à l’AFP que les « fonctions support » et les visiteurs médicaux sont touchés par ce plan. Contactée par l’AFP, la direction a confirmé une « réunion d’information », durant laquelle ont été annoncées la suppression de 385 « postes occupés » et la création de 97 nouveaux postes, sans précision sur les secteurs concernés. La direction veut « favoriser le dialogue social et la négociation » et « réduire au maximum le nombre de départs contraints », a dit un porte-parole. »Ce plan s’inscrit dans le cadre des annonces qui ont été faites par la maison-mère au niveau monde en octobre 2013″, mais il est aussi « lié au contexte français avec la perte de plusieurs brevets » et, « plus globalement, un contexte réglementaire assez tendu pour la pharmacie », a ajouté le porte-parole. Le groupe pharmaceutique américain a annoncé un plan mondial de restructuration prévoyant la suppression de 8.500 emplois. Merck est censé dégager des milliards de dollars d’économies en recentrant ses activités de recherche et de marketing. Ses effectifs, qui comptent aujourd’hui 81.000 personnes, seront réduits de 20% d’ici à la fin 2015.

 

Livret A : l’épargne remonte par crainte de l’avenir

Livret A : l’épargne remonte par crainte de l’avenir

La collecte du livret A remonte, c’est le signe de la prudence des ménages qui se méfient de l’avenir. Des chiffres cependant un peu tronqués qui ne témoignent pas de la véritable épargne car les taux du livret A sont très peu incitatifs. Le Livret A ne commence cependant pas trop mal l’année. Le placement a enregistré pour le mois de janvier une collecte nette de 1,6 milliard d’euros, selon les chiffres de la Caisse des dépôts publiés ce vendredi 21 février. C’est le meilleur niveau de collecte mensuelle depuis avril 2013. Mais cela reste nettement inférieur à la collecte record de janvier 2013 qui avait atteint 8,21 milliards d’euros. En ce mois de janvier, les Français étaient dans l’incertitude quant au taux de rémunération de ce placement. Le gouverneur de la Banque de France avait proposé, mi-janvier, de le ramener à 1% en février. Le gouvernement a finalement choisi de le laisser à 1,25%. En décembre dernier, il a déjà réussi à sauver son honneur. Après trois mois consécutifs de décollecte, le placement avait finalement enregistré une collecte nette de 350 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année 2013, si la collecte nette sur le livret A est ressorti positivement, elle n’a atteint que 12,14 milliards d’euros, une somme plus que divisée par deux par rapport à 2012.

Ukraine : accord entre Obama et Poutine

Ukraine : accord entre Obama et Poutine

 

La diplomatie européenne est bien intervenue en Ukraine, toutefois tardivement et sans trop de fermeté. Finalement c’est encore Poutine et Obama ( comme pour la Syrie ou l’Iran) qui ont imposé ‘cet accord aux parties opposées ( un accord qui prévoit un changement de constitution et des élections anticipées). .Le président des Etats-Unis Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine souhaitent que l’accord de fin de crise en Ukraine soit appliqué « rapidement », a dit vendredi 21 février un diplomate américain, mettant toutefois en garde contre une solution « très, très fragile ». Lors d’un entretien téléphonique « constructif », à l’initiative de Washington, Obama et Poutine « se sont mis d’accord sur le fait que l’accord devait être appliqué rapidement, et qu’il était très important d’encourager toutes les parties à s’abstenir d’avoir recours à la violence », a ajouté ce haut responsable du département d’Etat.  L’accord signé entre le président ukrainien Viktor Ianoukovitch et les dirigeants de l’opposition pour tenter de mettre fin aux violences meurtrières à Kiev représente « une véritable occasion pour une issue pacifique », a insisté ce diplomate lors d’une conférence téléphonique. De même source, « le président Poutine a dit que la Russie voulait rester impliquée dans le processus d’application » de l’accord. Le dirigeant russe et Obama « ont aussi parlé de la nécessité de stabiliser l’économie ukrainienne et de remettre l’Ukraine sur le chemin de la paix ». « Il s’agit clairement d’un signal important : le président (Obama) et le président Poutine ont pu parler de manière positive de la mise en œuvre de l’accord », s’est encore félicité le diplomate américain. De son côté, le Kremlin n’avait pas donné vendredi soir de compte-rendu sur cette conversation. Plus tôt, la Maison Blanche avait estimé que l’accord de Kiev était « cohérent avec ce que nous avons demandé, c’est-à-dire une fin de l’escalade de la violence, des changements constitutionnels, un gouvernement de coalition et des élections anticipées ». « Nous soutenons les efforts de tous ceux qui ont négocié cet accord (et) saluons le courage des dirigeants de l’opposition qui ont reconnu qu’il était nécessaire de faire des compromis », avait ajouté le porte-parole d’Obama, Jay Carney. « A ce sujet, nous appelons à une application immédiate des premières mesures » prévues par l’accord, notamment la fin des violences et l’adoption des mesures constitutionnelles au Parlement, avait-il dit. En outre, « il faut que les responsables des violences et des victimes depuis le début de la crise rendent des comptes, et nous restons prêts à imposer des sanctions supplémentaires si nécessaire », avait prévenu le porte-parole. Le département d’Etat n’a pas non « exclu des mesures supplémentaires, dont des sanctions, en particulier s’il y a encore des violences ou une violation de l’accord ». Ce règlement a été scellé après des affrontements qui ont fait près de 80 morts et des dizaines de blessés depuis mardi à Kiev. La crise en Ukraine a éclaté en novembre lorsque Kiev a suspendu ses négociations avec l’Union européenne sur un accord d’association, préférant relancer ses relations économiques avec Moscou. Pour Carney, « c’est un fait que la Russie a intérêt à ce que la violence prenne fin en Ukraine, comme les Etats-Unis et nos amis européens y ont intérêt, ainsi que les Ukrainiens ». Les chefs de la diplomatie française, allemande et polonaise ont conduit les tractations jusqu’à l’accord politique de vendredi à Kiev, mais il n’y avait pas de ministre américain.

 

Sondage aéroport Notre-Dame-des-Landes : les Français contre

Sondage aéroport Notre-Dame-des-Landes : les  Français contre

C’est cuit ou presque pour l’aéroport de Notre Dame des landes. Une majorité de français n’en veulent pas ; En dépit de l’entêtement d’Ayrault, le projet risque d’être enterré. Ayrault n’a plus que quelques mois à demeurer Premier ministre. Son successeur ne voudra pas s’encombrer de ce dossier contesté  peu pertinent qui ressemble davantage à une opération immobilière qu’à un vrai besoin transport. Réalisé pour le compte d’Agir pour l’environnement, Attac et l’Acipa (association locale), un  sondage est publié ce samedi 22 février, jour de mobilisation des opposants au projet. 24% des sondés se déclarent favorables au projet et 20% ne se prononcent pas. L’enquête a consisté en une seule question : « en considérant les incidences économiques, écologiques et climatiques d’une tel projet, estimez-vous que la construction du nouvel aéroport Notre-Dames-des-Landes doit être maintenue ou non? » Si 20% ont répondu ne pas savoir, 8% ont dit « oui certainement », 16% « oui probablement », tandis que 21% ont dit « non probablement pas » et 35% « non certainement pas ». Commentant dans un communiqué le résultat du sondage, Julien Durand, porte-parole de l’Acipa, a appelé le gouvernement « à entendre l’opposition qui s’exprime depuis plusieurs années à l’encontre de ce projet et à l’abandonner définitivement ». Stéphen Kerchkove, d’Agir pour l’environnement, estime qu’à « l’inutilité intrinsèque d’un tel projet, s’ajoute une véritable impopularité ». Les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes organisent samedi à Nantes une manifestation, deux mois après la publication des arrêtés autorisant la reprise des premiers travaux (défrichage, transfert d’espèces protégées, diagnostic archélogique), qui n’ont toutefois pas encore démarré.

 

Salon agriculture: Hollande au cul des vaches

Salon agriculture:  Hollande au cul des vaches  

Hollande va avoir du mal à séduire le monde agricole lors de sa visite à ce salon. Il est encore moins apprécié dans le monde rural qu’ailleurs. C’est au cul des vaches qu’il va tenter de séduire ; Un exercice compliqué, c’est pourquoi c’est très tôt qu’il commence sa visite, visite par ailleurs très rapide afin notamment d’éviter d’éventuels sifflets. Rendez-vous samedi à 7 heures du matin. François Hollande se présentera très tôt aux portes de la Ferme éphémère Porte de Versailles, pour n’y rester que la matinée. Selon Europe 1, le chef de l’Etat n’envisage pas d’effectuer un « marathon » digne de la précédente édition. Et pour éviter sifflements ou jets de tomates dans les allées, l’Elysée et le gouvernement ont multiplié les messages d’apaisement à l’égard des paysans. Vendredi, pas moins de quatre ministres Michel Sapin (Travail) Stéphane Le Foll (Agriculture), Guillaume Garot (Agroalimentaire) et Philippe Martin (Ecologie) se sont succédé à l’invitation de la FNSEA. Le syndicat majoritaire a organisé les Etats Généraux de l’Agriculture à Paris, afin de sortir le secteur de l’enlisement. Les sujets qui fâchent ont tous été abordés : OGM, simplification administrative, recherche, compétitivité, Pacte de responsabilité…. La même journée, François Hollande a rappelé ses engagements en faveur des campagnes dans le magazine emblématique La France Agricole. Il a confirmé la vocation exportatrice de l’agriculture hexagonale, insisté sur la nécessité de ne pas ajouter de normes supplémentaires à celles imposées par les directives européennes. Il a aussi promis « une concertation sur l’écotaxe » qui a tant agitée la Bretagne.   Le chef de l’Etat s’est voulu consensuel. A raison : une visite présidentielle, même écourtée, réserve toujours des surprises. Plus de 4000 animaux présentés comme des stars, presque autant de produits du terroir dégustés, testés et primés… Cette méga foire, qui mêle professionnels et grand public, se déroule dans une ambiance survoltée. Les Municipales ajoutent du piment à cette édition. Malgré son ancrage en Corrèze, terre d’élevage, François Hollande sait qu’il n’a recueilli que 32% de voix des agriculteurs au second tour de la présidentielle. Le baromètre CSA-Les Echos de févier révèle que 20% des ruraux lui font confiance. C’est 3 points de moins que la moyenne nationale.

Total :doit plus de 500 millions dimpôts au Gabon

Total :doit plus de 500 millions dimpôts au Gabon

On sait que les grands groupes qui disposent d’une armée de financiers et de juristes font de l’optimisation un sport multinational. C’est le cas de Total notamment auquel le Gabon réclame plus de 500 millions d’arriérés. Notons qu’en France Total (première société française) avait même réussi à ne pas payer dimpôts sur les bénéfices pendant des années. Au Gabon (et en Afrique en général), il faut cependant tenir compte des pratiques pour le moins opaques ( via la corruption)  entre contribuable et administration fiscale. Le gouvernement gabonais réclame à la filiale locale de Total le paiement de 805 millions de dollars (587,5 millions d’euros) d’impôts au titre des années 2008 à 2010, un dossier suivi de près par des investisseurs susceptibles de s’implanter dans le secteur de l’énergie au Gabon. Total Gabon conteste les demandes du fisc, qui découlent d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2008 à 2010. La compagnie a déclaré dans un communiqué que ce redressement fiscal était « dénué de tout fondement », ajoutant contester « l’ensemble des chefs de redressement et les montants associés ». Elle se dit confiante dans l’issue du contentieux. Un différend antérieur entre le fisc gabonais et Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec avait conduit cette dernière à débourser au moins 400 millions de dollars. D’autres compagnies feront l’objet de contrôles fiscaux similaires, a déclaré à Reuters un haut responsable du ministère du Pétrole qui a requis l’anonymat. Total Gabon est contrôlée à 58,28% par Total, l’Etat gabonais possédant 25% du capital. Une source du secteur a déclaré que le fait que l’Etat soit actionnaire devrait aider à résoudre le différend fiscal. Le gouvernement estime pour sa part que la réaction de Total prouve la mauvaise foi de la compagnie. La Direction générale des impôts a déploré l’attitude de Total qu’elle juge « caractérisée par une tendance à faire valoir exclusivement son point de vue ». « L’administration regrette la mauvaise volonté de Total Gabon qui, en dépit de sa taille, reste un contribuable comme tous les autres, soumis aux lois et règlements de la République gabonaise », ajoute le directeur général des impôts, Joël Ogouma, dans un communiqué adressé vendredi à Reuters mais daté de jeudi.

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Président de la BCE depuis novembre 2001, Mario Draghi a touché en 378.240 euros en 2013. Une rémunération en très légère hausse par rapport à 2012 où elle était 374.124 euros. Deux  fois plus que ce que devrait toucher Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine. Plus globalement, les résultats de la BCE ont bondi en 2013. La Banque centrale européenne a indiqué, jeudi 20 février, avoir nettement augmenté ses bénéfices en 2013. L’année dernière, l’institution a généré 1,44 milliard d’euros de bénéfice net, contre 995 millions d’euros en 2012. Ce bond de plus de 40% s’explique en partie par la forte réduction du montant affecté à la provision pour risques, qui a été abondée de seulement 400.000 euros (contre 1,166 milliard d’euros en 2012) pour atteindre un total de 7,530 milliards d’euros. La provision pour risques de la BCE a pour objectif de couvrir les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et de variation du cours de l’or. Son montant est réexaminé tous les ans.  Comme à son habitude, la BCE va redistribuer ses bénéfices aux banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème: 1,37 milliard d’euros avait déjà été reversé fin janvier, 61 millions le seront vendredi et la BCE a mis 10 millions d’euros de côté pour procéder à des ajustements des bénéfices des années précédentes. Les revenus courants de la BCE, qui se sont élevés à 2,005 milliards d’euros en 2013 (contre 2,289 milliards en 2012) proviennent des produits tirés du placement des réserves de change et de son portefeuille de fonds propres et pour près de la moitié des revenus nets d’intérêt sur les titres achetés dans le cadre de son programme de rachats d’obligations publiques. A 962 millions d’euros en 2013, contre plus d’un milliard l’année précédente, ceux-ci sont toutefois en baisse. Ils continuent de provenir presque pour moitié (437 millions d’euros) des intérêts d’obligations grecques.

 

Relance des mines françaises

Relance des mines françaises

Ce vendredi 21 février, Montebourg  il va ainsi annoncer officiellement la (re) naissance d’une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF), dotée d’un budget de 200 à 400 millions d’euros et chargée d’explorer les sous-sol français et étrangers.   Dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France de ce 21 février, il lance: « l’industrie minière n’appartient absolument pas au passé. Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux! ».  Cette société publique « accompagnera aussi l’exploitation du sous-sol de nos territoires d’outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d’or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c’est la loi de la jungle dans le secteur minier », précise-t-il « Nous explorerons aussi le sous-sol d’autres pays. Les pays d’Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d’avoir affaire à des multinationales étrangères », explique Arnaud Montebourg, précisant que la nouvelle compagnie publique aura également « vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du sud ». Pour créer cette nouvelle entreprise publique, les pouvoirs publics vont fédérer l’Agence des participations de l’Etat et le Bureau des recherches géologiques minières (BRGM) « qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d’euros sur cinq à sept ans », explique Arnaud Montebourg.  Mais pour Arnaud Montebourg, ce grand retour dans le domaine minier pourrait aussi être un nouveau pas de franchi vers l’exploitation du gaz de schiste dans l’Hexagone.  Le ministre du Redressement productif a souvent répété qu’il y était favorable, si une nouvelle technique d’extraction était trouvée pour remplacer la fracturation hydraulique, aujourd’hui interdite en France.

 

Conserver le Crédit d’impôt compétitivité?

Conserver le Crédit d’impôt compétitivité?

Compte tenu du flou qui règne sur le pacte de responsabilité, après le MEDEF, c’est la CFDT qui se prononce pour le maintien du CICE.  Le CICE consiste en une réduction d’impôt calculée sur la masse salariale, soit 4% des salaires compris entre 1 et 2,5 fois le smic en 2013 et 6% les années suivantes.  Il devrait coûter 20 milliards en année pleine, financé à hauteur de 7 milliards par des hausses des taux de TVA à compter du 1er janvier 2014. On le croyait enterré, amené à être remplacé par une baisse des charges classiques des entreprises. C’est en tout cas ce qu’avait laissé entendre François Hollande lors de sa conférence de presse du 14 janvier qui a fait suite à l’annonce de la mise en place du pacte de responsabilité.  Et pourtant le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) semble avoir encore de beaux jours devant lui. Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT a ainsi estimé, jeudi 21 février sur Les-échos TV que « la stabilité est une question importante. Sauf si elles ont anticipé, les entreprises vont bénéficier en mai du CICE. Le remettre en cause peut être perturbant ».  Dans l’optique de la réunion entre partenaires sociaux du 28 février sur le pacte de responsabilité, le patron de la CFDT plaide plus précisément pour « mixer deux systèmes, CICE plus un transfert de cotisations vers d’autres financements ».  C’est à peu près la position du Medef. Mardi 19 février, Pierre Gattaz, le président du Medef a demandé officiellement le maintien du CICE tout en y ajoutant 10 milliards d’euros de baisses de cotisations patronales. Coïncidence, jeudi 21 février, la Poste annonçait un bénéfice en hausse de 30% à 627 millions d’euros largement tiré par le préfinancement du CICE qui lui a permis d’engranger près de 300 millions d’euros !  Toutes les entreprises ne sont pourtant pas logées à la même enseigne : 45% des patrons de très petites entreprises (TPE) n’ont pas pris connaissance des mesures annoncées par François Hollande dans le cadre du Pacte de responsabilité avec les entreprises, selon l’enquête de conjoncture trimestrielle de l’Ifop pour la société Fiducial.  De quoi s’interroger sur les effets du Cice. Dans un rapport publié en octobre, le député PS Pierre-Alain Muet constatait que le mécanisme bénéficiait à des secteurs et à des entreprises non soumises à la concurrence internationale, alors qu’il est censé favoriser la compétitivité face aux concurrents étrangers.  Les entreprises qui ne sont pas exportatrices capteraient ainsi 38% du montant du Cice alors que celles « réalisant au moins 5% de leur chiffre d’affaires à l’export ne devraient obtenir que 27% des bénéfices directs ». De plus le Cice concernera 80% de la masse salariale des entreprises non exportatrices contre 58% de celles travaillant avec l’extérieur.  De son côté, l’Insee, dans une étude de décembre, nuançait les effets sur l’emploi du Cice. A long terme, il ne favoriserait selon lui que la création de moins de 300.000 postes.

 

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

CICE : une ristourne de 300 millions pour la Poste

CICE : une ristourne de 300 millions pour la Poste

La Poste a enregistré en 2013 un bénéfice net de 627 millions d’euros, en hausse de 31%. Pourtant, l’entreprise a fait face dans le même temps au recul des volumes du courrier, en chute de 30%, et à la baisse de fréquentation de ses bureaux de Poste. 
 Cette bonne santé financière est en fait due à un gros coup de pouce du gouvernement. Grâce au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), La Poste a bénéficié l’an dernier d’une ristourne fiscale de 300 millions. Le patron de La Poste assume cette aide gouvernementale. « C’est un effet majeur mais logique puisque La Poste est le premier employeur de notre pays. Il est donc logique que l’entreprise qui emploie le plus grand nombre de personnes en France, soit le premier bénéficiaire du CICE », indique Philippe Wahl. Fort de ce soutien non négligeable, le gouvernement pouvait légitimement attendre un retour en terme de compétitivité et d’emploi. Dans les faits, en donnant une plus grande marge de manœuvre à l’entreprise, le CICE a permis à La Poste d’investir, d’augmenter certains salaires et d’embaucher. « On continue à investir. On aura investi cette année près d’1 milliard d’euros, c’est considérable », explique Philippe Wahl.  « Il y a eu des hausses de salaires dans le cadre des négociations salariales 2013. Et des créations d’emplois. Nous avons l’année dernière embauché plus de 5.000 personnes comme nous nous y étions engagés. Ça nous permet d’entreprendre le travail de transformation du modèle de La Poste avec une plus grande sérénité. La contribution du CICE est donc positive », estime le patron de La Poste.  L’entreprise fait désormais face à un nouveau défi : compenser la baisse du chiffre d’affaires de la branche courrier, qui a enregistré en 2013 une baisse limitée (-3,5%) de son chiffre d’affaires, à 11,1 milliards d’euros, par d’autres activités en se restructurant avec l’aide du CICE.

 

TPE : peu d’embauches en 2014

TPE : peu d’embauches en 2014

L’année 2013 a été marquée par une baisse des effectifs des TPE. 16 % des employeurs déclarent avoir réduit leurs effectifs (contre 12 % qui les ont augmentés). « En prenant également en compte les entreprises qui employaient des salariés en 2012 et qui sont devenues sans salariés en 2013 (9%), ce sont environ 300.000 TPE qui au total ont réduit leurs effectifs tandis que seulement 120.000 les augmentaient », résument les auteurs de l’étude. « 28% des dirigeants (700.000 entreprises) ont différé ou renoncé à une embauche au cours des deux dernières années, et, dans des secteurs moroses comme le BTP, ce résultat atteint même 35% », poursuivent-ils. Ils notent que « l’absence de croissance n’est pas la première cause du renoncement à l’embauche, puisqu’elle n’est évoquée que par 24% des patrons, largement devancée par le poids des charges sociales et des impôts (70%), suivie par les raisons financières (31%) et le manque de flexibilité incarnée par les difficultés pour licencier Pour 2014, 84% des patrons comptent maintenir à l’identique leurs effectifs, 10% espèrent créer des emplois (+5 points par rapport à l’an passé). L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 1.001 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogé par téléphone du 20 au 31 janvier 2014. L’échantillon est constitué sur les critères de secteur d’activité, taille, région d’implantation de l’entreprise

Pacte de responsabilité : surtout des paroles pour les TPE

Pacte de responsabilité : surtout des paroles pour les TPE

Pas étonnant que le pacte de responsabilité soient inconnu des TPË, d’une part les mesures possibles profiteront d’abord aux grand groupe (exemple le CICE qui a rapporté par exemple 300 millions à la Poste !!!). Ensuite c’est de toute manière encore le flou total sur le contenu de ce fameux acte et surtout sur ses contraintes.  Les mesures du « pacte de responsabilité » sont don méconnues par près de la moitié (45%) des patrons de très petites entreprises (TPE). Selon une enquête de conjoncture trimestrielle réalisée par Ifop pour la société Fiducial, une toute petite majorité de patrons de TPE (55%) se disent informés des annonces faites le 14 janvier par François Hollande dans le cadre du « pacte de responsabilité ». 52% estiment que les mesures annoncées « montrent une prise en compte des enjeux et difficultés des entreprises » et 33% qu’elles vont faire baisser le coût du travail.  En revanche, seuls 30% des sondés prévoient qu’elles vont permettre de relancer la croissance et l’emploi. Sur l’ensemble des TPE, 78% estiment qu’elles « vont rester à l’état de paroles » et 22% qu’elle seront « suivies de mesures concrètes ».

« La crise n’est pas derrière nous » (Chaussade -Suez)

« La crise n’est pas derrière nous » (Chaussade -Suez)

Invité de BFM Business ce même jour, son directeur général, Jean-Louis Chaussade a livré plusieurs éléments d’explication. Jean-Louis Chaussade juge que « la crise n’est pas derrière nous ». « Nous sommes un indicateur assez avancé de la production industrielle et ce que nous voyons, c’est que tout au long de l’année 2013, il y a eu une réduction de la baisse », a-t-il développé.  Avant de poursuivre: « nous sommes sur un pallier et la question est de savoir quelle est la pente du redressement. Selon moi, elle est plutôt lente, mais je pense qu’on est reparti en territoire vert ». Il a ensuite indiqué que la France, l’Europe et l’International comptent chacun pour environ un tiers du chiffre d’affaires de sa société. Concernant la France, « l’activité eau résiste beaucoup mieux à la crise que la partie collecte et traitement des déchets ». Mais malgré cette conjoncture peu évidente « nous n’hésiterons pas à continuer d’investir », a-t-il assuré. « Je crois à l’Europe et je pense qu’il y aura des opportunités sur ce continent », a-t-il insisté.  Alors que le CICE a littéralement sauvé les résultats annuels du groupe La Poste, Jean-Louis Chaussade a indiqué que « le CICE représentait, en 2013, un peu plus de 20 millions d’euros (pour son groupe, soit 10 fois moins que La Poste, ndlr), c’est significatif », a-t-il fait valoir. « Mais je suis plutôt favorable à une baisses des charges », a-t-il nuancé, ajoutant que bien qu’il trouve que le CICE était une bonne idée « je ne voudrais que l’on s’éloigne du chemin qui est de dire ‘baissons les charges des entreprises’ ».

 

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