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Archive mensuelle de février 2014

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Loi « Florange » adoptée : un texte d’affichage électoral

Loi « Florange » adoptée : un texte  d’affichage électoral  

 

En faiat cette loi Florange  a été en grande partie vidée de son sens et de son contenu, ce n’est pas une obligation de vendre mais de rechercher un repreneur qui est imposé au propriétaire d’une usine qui veut fermer. Autant dire qu’il s’agit d’une obligation de moyens et non de résultats ; en clair on pourra faire semblant de rechercher mais en renonçant à vendre. Un texte finalement qui ne satisfait personne.  Ce texte visant à « reconquérir l’économie réelle », rejeté à nouveau vendredi au Sénat, a obtenu à l’Assemblée, qui avait le dernier mot, les suffrages des socialistes et écologistes, le Front de Gauche s’abstenant à nouveau pour ne pas bloquer « les modestes avancées ». UMP et UDI ont voté contre, jugeant que le texte s’exposait à une censure du Conseil constitutionnel.   »Ce n’est pas une loi de contrôle tatillon ou qui stresserait mais une loi de vertu », de « progrès économique et social », un texte « offensif et pragmatique », a affirmé le ministre Benoît Hamon, au nom du gouvernement, dénonçant « jusqu’ici un grand silence des pouvoirs publics à l’égard de ces sites qui fermaient alors qu’il y avait possibilité de maintenir l’emploi ».  François Hollande avait annoncé que « quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production et ne veut pas non plus la céder », elle aurait l’ »obligation » de la vendre. Au bout du compte, la proposition de loi oblige simplement les entreprises de plus de 1.000 salariés à rechercher un repreneur pendant trois mois, sous peine de pénalités.  Devant « une logique financière dévastatrice », la majorité a « voulu réagir » pour « marquer de l’on ne peut impunément fermer un site rentable », a souligné le rapporteur, la socialiste Clotilde Valter.  Votée deux ans « jour pour jour » après l’annonce de l’engagement 35 du candidat Hollande et « au terme d’un chemin quelque peu escarpé », cette proposition de loi et son « bon équilibre » vont « changer les choses » face à la politique « de la terre brûlée » de certaines entreprises, selon le président PS de la commission des Affaires économiques François Brottes.  Outre ArcelorMittal, les noms de Petroplus, Pilpa, Goodyear, Daucy, Molex, Conti ou Fralib ont été cités dans le débat.  Ce texte, « attendu », crée « des outils juridiques dont nous avons dû nous passer dans l’Eure il y a un an », à Alizay, sur le site du papetier finlandais M-Real « qui ne voulait pas voir arriver un nouveau concurrent sur le marché européen », a observé Jean-Louis Destans (PS). La reprise par un groupe thaïlandais a finalement été possible après l’acquisition temporaire du site par le conseil général.  Vu l’ampleur de l’hémorragie d’emplois industriels et du poids de la finance, la réponse n’est « pas à la hauteur », avec seulement « une obligation de moyens » pour rechercher un repreneur et des sanctions « guère dissuasives », a déploré Marc Dolez (Front de Gauche).  Et, a-t-il assuré, seules 1.500 entreprises et pas plus de 15% des plans de sauvegarde de l’emploi seront concernés.  Très favorables, les écologistes ont voté pour, démonstration qu’ »ils peuvent aussi être en phase avec le gouvernement », a glissé Christophe Cavard dans une allusion aux tensions autour de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.  Outre une proposition de loi « d’affichage », surtout « avant les municipales », l’UMP et l’UDI ont dénoncé un texte qui « n’empêchera nullement les usines de fermer » et apparaîtra comme « un épouvantail » aux investisseurs, à rebours des « discours » pro-entreprises du président de la République.   »Vos actes restent ceux d’une gauche archaïque », a lancé le centriste Meyer Habib.  Comme l’UMP, qui a réaffirmé sa volonté de saisir le Conseil constitutionnel, l’UDI s’est élevée contre une atteinte aux droits de propriété et à la liberté d’entreprendre.  Des arguments récusés par la majorité, le ministre vantant des « solutions pragmatiques avec un respect de la Constitution ».  Un second volet du texte entend favoriser l’actionnariat de long terme, via notamment un droit de vote double et un encadrement accru des offres publiques d’achat hostiles.  Nombre d’orateurs de gauche ont affirmé que les entreprises françaises, « moins protégées » jusqu’alors que celles d’autres pays, se rapprocheraient ainsi notamment des allemandes.

 

Ukraine : d’énormes besoins financiers

Ukraine : d’énormes besoins financiers

Pour le court terme c’est l’Union économique qui va sans doute sauver l’Ukraine de la faillite, pour le long terme il faudra attendre les élections et la constitution d’un plan sous l’égide du FMI.   Selon le porte-parole de la Commission Olivier Bailly, l’UE travaille sur un programme de soutien économique à court, moyen et long terme. « Il est trop tôt pour privilégier une option ou un ensemble d’options, mais nous sommes prêts à aider pourvu qu’il y ait des réformes économiques en Ukraine », a-t-il dit. Olivier Bailly a minimisé la possibilité d’une conférence de donateurs, idée à laquelle a souscrit le ministre grec des Affaires étrangères Evangelos Venizelos lors d’une réunion des pays d’Europe centrale et orientale à Budapest. « Je ne suis personnellement pas au courant qu’une décision ait été prise à propos d’une telle conférence », a dit Olivier Bailly. « Mais étant donné que la haute représentante (de l’UE pour la politique étrangère) Catherine Ashton est à Kiev, je suis sûr qu’elle sera la première à s’exprimer si une telle annonce est confirmée. » Il y a trois mois, l’UE espérait signer après des années de négociations un pacte de libre-échange avec l’Ukraine mais le président Viktor Ianoukovitch a soudainement fait volte-face, rejetant l’accord pour renforcer un rapprochement avec la Russie et déclenchant la colère des partisans de l’Europe et le début des manifestations qui ont conduit samedi à sa destitution. L’UE avait alors changé son fusil d’épaule. Estimant avoir perdu l’Ukraine au profit de Moscou, elle avait commencé à examiner une perspective à plus long terme. Mais l’Histoire s’est accélérée et Bruxelles se retrouve désormais contrainte de trouver des solutions rapides pour subvenir aux besoins de financement de l’ex-république soviétique. S’il est clair que Kiev a des besoins rapides de financement, certains analystes en relativisent l’urgence et estiment que le pays pourra attendre l’issue de la présidentielle du 25 mai. « De notre point de vue », écrit cependant la banque Goldman Sachs dans une note, « les considérations politiques priment dans ce cas sur les considérations économiques ou financières et l’aide occidentale sera probablement suffisante pour prévenir un événement de crédit à court terme. »

 

SFR-Numericable : négociations en cours

SFR-Numericable : négociations en cours

 

Après avoir démenti le rapprochement, Vivendi a cependant confirmé lundi avoir été approché par Altice, maison-mère de Numericable, en vue d’un rapprochement entre l’opérateur télécoms SFR et le spécialiste français du câble, tout en précisant ne pas avoir reçu d’offre formelle à ce stade. Après la clôture de la Bourse, Altice a à son tour confirmé avoir « approché Vivendi en vue d’un rapprochement entre Numericable et SFR », ajoutant qu’aucune offre formelle n’avait été « effectuée à ce jour ». Les discussions ont repris entre les deux parties à la suite d’une nouvelle proposition d’Altice, jugée cette fois plus crédible par les dirigeants du conglomérat après une première tentative infructueuse l’an dernier, avaient déclaré précédemment à Reuters des sources proches des discussions. Si elles aboutissent, les négociations se traduiraient par le rachat de l’ »ogre » SFR, dont la valeur d’entreprise est estimée entre 15 et 16 milliards d’euros par les analystes, par le « petit poucet » Numericable (six milliards). L’opération, qui annulerait de facto l’introduction en Bourse de SFR programmée début juillet, chamboulerait un marché français des télécoms éprouvé par deux années de guerre des prix en obligeant les opérateurs concurrents de SFR à envisager des alliances en guise de riposte.Selon trois sources au fait des discussions, la nouvelle proposition avancée par le dirigeant d’Altice Patrick Drahi valorise SFR à plus de 15 milliards d’euros et prévoit que Vivendi conserverait une part minoritaire de 32% dans la nouvelle entité. Le quotidien Les Echos avait fait état dimanche soir d’un accord de principe entre les deux parties mais un porte-parole de Vivendi a démenti qu’un protocole d’accord ait été signé.

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Pacte de responsabilité : ne pas oublier les petites entreprises

Pacte de responsabilité : ne pas oublier les petites entreprises

Roubaud, président de la CGPME demande que le pacte de responsabilité concerne aussi les petites entreprises et les indépendants. Il a raison mais comme dans le même temps, il souhaite que le CICE et les allégements Fillon soit maintenus, le pacte se réduira à peu de chose. Surtout qu’il faudra discuter des contreparties et que pour l’instant Ayrault (pour faire plaisir à la gauche) a déclaré aujourd’hui qu’il fallait les imposer. Les partenaires sociaux s’apprêtent à discuteront  des baisses de charges et des modalités du pacte de responsabilité, vendredi 27 février, avant de transmettre leurs propositions à Jean-Marc Ayrault.  La CFDT et le Medef ont déjà fait connaître leurs positions concernant l’articulation du CICE (crédit impôt compétitivité et emploi) avec la baisse des charges. Invité de BFM Business ce lundi 24 février, le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a indiqué que son organisation fera connaître la sienne « dans les jours qui viennent ». « Je dois rencontrer le ministre des Finances et le ministre du Budget, mais sur le principe nous sommes à peu près d’accord » avec le Medef, qui souhaite que les allègements Fillon et le CICE soit maintenu et couplé à 10 milliards d’euros de baisses de charges supplémentaires.   »Le CICE est quelque chose qui commence et dont les chefs d’entreprise se rendent compte que c’est une bonne chose, donc il faut le maintenir », a-t-il fait valoir.  Pour Jean-François Roubaud, ce dispositif global « n’est pas si compliqué, mais il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de population qui soit oubliée ». Il a indiqué penser notamment aux entreprises indépendantes « qui ne peuvent pas bénéficier du CICE » et « qui doivent avoir aussi une baisse de charges. Il a ensuite évoqué les contreparties du pacte. « Pour moi, elles sont très simples: le gouvernement a enfin une vraie stratégie qui permettra aux entreprises de s’en sortir. Mais nous sommes incapables de dire combien d’emplois cela créera ».  « Nous allons augmenter les marges des entreprises ce qui nous permettra d’avoir un peu plus d’argent et donc de faire des investissements en hommes ou en matériel, mais la création d’emploi n’est pas liée directement [à ce mécanisme, ndlr] c’est l’affaire de trois, quatre ou cinq ans », a-t-il détaillé.

 

Notre Dame des Landes : le projet sera abandonné (Mélenchon)

Notre Dame des Landes : le projet sera abandonné ( Mélenchon)

Il a raison Mélenchon, le projet de Notre dame des Landes sera abandonné dès que Ayrault ne sera plus Premier ministre ; Aucun autre gouvernement ne voudra s’encombrer de ce dossier contesté et contestable. Le futur gouvernement aura assez à faire ailleurs. Invité ce lundi de France Info, le co-président du Parti de gauche est revenu sur la polémique entre le Premier ministre, le PS et les Verts à propos de Notre-Dame-des-Landes. Il parle d’une perte de temps car selon lui ce projet d’aéroport sera abandonné quand Jean-Marc Ayrault quittera Matignon, « bientôt ». « Pour ma part j’ai participé à une manifestation tranquille, je n’ai rien vu de ces violences » assure Jean Luc-Mélenchon.  Et le co-président du Parti de gauche assure que « ce n’est pas un évènement sans racines. Il s’est installé un climat dont Manuel Valls est le responsable. Lorsqu’il a fallu évacuer la zone du projet d’aéroport, les ordres qu’il a donnés étaient d’une dureté incroyable. Il y a des scènes d’une violence terrible dans les bois, des médecins avaient parlé d’état de guerre ». Mais pour Jean-Luc Mélenchon, ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est ce projet d’aéroport : « Je suis contre, des tas de gens sont contre. Cet aéroport est absurde. C’est de l’obstination de la part de Jean-Marc Ayrault. Tout le monde le sait. Et l’aéroport cessera le jour où Jean-Marc Ayrault ne sera plus Premier ministre, bientôt ». Et le co-président du Parti de gauche de dénoncer l’attitude de Jean-Marc Ayrault à l’égard des partis de la majorité : « Il a une mentalité qui est comme ça, il fait de la police politique. Tout le monde doit être en ordre, une seule tête. Il a l’habitude de nous traiter tous d’une manière insupportable… »

 

Agriculture :  » baisser les coûts de production »(Philippe Mangin)

Agriculture :  » baisser les coûts de production »(Philippe Mangin)

L’agriculture, comme l’industrie comme l’ensemble de l’économie, souffre de surcoûts de production qui freinent l’exportation et au contraire favorisent  les importations. De ce point de vue on peut s’étonner que Hollande n’ait surtout parlé, dans le cadre du pacte de compétitivité, essentiellement de l’industrie (et des services). Témoin le fait que le Medef est considéré comme le principal interlocuteur pour ce pacte. François Hollande a rappelé en arrivant au Salon de l’agriculture, samedi 22 février, qu’il voulait défendre une agriculture “compétitive et durable”. Un objectif que Philippe Mangin, le président des coopératives agricoles de France (Coop), approuve totalement. “Nous partageons complètement cet objectif”, affirme-t-il au micro de RTL. Selon lui, ce serait une bonne chose pour les consommateurs, qui n’ont pas un pouvoir d’achat “extensible”. “On est parfois trop cher”, souligne-t-il. “On a arraché des tas de verger dans la vallée du Rhône parce qu’on n’était pas compétitif”, rappelle Philippe Mangin. Lors des états généraux de l’agriculture qui se sont tenus vendredi, Coop de France a rappelé qu’il “fallait intervenir de toute urgence pour faire baisser nos coûts de production”, explique-t-il. Cette baisse de coût permettrait également de répondre à la demande mondiale. “Chaque fois que nous allons à l’étranger nous sommes attendus, affirme Philippe Mangin. L’image des produits alimentaires français est extraordinaire dans le monde. » Selon lui, “l’agriculture demande à être libérée de beaucoup trop de contraintes pour produire des produits de qualité”. Le président des coopératives agricoles de France s’est par ailleurs félicité de l’arrivée prochaine d’un logo “made in France” pour les produits agricoles.

 

Ukraine : faillite financière proche

Ukraine : faillite financière proche

Après l’euphorie (légitime) de la révolution, retour aux réalités. L’Ukraine est en fait en quasi faillite financière. Les russes qui devaient aider l’Ukraine vont se retirer surtout si un accord commercial est passé entre l’UE et l’Ukraine. L’ UE va être contrainte de soutenir rapidement l’Ukraine ruinée par presque tous les oligarques, la corruption et la mafia. Presque toute la classe politique es  impliquée dans le pillage de l’Ukraine ( ce qui explique le discours très populiste et anti partis  de Ioula Timochenko, elle même oligarque). L’Ukraine se trouve au bord d’un défaut de paiement, a déclaré dimanche 23 février le président par intérim Olexandre Tourtchinov dans une adresse à la nation.   »L’Ukraine est en train de glisser dans le précipice, elle est au bord d’un défaut de paiement », a déclaré M. Tourtchinov, dénonçant la gouvernance du président déchu Viktor Ianoukovitch et de son premier ministre Mykola Azarov, qui ont « ruiné le pays ».  Un tel défaut de paiement est assez prévisible. En effet, l’économie du pays est sous perfusion, et comptait jusqu’à récemment sur des emprunts russes. En décembre, Moscou a promis de prêter 15 milliards de dollars, et a déjà versé 3 milliards, à rembourser sous deux ans avec un taux d’intérêt de 5%. « Ces 15 milliards auraient permis de couvrir les besoins de trésorerie jusqu’aux élections présidentielles jusqu’à alors  prévues en mars 2015″, relève Moody’s.  Mais, au vu des événements, Moscou n’a pas versé les deux tranches suivantes de 2 milliards chacune, attendues respectivement en janvier et mi-février.  Problème: selon Standard & Poor’s, il y a 13 milliards de dollars de dettes à rembourser en 2014, si l’on additionne la dette souveraine, celle de la banque nationale, et celle de Naftogaz, la compagnie publique de gaz.  L’agence de notation ajoute que les réserves de change du pays ont chuté de 20,4 à 17,8 milliards de dollars entre décembre et janvier, soit 2,6 milliards en un mois… La banque nationale a notamment dépensé 1,7 milliard de dollars de réserve de change durant le seul mois de janvier pour défendre la monnaie nationale. « La probabilité d’une dévaluation forcée s’accroît significativement », estimait Standard & Poor’s vendredi.  Face à cette situation, la note de la dette du pays a été dégradée le 31 janvier à Caa2 par Moody’s, puis le 21 février à CCC (le niveau équivalent) par Standard & Poor’s. Chez les deux agences, la perspective est négative. Cette note est celle juste au-dessus du défaut de paiement.  Standard & Poor’s dit « s’attendre à un défaut de paiement si le soutien financier russe n’est pas au  niveau promis. »  De son côté, Moody’s rappelle que « l’Ukraine avait auparavant cherché à obtenir 15 milliards de dollars du FMI, mais cela aurait été conditionné à une hausse du prix du gaz pour les particuliers, et un taux de change plus flexible ».

 

G 20 Croissance : du bla-bla

G 20 Croissance : du bla-bla

 

Quand on lit les communiqués de la rencontre du G 20 on ne peut qu’être atterré par l’impuissance de cet inutile organisme (qui n’a d’ailleurs juridiquement aucun pouvoir). Sur la croissance chaque pays va donc continuer de faire ce qu’il veut (ou ce qu’il peut) !°Les pays membres du G20 se sont fixés pour objectif de doper la croissance de deux points de pourcentage supplémentaires d’ici à 2018, en « développant des politiques ambitieuses mais réalistes ». « Cela représente plus de 2.000 milliards de dollars en termes réels et permettra la création de nombreux emplois », ont souligné les ministres des Finances et les banquiers centraux lors de cette réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat qui se tiendra en novembre à Brisbane (Australie).  Pour la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, cet objectif « peut être atteint, voire dépassé » à condition « de mettre en œuvre les réformes identifiées » dans chacun des pays concernés.   »Cela permet de mesurer le chemin parcouru » depuis la crise financière, a noté le ministre français, Pierre Moscovici. « En 2010, on s’était engagé dans la réduction des déficits, en 2012, on parlait de la survie de la zone euro », a-t-il rappelé. « Aujourd’hui, on parle de la croissance ». Le secrétaire américain au Trésor Jack Lew a souligné que le G20 s’était cette fois totalement concentré sur la croissance, abandonnant le débat sur l’austérité. « Si on regarde où nous en étions il y a un an, discutant de l’austérité. Ce weekend, le débat a porté sur la manière dont nous pouvons agir ensemble, partager les meilleures pratiques et impulser un mouvement permettant à chacune de nos économies de croître et à l’économie mondiale d’atteindre l’objectif fixé ».  Dans un geste à l’égard des pays émergents, qui s’inquiètent des effets collatéraux de la sortie de la Fed de sa politique monétaire ultra-accommodante, les banques centrales du G20 renouvellent leur engagement à « calibrer avec attention et à communiquer clairement » sur leur politique monétaire. Elles veilleront « à l’impact » de leurs décisions « sur l’économie mondiale ». La fin progressive du programme de soutien de la Réserve fédérale américaine a provoqué un début de rapatriement des capitaux vers les Etats-Unis, depuis les pays émergents, provoquant une chute de leurs devises. Christine Lagarde a souligné « la bonne coopération induite par cette réunion », que certains prédisaient tendue en raison des plaintes des pays émergents.

 

SFR : racheté par Numericable

SFR : racheté par Numericable

Selon les Echos de ce lundi 24 février, Altice, la maison-mère de Numericable, dirigée par Patrick Drahi, aurait conclu ce week-end un accord de principe avec Vivendi qui détient SFR. Le quotidien explique que les deux parties auraient passé l’intégralité du week-end à négocier les conditions de cet accord, qui valoriserait SFR à plus de 15 milliards d’euros. En l’état, le texte prévoirait de créer une société commune qui réunirait en son sein SFR et Numericable. Elle serait contrôlée à 50% par Altice et à 32% par Vivendi. Les deux parties espéreraient arriver à un accord ferme « dans quelques semaines ». Les détails financiers de l’opération confirment là encore les informations de BFMbusiness.com: les Echos expliquent qu’Altice lèverait 8 milliards d’euros de dette pour financer l’achat, soit peu ou prou la même somme évoquée fin janvier.  Pour compléter l’offre, Altice devrait également puiser dans ses fonds propres et pourrait notamment utiliser dans ce but l’argent récemment récolté en Bourse. Les synergies attendues par l’opération se chiffreraient à 6 milliards d’euros. Les deux sociétés pourraient notamment mutualiser leurs investissements dans la fibre optique. Cette opération changerait les plans de Vivendi qui projetait, il y a encore quelques mois, d’introduire en Bourse sa filiale télécom, et avait en ce sens opéré une profonde réorganisation scindant en deux ses activités. Mais, au regard des faibles perspectives de croissance du secteur liée notamment au flop de la 4G , l’introduction de SFR risquerait de rencontrer un succès des plus modestes. Davantage d’informations pourraient être connues mardi 25 février, Vivendi devant publier ses résultats annuels avant l’ouverture de la Bourse de Paris.

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

 

Sur l’évasion fiscale  le G20 n’a pas pris de grande décisions (comme souvent) ; seulement quelques intentions et pas de modalités pratiques. L’optimisation fiscale (environ 3000 milliards par an a encore de beaux jours et décennies devant elle).  Les principales puissances économiques mondiales se sont engagées dimanche à durcir la lutte contre l’optimisation fiscale qui permet à de grands groupes d’échapper à l’impôt en expatriant leurs bénéfices vers des pays plus laxistes. Le groupe des pays membres du G20 s’est accordé sur la mise en place d’une série de normes sur le partage transfrontalier d’informations bancaires et sur un mécanisme d’échange automatique d’information devant prendre effet d’ici fin 2015. « Certaines multinationales ne payent pas l’impôt qu’elles devraient payer », a déclaré Joe Hockey, ministre australien des Finances en clôture de la réunion du G20 organisée samedi et dimanche à Sydney. « Il faut une réponse à l’échelle mondiale », a-t-il poursuivi. Des informations dévoilant les méthodes employées par ces grands groupes, comme Starbucks, Google, Apple ou encore Amazon.com ont provoqué la colère des opinions publiques et d’un certain nombre de responsables politiques furieux de voir leurs finances publiques privées de colossales rentrées fiscales. Selon des chercheurs de l’organisme Tax Justice Network, l’évasion fiscale représenterait plus de 3.000 milliards de dollars (2.200 milliards d’euros) chaque année tandis que 32.000 milliards de dollars dormiraient dans des paradis fiscaux. La nécessité de durcir les arsenaux législatifs entourant la fiscalité est devenue de plus en plus criante après le déclenchement de la crise financière qui a creusé les déficits budgétaires des plus grandes économies de la planète. Cette évasion fiscale est également un défi pour les pays les plus pauvres qui sont souvent les moins bien armés pour la combattre. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a déclaré qu’il entendait faire en sorte que l’Europe devienne le fer de lance de ce combat, la France étant prête de son côté à signer des accords en ce sens avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne dans les semaines à venir.  Le G20 ne s’est pas encore accordé sur les modalités. Certains membres se demandent notamment s’il faut taxer les groupes technologiques dans le pays source, là où se situe le consommateur et là où la valeur est créée ou s’il faut qu’ils soient taxés dans le pays de résidence d’où provient le produit.

 

PME : baisse des taux de marge depuis 2000

PME : baisse des taux de marge depuis 2000

 

On le savait mais c’est confirmé par l’INSEE, les PME ont davantage souffert de la crise que les plus grandes entreprises. L’Observatoire du financement des entreprises, créé en 2010 à la demande du gouvernement, a rendu il y a quelques jours son ­rapport annuel au ministre de l’Économie, Pierre Moscovici. Le document s’est intéressé à l’évolution du taux de marge des PME depuis le début des années 2000. Les conclusions de l’Observatoire, présidé par la médiatrice du crédit, Jeanne-Marie Prost, peuvent expliquer non seulement la difficulté des entreprises françaises à grandir – et à investir -, mais accentue aussi l’urgence de redonner des marges de manœuvre financières aux entreprises. Selon l’Insee, le taux de marge des entreprises françaises dépassait à peine 28% en 2012. Les niveaux des taux de marge sont «très hétérogènes», explique le rapport. Ainsi, tous les secteurs ne sont pas tous logés à la même enseigne: depuis 2000, l’industrie manufacturière a davantage souffert que le secteur de la construction. Les différences sont également marquées selon la taille de l’entreprise. On constate notamment que «les taux de marge des PME sont globalement plus faibles que ceux des entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises». «La dégradation des performances économiques des PME que l’on observe ­depuis le début des années 2000 s’est accentuée à partir de 2008. En 2012, le taux de marge atteint son plus bas niveau depuis le milieu des années 1980», assure le rapport. Les taux de marge des PME sont globalement plus faibles que ceux des entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises Entre 2008 et 2010, le taux de marge a baissé de 2,2 points chez les PME, 3,1 points chez les ETI et 0,5  point chez les grandes entreprises. Il a continué de reculer depuis. Le tassement du taux de marge des PME traduit «une évolution des charges de personnel, et notamment des salaires, plus dynamique que la valeur ajoutée». La situation des entreprises françaises semble caractéristique: elle se distingue d’abord par sa situation d’avant crise où son taux de marge est demeuré relativement peu dynamique (+ 1 point entre 2000 et 2007) alors qu’il était en forte augmentation en Allemagne (+7,3 points) et, dans une moindre mesure, aux États-Unis (+4,9  points) et au Royaume-Uni (+ 1,5 point) «reflétant, en Allemagne notamment, une baisse du coût du travail à la suite des réformes structurelles».  La baisse du taux de marge des entreprises ­françaises à partir du déclenchement de la crise (-3,4 points entre 2007 et 2012) se retrouve en Italie (- 4,5  points) et en Allemagne (- 4,6  points), mais le taux de marge a en revanche moins baissé au Royaume-Uni (-2,9  points), et a même augmenté aux États-Unis (+ 2,7  points) et en Espagne (+ 5,4  points).  Dans ce dernier pays, le «redressement spectaculaire» provient de la disparition des entreprises les moins productives ­- caractérisées par un taux de marge très faible – et, pour les entreprises survivantes, «une forte baisse des coûts salariaux unitaires observée au cours de la période de crise dans un contexte où le prix des biens et services produits continuait de croître».

 

Ukraine : et maintenant il va falloir la soutenir financièrement

 maintenant il va falloir soutenir financièrement l’Ukraine

 

 

L’Ukraine se tourne désormais vers l’union européenne pour des rasions politiques mais aussi pour des raisons financières. Poutine ne fera pas de cadeau à la nouvelle équipe. L’Ukraine a besoin du gaz russe, elle va le payer aux prix cher ; En outre les finances de l’Ukraine sont au bord de la faillite, il faudra un soutien financier massif et rapide. Sans doute sera-t-il nécessaire d’imposer des réformes sérieuses dans ce pays où oligarques ; mafia et politiques pillent le pays depuis la perestroïka (parfois de concert) .Le nouveau pouvoir ukrainien, installé au cours du week-end à la suite de la destitution du président Viktor Ianoukovitch par le parlement, a donc manifesté dimanche son intention de se tourner vers l’Union européenne (UE), qui a pour sa part renouvelé son offre d’un accord commercial. Alors que la Russie a rappelé à Moscou son ambassadeur en Ukraine, les Etats-Unis ont affirmé par la voix de Susan Rice, conseillère de Barack Obama pour les questions de sécurité, que Moscou commettrait une « grave erreur » en envoyant des forces armées pour rétablir le président sortant. La réorganisation du pouvoir politique, entamée samedi, s’est poursuivie avec la désignation par la Rada, le parlement ukrainien, d’Oleksander Tourchinov, le bras droit de l’opposante Ioulia Timochenko, aux fonctions de chef de l’Etat intérimaire, dans l’attente d’une élection présidentielle prévue le 25 mai. Il a demandé aux élus de se mettre d’accord d’ici mardi sur la composition d’un gouvernement d’union nationale. Estimant qu’il s’agissait d’une « tâche prioritaire », il a exigé que les discussions débutent immédiatement. Au cours d’une adresse à la nation, Oleksander Tourchinov a ensuite déclaré que Kiev accepterait de discuter avec Moscou, « sur une nouvelle base d’égalité et de bonne entente, qui reconnaisse et prenne en compte le choix européen de l’Ukraine », mais qu’il ferait du « retour à la voie de l’intégration européenne » une priorité. Libérée samedi de l’hôpital-prison de Kharkiv dans lequel elle était détenue depuis 2011 pour « abus de pouvoir », Ioulia Timochenko a elle écarté la proposition d’occuper le poste de Premier ministre, et a ainsi refusé une charge qu’elle avait occupée à deux reprises en 2005 puis entre 2007 et 2010. Ioulia Timochenko, qui s’est exprimée samedi soir devant plusieurs milliers de manifestants massés sur la place de l’Indépendance à Kiev, s’est entretenue avec la chancelière Angela Merkel qui l’a félicitée pour sa libération et s’est dite certaine que son retour dans le jeu politique allait contribuer à stabiliser la situation dans le pays.  

 

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

 

En fait on se demande à qui profit les violences, sans doute pas à la manif massive et  festive ; plutôt au gouvernement qui peut ainsi détourner l’intérêt sur ces débordements et discréditer en même temps la protestation contre cet aéroport inutile( davantage une opération foncière qu’un besoin transport). ; C’est le même processus que pour la manif pour a famille ; Valls avait annoncé des violences, il n’y en a pas eu. Pas de chance ! Du coup le lendemain Hollande a retiré sa loi famille. Ayrault en profite pour attaquer l’EELV qui pour une fois a fait preuve de courage. Le soutien apporté par les écologistes à la manifestation de samedi contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a en effet  ravivé les tensions au sein de la majorité, à un mois des élections municipales. Cet appui s’ajoute aux critiques lancées samedi par la ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), pour qui le gouvernement n’a « pas encore démontré » qu’il était conscient de « l’urgence » de la transition énergétique. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a appelé dimanche Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à « sortir de l’ambiguïté », visant son soutien aux opposants à l’aéroport, alors que le défilé à Nantes a été émaillé de violents heurts. « Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d’aménagement différé dédiée à l’aéroport), organisateurs délibérés de ces violences », a-t-il dit à Presse-Océan.fr. « EELV doit sortir de l’ambiguïté », a ajouté le Premier ministre, qui fut maire de Nantes. Mais la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a rappelé avoir immédiatement condamné les violences provoquées, selon elle, par des perturbateurs. « On les a immédiatement condamnées, il n’y a aucune espèce d’ambiguïté. Les écologistes ont toujours porté le pacifisme et la non-violence », a renchéri Pascal Durand, ancien dirigeant d’EELV, sur BFM-TV.  » De nombreux élus écologistes étaient présents dans la manifestation et Cécile Duflot a affirmé samedi au Monde qu’elle soutiendrait « plutôt deux fois qu’une » les opposants si elle n’était pas au gouvernement.

 

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