Relance des mines françaises
Ce vendredi 21 février, Montebourg il va ainsi annoncer officiellement la (re) naissance d’une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF), dotée d’un budget de 200 à 400 millions d’euros et chargée d’explorer les sous-sol français et étrangers. Dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France de ce 21 février, il lance: « l’industrie minière n’appartient absolument pas au passé. Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux! ». Cette société publique « accompagnera aussi l’exploitation du sous-sol de nos territoires d’outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d’or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c’est la loi de la jungle dans le secteur minier », précise-t-il « Nous explorerons aussi le sous-sol d’autres pays. Les pays d’Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d’avoir affaire à des multinationales étrangères », explique Arnaud Montebourg, précisant que la nouvelle compagnie publique aura également « vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du sud ». Pour créer cette nouvelle entreprise publique, les pouvoirs publics vont fédérer l’Agence des participations de l’Etat et le Bureau des recherches géologiques minières (BRGM) « qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d’euros sur cinq à sept ans », explique Arnaud Montebourg. Mais pour Arnaud Montebourg, ce grand retour dans le domaine minier pourrait aussi être un nouveau pas de franchi vers l’exploitation du gaz de schiste dans l’Hexagone. Le ministre du Redressement productif a souvent répété qu’il y était favorable, si une nouvelle technique d’extraction était trouvée pour remplacer la fracturation hydraulique, aujourd’hui interdite en France.
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