G20-Croissance : encore un G vain ou des engagements
L’Australie qui accueille le G 20 a pris les devants et ne souhaite pas que le G 20 se contente comme d’habitude de simples parlottes. Pas sûr cependant que des engagements fermes seront pris d’autant que le G20 demeure une structure informelle de concertation et nn de décision. « Il est extrêmement important pour le monde que les ministres des Finances et les banquiers centraux aspirent à une croissance qui aille au-delà des prévisions actuelles du FMI (Fonds monétaire international), comprises entre 3,7 et 4% sur un an », a déclaré Joe Hockey à la chaîne publique Australian Broadcasting Corporation (ABC). Le Trésorier, équivalent en Australie du ministre de l’Économie et des Finances, préside le G20 qui se déroule samedi et dimanche à Sydney. Si une croissance supérieure aux prévisions du FMI était réalisée, « nous créerions les emplois qui permettraient au commerce international d’atteindre un niveau nécessaire pour accroître la prospérité, et nous aider, au final, à réduire nos déficits et notre endettement », a-t-il ajouté. Le responsable, qui prévoit de tenir des réunions bilatérales avec quasiment tous les ministres des Finances présents pour faire passer son message, n’a pas précisé le taux de croissance qu’il souhaitait fixer. Selon la presse australienne, l’objectif serait de 5%. Joe Hockey est décidé à ce que ces réunions lors du G20 ne soient pas de simples « parlotes », a-t-il répété, estimant que des actions décisives sur les réformes sont nécessaires pour encourager la croissance. »Le message pour l’Australie et pour le reste du monde est le même: l’auto-satisfaction ne nous donnera pas de la croissance », a-t-il déclaré dans un autre entretien, au quotidien The Australian.
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