Montebourg, Don Quichotte : l’ennemi, c’est la banque et l’assurance !

Montebourg, Don Quichotte : l’ennemi, c’est la banque et l’assurance !

Montebourg en Don quichotte pathétique refait le coup de Hollande et de son fameux slogan «  l’ennemi, c’est la finance ! » Cette Fois Montebourg y ajoute l’assurance ; banque et finance qui n’ont pas à diriger l’économie dit Montebourg ; Il faudrait bien qu’il en parle à son collègue Moscovici qui sous la pression a réalisé une mini reforme bancaire et finalement a donné raison aux banques. Montebourg qui ne craint pas le ridicule décerne aussi des médailles de patriotisme à Gattaz mais aussi aux syndicats. Ce n’est pas le ministre du redressement productif mais de la parole emphatique. Après l’euro fort, ce jeudi 5 janvier, Arnaud Montebourg s’en est un pris à un autre de ses meilleurs ennemis: la Finance. « Je voudrais dire que, dans le Medef, il y a peut-être deux tendances finalement », a d’abord affirmé ministre devant l’Association des journalistes parlementaires, à l’Assemblée nationale. « Il y a celle de la banque-assurance, qui entretient une certaine indifférence à l’égard du maintien de nos intérêts industriels et productifs dans notre pays », a-t-il ensuite souligné, reprochant à ce secteur d’être à l’origine « du décrochage de la France ». « Nous sommes habitués à ce que la banque et l’assurance croient pouvoir diriger l’économie française. Et ça, ce n’est plus possible », a-t-il ajouté avant de s’en prendre au libéral Denis Kessler, patron du réassureur Scor et ancien vice-président du Medef, pour ses « philippiques un peu morbides ».  En revanche, le ministre a fait l’éloge du « patriotisme » de la tendance industrielle de l’organisation patronale et de Pierre Gattaz. « Il y a au Medef des forces qui défendent les bases productives, qui défendent l’industrie. Et je tiens Pierre Gattaz parmi celles-là », a-t-il assuré, dans un compliment peu habituel de sa part. Le ministre, qui s’en prend régulièrement aux banques dans ses interventions et à leur manque de soutien à l’industrie, a marqué sa préférence pour le « patronat industriel et patriote » face à celui, « hors sol », qui prône une France mondialisée ». Et d’ajouter que cet « esprit patriotique est le même que celui que je rencontre à la CGT, à FO ou à la CFDT ».

 

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