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Chômage : décélération dans la dégradation de l’inversion de la courbe ; une sorte de stabilisation de la croissance tendancielle ; en clair : des chômeurs en plus

Chômage : décélération dans la dégradation de l’inversion de la courbe ; une sorte de stabilisation de la croissance tendancielle ; en clair : des chômeurs en plus

Dur, dur de qualifier l’échec sur le chômage, alors ion utilise toutes les richesses de la sémantique de l’analyse statistique pout habiller le bébé. Lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2012, François Hollande fait de « l’inversion coûte que coûte de la courbe du chômage » son seul et unique objectif pour l’année 2013. Il donne alors rendez-vous aux Français « à la fin de l’année 2013″. Selon un sondage IFOP paru quelques jours plus tard dans le JDD, trois Français sur quatre estiment que le chef de l’Etat ne parviendra pas à réaliser son objectif. Tout comme les économistes du FMI qui publient début janvier une étude critique sur le sujet.  En réponse au scepticisme du Fonds mondial, le chef de l’Etat assure que le pari d’inverser la courbe du chômage est « tenable ». Entre janvier et avril, son gouvernement temporise, arguant que sa « boîte à outils » (contrats de génération, crédit d’impôt compétitivité, emplois d’avenir…) ne peut pas avoir un effet immédiat. Commentant les mauvais chiffres du chômage fin 2012, Michel Sapin, le ministre du Travail, livre par exemple cette analyse sur Canal + : « C’est très long, c’est comme un navire lancé à pleine vitesse, avant que ça ralentisse il faut que les politiques que nous lançons en ce moment aient porté leurs fruits. » Après le FMI, c’est au tour de l’Unédic, l’organisme public chargé de la gestion de l’assurance chômage, et de l’Insee, l’institut national de statistique, de remettre en cause l’objectif du gouvernement. Dans des études publiées au printemps 2013, ils disent n’entrevoir aucune inversion de tendance possible. « Les uns prévoient, les autres agissent », rétorque alors Michel Sapin.  En août, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité baisse pour la première fois avec 50.000 demandeurs d’emplois de moins. Soit une baisse de 1,5%. « C’est la première enregistrée depuis avril 2011« , se félicite dans un communiqué le ministère du Travail. Mais, si tous les membres du gouvernement font la publicité de ces chiffres, Michel Sapin reste dans la nuance. « Les résultats d’un mois ne font pas un retournement », indique-t-il dans les médias. Le seul acquis est alors pour lui « l’inversion de la courbe du chômage des jeunes ». Sans surprise, le chômage repart donc à la hausse en septembre, avec 60.000 demandeurs d’emploi supplémentaires (+1,9%). François Hollande commente ces chiffres depuis Bruxelles lors d’une conférence de presse : « L’inversion de la courbe du chômage, nous n’y sommes pas encore (…) Mais il y a une évidente décélération. » Un mois plus tard, lors d’un déplacement sur l’emploi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le chef de l’Etat préfère temporiser : « La bataille (contre le chômage) prendra tout le temps qui est nécessaire (…) Ce qui compte, c’est la tendance. »

 

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