Saga Hollande –Gayet (suite) : une situation qui tarde à s’éclaircir
Hollande voulait rapidement clarifier l’affaire, en clair virer Trierweiler mais celle-ci s’accroche. Elle a ainsi démenti (et remercié) son avocat qui s’était avancé sur une sortie possible et prochaine dans la dignité. En fait le conflit demeure rien n’est réglé. Trierweiler ne veut pas lâcher le morceau et Hollande est pris au piège ; Sil la répudie comme une courtisane, il en fait une victime et la cote présidentielle déjà très basse risque den souffrir encore ; Trierweiler va s’accrocher c’est sûr et même sans doute lui faire payer chèrement cette incartade. D’une manière ou d’une autre. Certes Trierweiler n’était guère populaire mais son nouveau statut de victime rehausse son image ; Hollande dans cette affaire apparait clairement comme le coupable et l’irresponsable. Une situation vaudevillesque qui ne pas l’enjeu central du pays mais qui démontre le peu de sérieux de Hollande et affecte quand même l’image du pays. Le leitmotiv dans les couloirs de l’Elysée ? Y penser toujours, n’en parler jamais. A la simple évocation de « l’affaire Gayet », les visages se ferment, entre agacement et malaise. Par téléphone, par SMS ou de vive voix, la réponse de l’entourage du président est la même : « pas de commentaire ». « Si je savais quoique ce soit, je ne vous le dirais pas. J’en parle avec lui, mais ça ne regarde que nous », confirme un conseiller intime du chef de l’Etat. Fini les couacs, la communication, cette fois, est bien rôdée. « C’est une gestion de crise comme une autre, rien de plus », tente toutefois de minimiser un conseiller. Voilà pour la version publique. En cercle restreint, les langues se délient. Au Palais, personne n’a manqué la petite phrase attribuée à Manuel Valls par le Canard enchaîné : le président s’est comporté « comme un adolescent attardé ». Désormais, à l’Elysée, ce que les détracteurs de la Première dame n’osaient dire quand elle était aux cotés du président est aujourd’hui formulé. « Si elle revient, j’arrête tout », ironise ainsi un ami du président, persuadé que Valérie Trierweiler a nui au chef de l’Etat. « Elle le plombe politiquement, elle n’est pas populaire auprès des Français », ajoute un autre intime de François Hollande. Plus largement, c’est toute la galaxie Hollande qui serre les rangs autour de son champion. Et en profite pour se venger de cette compagne qui les a tant malmenés pendant la campagne.
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