Dexia: 3 dirigeants de la banque en cours de démantèlement augmentés de 30%
Le triple scandale le Dexia est loin d’être apuré puisqu’on vient de procéder à l’augmentation de dirigeants ; Un scandale d’abord sur la gestion avec des spéculations aventureuse, des augmentations salariales cependant outrancières de dirigeants, et des emprunts toxiques pour les collectivités locales ; le tout a déjà couté presque 7 milliards au contribuable. Et aucun dirigeant n’a été inquiété par la justice ! L’aventure continue puisqu’on a été contraint de démanteler Dexia suite à l’incapacité de redresser la banque publique. En prime, on augmente les dirigeants en charge du démantèlement. Un bel exemple de la gestion publique et de la mafia des dirigeants sans scrupule. Nommés mi-décembre au comité de direction de la banque, le directeur financier Pierre Vergnes, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets ont vu leur rémunération passer de 340.000 euros à 450.000 euros, précise le JDD sans citer ses sources. Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants du Crédit Agricole ou des Caisses d’épargne. Pierre Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé 500.000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480.000 euros, indique le JDD. »Dans le contexte particulier de Dexia, la gestion en extinction est un métier complexe qui demande des compétences pointues et des professionnels expérimentés », a fait valoir une porte-parole de Dexia auprès de l’AFP. »Les décisions prises par le conseil d’administration et annoncées le 13 décembre 2013 sont en ligne avec les pratiques de marché et conformes aux législations en vigueur », a-t-elle ajouté. Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique, où les salaires de dirigeants d’entreprise publique sont respectivement plafonnés à 450.000 et 290.000 euros par an, rappelle le journal. Sauvé de la faillite par les Etats belge et français à l’automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d’euros à la France. Un petit rappel car l’affaire Dexia est révélatrice des dérives bancaires ; D’un certain point de vue, c’est une caricature ; Pour autant la crise de cette banque présente bien des points communs avec d’autres établissements bancaires. En 2011 il a fallu éviter le pire, c’est la fin de ce qu’il faut bien considérer comme une aventure malheureuse. A cet égard la plupart des banques européennes et même françaises ont suivi le même chemin. C’est-à-dire qu’elles n’ont tiré aucun enseignement de la crise de 2008 et ont continué, elles aussi à investir dans des placements à risques mal mesurés pour lesquels alors que ce n’est pas leur mission première et qu’elles n’ont en réalité que peu de compétence dans ces domaines. En clair on joue avec l’argent des dépôts et des épargnants pour tenter d’accroitre les profits et satisfaire et les actionnaires et les égos (et les rémunérations) des dirigeants. Notons que la rémunération de M. Mariani, dirigeant de Dexia était de l’ordre de 2 millions d’euros en 2010 (salaires et bonus), c’est évidemment mieux que son ancien salaire de fonctionnaire inférieur à 100 000 euros. ; En fait M. Mariani est représentatif des dirigeants de banques français, hauts fonctionnaires, qui ne doivent leur promotion qu’à leur passage dans les cabinets ministériels ; ce qui explique une grande partie de leur incompétence et de leur irresponsabilité. Et pourtant M. Mariani était considéré comme l’un des meilleurs, ce qui en dit long sur la qualité des autres. Fondamentalement les banques de déports la plupart dirigées par d’anciens fonctionnaires ne sont compétentes pour intervenir sur les placements à risque.
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