Pour un statut de « deuxième dame », (Juppé)
Juppé, le très sérieux (parfois ennuyeux) à maire de Bordeaux cette fois fait dans humour en suggérant un statut de deuxième dame. Il a raison car la situation actuelle est assez vaudevillesque. D’abord il faut préciser qu’il n’existe aucun statut de Première dame ; avec Hollande se pose en plus la question de savoir qui l’occuperait si ce statut existait. Une définition ne réglerait d’ailleurs pas la question car il faudrait sans doute prévoir aussi un statut de deuxième Dame voire de troisième ou plus ; Finalement comme sous l’ancien régime dont notre monarchie républicaine demeure encore si proche par ses rituels et pompes désuets. Un seul exemple l’ensemble des membres du gouvernement alignés comme des courtisans ou des sardines lors de l’allocution présidentielles et priant pour que le Président mentionne au moins leurs noms (alors qu’en Allemane ou aux Etats-Unis le chef de l’Etat est seul). . Quatre jours après les révélations du magazine Closer, le débat glisse maintenant sur le rôle de la Première dame en France et son éventuel statut. Il faut rappeler que la conjointe ou le conjoint du président de la République n’a pas de statut particulier dans les institutions. Pourtant, un bureau à l’Elysée et des moyens en personnel lui sont attribués pour tenir son rôle. Pour clarifier la situation de la vie privée du président, faut-il établir un statut à la Première dame ? Mardi matin, plusieurs personnalités de gauche et de droite répondaient la même chose : il faut en finir avec le statut de Première dame. Un point de vue résumé avec ironie par Alain Juppé lors de ses voeux : « En France, on adore les statuts. On peut faire un statut de la première dame et de la deuxième dame aussi, peut-être? » François Rebsamen, un proche du chef de l’Etat, va encore un peu plus loin : il souhaite la disparition de la »Première dame » de France, pratique « surannée » qui doit « être bannie ». Sur RTL, le sénateur-maire de Dijon a jugé que l’épisode Gayet-Closer-Trierweiler dont il a déploré « la violence » et qui l’a « choqué » devait faire repenser ce rôle. « Il y a une réflexion que doit avoir le président de la République sur le rôle et la place de la personne avec laquelle il vit, ce qu’on appelle, parce c’est le cas, la Première dame de France ». « Je pense qu’il n’y a pas de Première dame en France. Ce sont des pratiques surannées, désuètes, et qui devraient être bannies ». »On élit une personne et puis après tout, cette personne, elle vit seule, elle est célibataire, elle peut vivre avec un autre homme, une femme. Ca n’intéresse pas, ça ne doit pas interférer » ?. « Ca veut dire qu’il ne doit pas y avoir de première dame, c’est fini », a-t-il insisté. Donc disparition du bureau, du secrétariat du conjoint ? « Bien sûr », « ce serait une avancée de la démocratie ».
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