Europe : La France, nouveau mauvais élève
Ce n’est pas un hasard si Hollande a encore changé de cap. En fait il attendait tranquillement la reprise et pensait que la France prendrait le train en route. Malheureusement les experts pensent que la France aura du mal à prendre ce train et qu’elle risque de rester sur le quai. Deux raisons principales : le poids de a fiscalité et la destruction d’une partie de l’appareil industriel. Du coup Hollande se met à chanter les louanges de l’entreprise et des économies de dépenses publiques Certes l’Europe ne génère pas assez de croissance pour laisser la récession derrière elle, mais c’est encore plus flagrant pour la France, a estimé Jean-Michel Six, chef économiste chez S&P. Il a pointé un problème de compétitivité et de réduction continue des marges « depuis une décennie » encore plus notable dans l’Hexagone que chez ses voisins. « La France peine à suivre le rythme de reprise enregistré chez ses voisins européens », estime l’agence. Elle reconnaît toutefois que ce « décalage se justifie en partie par le fait que la récession y a été moins sévère que dans d’autres pays ». Par ailleurs, la deuxième puissance de la zone euro « a échoué à redresser le déficit de sa balance commerciale avec l’Allemagne depuis 2009, alors que les autres économies de la zone euro sont parvenues à le réduire », note encore S&P. En outre, selon l’agence américaine, les indicateurs d’activité s’améliorent partout en Europe à la fin 2013, sauf en France. Reste que, selon ses données, les entreprises françaises sont celles qui investissent le plus, derrière les allemandes, mais devant les britanniques. Toutefois, S&P s’attend à ce que les investissements des entreprises de Grande-Bretagne dépassent ceux des hexagonales au troisième trimestre 2014.
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