Banques : toujours la même spéculation
Dans le Parisien, une étude souligne le niveau de spéculation toujours importants des banques, notamment sur les produits dérivés, produits très risqués, dont par exemple BNP détient 48 milliards, la Société générale 19 milliards ou encore le Crédit agricole 17 milliards. En faiat la mini réforme bancaire française n’a rien changé. Une grande partie des liquidités mise à disposition de la BCE servent non pas à assainir les bilans mais au contraire à les fragiliser via la spéculation. « Quelles banques sont des Fukushimas en puissance? » Derrière ce titre provocateur, le cabinet d’analyse AlphaValue dresse un d’état des lieux des banques, plus de cinq ans après la crise des subprimes et la chute de Lehman Brothers. Et cela fait froid dans le dos. Se défendant de tout catastrophisme, l’analyste Christophe Nijdam, qui a piloté l’étude, pointe du doigt la spéculation effrénée qui a repris, malgré les promesses des politiques d’y mettre fin. A l’origine des dernières crises ayant entraîné de colossales dettes publiques, les produits dérivés. Soit des instruments financiers dont la valeur évolue en fonction d’un autre produit, appelé sous-jacent. L’astuce est qu’un produit dérivé ne requiert pas d’investissement initial, le règlement s’effectuant plus tard. Selon AlphaValue, ceux en circulation au premier trimestre 2013 sont plus importants qu’en 2008 : 693000 Mds$, contre 684000 Mds€. Selon Christophe Nijdam, le projet de taxer ces dérivés à 0,01% réduirait de 75% leur volume de transactions.
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